Commentaires sur : Articles médicaux, essais cliniques et autres charabias http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/articles-medicaux-essais-cliniques-et-autres-charabias/ Vous aider à comprendre votre médecin et mieux vivre vos problèmes de santé Mon, 19 Sep 2011 21:00:41 +0000 hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.2.1 Par : Ludivine http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/articles-medicaux-essais-cliniques-et-autres-charabias/comment-page-1/#comment-323 Ludivine Wed, 30 Mar 2011 16:03:22 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1121#comment-323 Entièrement d'accord avec vos remarques. Il y a un point important concernant les essais cliniques, ils sont financés par les laboratoires qui veulent vendre la molécule ; cela crée un désavantage énorme pour la plupart des molécules car les petits laboratoires qui n'ont pas les moyens de payer ne pourront en quelque sorte jamais faire la preuve de l'efficacité de leurs traitements de manière "lourde". Et puis pour l'alimentation, c'est un peu idem, a-t-on vraiment intérêt, en temps qu'industriel à ce que nos produits disparaissent des étales car ils augmentent la fréquence de certaines maladies ? Non. Les études sur l'alimentation ne sont pas à première vue un créneau qui rapporte de l'argent, d'où certains freins.<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('323','Ludivine','Entièrement d\'accord avec vos remarques. Il y a un point important concernant les essais cliniques, ils sont financés par les laboratoires qui veulent vendre la molécule ; cela crée un désavantage énorme pour la plupart des molécules car les petits laboratoires qui n\'ont pas les moyens de payer ne pourront en quelque sorte jamais faire la preuve de l\'efficacité de leurs traitements de manière \"lourde\". \nEt puis pour l\'alimentation, c\'est un peu idem, a-t-on vraiment intérêt, en temps qu\'industriel à ce que nos produits disparaissent des étales car ils augmentent la fréquence de certaines maladies ? Non. Les études sur l\'alimentation ne sont pas à première vue un créneau qui rapporte de l\'argent, d\'où certains freins.'); return false;">Citer</a></div> Entièrement d’accord avec vos remarques. Il y a un point important concernant les essais cliniques, ils sont financés par les laboratoires qui veulent vendre la molécule ; cela crée un désavantage énorme pour la plupart des molécules car les petits laboratoires qui n’ont pas les moyens de payer ne pourront en quelque sorte jamais faire la preuve de l’efficacité de leurs traitements de manière « lourde ».
Et puis pour l’alimentation, c’est un peu idem, a-t-on vraiment intérêt, en temps qu’industriel à ce que nos produits disparaissent des étales car ils augmentent la fréquence de certaines maladies ? Non. Les études sur l’alimentation ne sont pas à première vue un créneau qui rapporte de l’argent, d’où certains freins.

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Par : Olive verte http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/articles-medicaux-essais-cliniques-et-autres-charabias/comment-page-1/#comment-318 Olive verte Tue, 29 Mar 2011 22:22:55 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1121#comment-318 Bonsoir je lis avidement plusieurs de vos articles (mais pas d'addiction toutefois !)dont celui-ci. Vu de l'extérieur : les protocoles que vous décrivez pour la "médecine par la preuve" sont devenus une référence incontournable. Ce sont des protocoles qui se sont systématisés. Ils ont permis des avancées extraordinaires, en permettant d'affiner la sécurité et les indications des médicaments étudiés. Pourtant, leur validité semble circonscrite. Sauf erreur, ils n'ont pas permis beaucoup de réelle découverte scientifique ou de traitement révolutionnaire, avec un réel impact sur la durée de vie. Ils ont par contre permis de les améliorer : insuline, digitaline, antibiotiques, etc. D'autres + récents ont peut être bénéficié de ce cadre, mais il ne me semble pas d'après ce que j'en ai lu : contraception orale par exemple (la maitrise du nombre de grossesses est un élément fort d'amélioration de la santé et de la durée de vie, chez la mère surtout, pour les enfants aussi), ou encore le fait de coucher les nourrissons sur le dos qui a permis de réduire de façon drastique la mort subite à cet âge là. Tout ça pour dire que les méthodes scientifiques basées sur l'observation et l'essai de compréhension des mécanismes, et parfois un peu le hasard, ont permis des percées majeures. Parfois des chambardements envers le monde médical de l'époque. Celles que vous décrivez ont permis de les affiner. Mais souci : les protocoles de la médecine par les preuves sont quasiment les seuls autorisés dans les revues dites de référence, les seuls publiables. Notamment pour la comparaison avec l'effet placebo, pourtant lui même assez discutable pour pleins de pathologies, c'est une autre histoire. En d'autres termes : aujourd'hui, les découvertes scientifiques majeures en médecine se font rares. Elles nécessitent souvent une révolution du regard porté, quasi impossible dans un cadre très strict "fermé sur lui-même" qui ne peut les accepter. Deux grands champs de recherche et de découverte, fondamentaux sont dans ce contexte très délaissés : l'alimentation d'une part, et la mécanique corporelle. Ce ne sont pourtant pas les travaux réellement scientifiques qui manquent, et qui n'attendent que d'être mis à l'épreuve : une théorie scientifique explique le maximum des phénomènes observés, et permet de prédire des résultats d'expériences, et les exceptions, en les expliquant. Un résultat non attendu vient fragiliser cette théorie. Ce type de données existe en médecine, mais est ignoré parce que dans un format qui ne cadre pas toujours avec les études dites en double aveugle. Et qui contredisent un certain nombre de dogmes tacites courants dans le monde médical "un changement d'alimentation ne peut guérir une maladie grave à part quelques cas particuliers, telle qu'un cancer, une polyarthrite rhumatoïde, etc." Et pourtant les témoignages en ce sens sont très largement abondants (Et tout de même étayés par une étude en double aveugle pour la PR, de mémoire Darlington en 1986) Qui par ailleurs permettent l'utilisation de molécules soit dangereuses, comme certaines actuellement retirées du marché, soit pas toujours utiles, comme les antihypertenseurs pouvant être souvent remplacés par des diurétiques. Bref : y'a beaucoup de boulot, aussi bien celui qui est entamé de "faire le ménage" dans les données truquées, que celui de reconsidérer la pertinence des méthodes utilisées, et de celles qui sont oubliées. Olive verte<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('318','Olive verte','Bonsoir\r\nje lis avidement plusieurs de vos articles (mais pas d\'addiction toutefois !)dont celui-ci.\r\n\r\nVu de l\'extérieur : les protocoles que vous décrivez pour la \"médecine par la preuve\" sont devenus une référence incontournable. \r\n\r\nCe sont des protocoles qui se sont systématisés. Ils ont permis des avancées extraordinaires, en permettant d\'affiner la sécurité et les indications des médicaments étudiés.\r\n\r\nPourtant, leur validité semble circonscrite. Sauf erreur, ils n\'ont pas permis beaucoup de réelle découverte scientifique ou de traitement révolutionnaire, avec un réel impact sur la durée de vie. Ils ont par contre permis de les améliorer :\r\ninsuline, digitaline, antibiotiques, etc.\r\n\r\nD\'autres + récents ont peut être bénéficié de ce cadre, mais il ne me semble pas d\'après ce que j\'en ai lu : contraception orale par exemple (la maitrise du nombre de grossesses est un élément fort d\'amélioration de la santé et de la durée de vie, chez la mère surtout, pour les enfants aussi), ou encore le fait de coucher les nourrissons sur le dos qui a permis de réduire de façon drastique la mort subite à cet âge là.\r\n\r\nTout ça pour dire que les méthodes scientifiques basées sur l\'observation et l\'essai de compréhension des mécanismes, et parfois un peu le hasard, ont permis des percées majeures. Parfois des chambardements envers le monde médical de l\'époque. Celles que vous décrivez ont permis de les affiner.\r\n\r\nMais souci : les protocoles de la médecine par les preuves sont quasiment les seuls autorisés dans les revues dites de référence, les seuls publiables.\r\nNotamment pour la comparaison avec l\'effet placebo, pourtant lui même assez discutable pour pleins de pathologies, c\'est une autre histoire.\r\n\r\nEn d\'autres termes : aujourd\'hui, les découvertes scientifiques majeures en médecine se font rares. Elles nécessitent souvent une révolution du regard porté, quasi impossible dans un cadre très strict \"fermé sur lui-même\" qui ne peut les accepter.\r\n\r\nDeux grands champs de recherche et de découverte, fondamentaux sont dans ce contexte très délaissés : l\'alimentation d\'une part, et la mécanique corporelle.\r\n\r\nCe ne sont pourtant pas les travaux réellement scientifiques qui manquent, et qui n\'attendent que d\'être mis à l\'épreuve : une théorie scientifique explique le maximum des phénomènes observés, et permet de prédire des résultats d\'expériences, et les exceptions, en les expliquant. Un résultat non attendu vient fragiliser cette théorie. Ce type de données existe en médecine, mais est ignoré parce que dans un format qui ne cadre pas toujours avec les études dites en double aveugle. Et qui contredisent un certain nombre de dogmes tacites courants dans le monde médical \"un changement d\'alimentation ne peut guérir une maladie grave à part quelques cas particuliers, telle qu\'un cancer, une polyarthrite rhumatoïde, etc.\" Et pourtant les témoignages en ce sens sont très largement abondants (Et tout de même étayés par une étude en double aveugle pour la PR, de mémoire Darlington en 1986) \r\n\r\nQui par ailleurs permettent l\'utilisation de molécules soit dangereuses, comme certaines actuellement retirées du marché, soit pas toujours utiles, comme les antihypertenseurs pouvant être souvent remplacés par des diurétiques.\r\n\r\nBref : y\'a beaucoup de boulot, aussi bien celui qui est entamé de \"faire le ménage\" dans les données truquées, que celui de reconsidérer la pertinence des méthodes utilisées, et de celles qui sont oubliées.\r\n\r\nOlive verte'); return false;">Citer</a></div> Bonsoir
je lis avidement plusieurs de vos articles (mais pas d’addiction toutefois !)dont celui-ci.

Vu de l’extérieur : les protocoles que vous décrivez pour la « médecine par la preuve » sont devenus une référence incontournable.

Ce sont des protocoles qui se sont systématisés. Ils ont permis des avancées extraordinaires, en permettant d’affiner la sécurité et les indications des médicaments étudiés.

Pourtant, leur validité semble circonscrite. Sauf erreur, ils n’ont pas permis beaucoup de réelle découverte scientifique ou de traitement révolutionnaire, avec un réel impact sur la durée de vie. Ils ont par contre permis de les améliorer :
insuline, digitaline, antibiotiques, etc.

D’autres + récents ont peut être bénéficié de ce cadre, mais il ne me semble pas d’après ce que j’en ai lu : contraception orale par exemple (la maitrise du nombre de grossesses est un élément fort d’amélioration de la santé et de la durée de vie, chez la mère surtout, pour les enfants aussi), ou encore le fait de coucher les nourrissons sur le dos qui a permis de réduire de façon drastique la mort subite à cet âge là.

Tout ça pour dire que les méthodes scientifiques basées sur l’observation et l’essai de compréhension des mécanismes, et parfois un peu le hasard, ont permis des percées majeures. Parfois des chambardements envers le monde médical de l’époque. Celles que vous décrivez ont permis de les affiner.

Mais souci : les protocoles de la médecine par les preuves sont quasiment les seuls autorisés dans les revues dites de référence, les seuls publiables.
Notamment pour la comparaison avec l’effet placebo, pourtant lui même assez discutable pour pleins de pathologies, c’est une autre histoire.

En d’autres termes : aujourd’hui, les découvertes scientifiques majeures en médecine se font rares. Elles nécessitent souvent une révolution du regard porté, quasi impossible dans un cadre très strict « fermé sur lui-même » qui ne peut les accepter.

Deux grands champs de recherche et de découverte, fondamentaux sont dans ce contexte très délaissés : l’alimentation d’une part, et la mécanique corporelle.

Ce ne sont pourtant pas les travaux réellement scientifiques qui manquent, et qui n’attendent que d’être mis à l’épreuve : une théorie scientifique explique le maximum des phénomènes observés, et permet de prédire des résultats d’expériences, et les exceptions, en les expliquant. Un résultat non attendu vient fragiliser cette théorie. Ce type de données existe en médecine, mais est ignoré parce que dans un format qui ne cadre pas toujours avec les études dites en double aveugle. Et qui contredisent un certain nombre de dogmes tacites courants dans le monde médical « un changement d’alimentation ne peut guérir une maladie grave à part quelques cas particuliers, telle qu’un cancer, une polyarthrite rhumatoïde, etc. » Et pourtant les témoignages en ce sens sont très largement abondants (Et tout de même étayés par une étude en double aveugle pour la PR, de mémoire Darlington en 1986)

Qui par ailleurs permettent l’utilisation de molécules soit dangereuses, comme certaines actuellement retirées du marché, soit pas toujours utiles, comme les antihypertenseurs pouvant être souvent remplacés par des diurétiques.

Bref : y’a beaucoup de boulot, aussi bien celui qui est entamé de « faire le ménage » dans les données truquées, que celui de reconsidérer la pertinence des méthodes utilisées, et de celles qui sont oubliées.

Olive verte

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