Commentaires sur : La source ! http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/ Vous aider à comprendre votre médecin et mieux vivre vos problèmes de santé Thu, 23 Jun 2011 20:42:57 +0000 hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.1 Par : Ludivine http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/comment-page-1/#comment-490 Ludivine Mon, 02 May 2011 19:44:28 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1832#comment-490 Une fois de plus, merci pour cet instructif commentaire. Je ne connaissais pas du tout le terme "lanceurs d'alerte", mais à la lecture de quelques articles sélectionnés par notre ami google, je dois dire que plus je me renseigne et plus je m'interroge sur ce que l'on voudrait que je devienne et ce que j'aimerai devenir. Cette réflexion est en quelque sorte la voie inévitable lorsque l'on commence à observer de plus près les fondements de notre environnement matériel ou philosophique. Inciter les étudiants à réfléchir, c'est un peu risqué, certains pourraient prendre trop de libertés. Pourtant, concernant la médecine, l'introduction récente de la LCA lors du deuxième cycle est déjà un plus, les étudiants sont à présent à même de soupeser la pertinence des études que l'on utilise pour faire "preuve" de la légitimité des recommandations... ou pas. Pour mettre plus d'humanité dans la technique, m'en parler c'est prêcher une convaincue !<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('490','Ludivine','Une fois de plus, merci pour cet instructif commentaire. Je ne connaissais pas du tout le terme \"lanceurs d\'alerte\", mais à la lecture de quelques articles sélectionnés par notre ami google, je dois dire que plus je me renseigne et plus je m\'interroge sur ce que l\'on voudrait que je devienne et ce que j\'aimerai devenir. Cette réflexion est en quelque sorte la voie inévitable lorsque l\'on commence à observer de plus près les fondements de notre environnement matériel ou philosophique. Inciter les étudiants à réfléchir, c\'est un peu risqué, certains pourraient prendre trop de libertés. Pourtant, concernant la médecine, l\'introduction récente de la LCA lors du deuxième cycle est déjà un plus, les étudiants sont à présent à même de soupeser la pertinence des études que l\'on utilise pour faire \"preuve\" de la légitimité des recommandations... ou pas.\nPour mettre plus d\'humanité dans la technique, m\'en parler c\'est prêcher une convaincue !'); return false;">Citer</a></div> Une fois de plus, merci pour cet instructif commentaire. Je ne connaissais pas du tout le terme « lanceurs d’alerte », mais à la lecture de quelques articles sélectionnés par notre ami google, je dois dire que plus je me renseigne et plus je m’interroge sur ce que l’on voudrait que je devienne et ce que j’aimerai devenir. Cette réflexion est en quelque sorte la voie inévitable lorsque l’on commence à observer de plus près les fondements de notre environnement matériel ou philosophique. Inciter les étudiants à réfléchir, c’est un peu risqué, certains pourraient prendre trop de libertés. Pourtant, concernant la médecine, l’introduction récente de la LCA lors du deuxième cycle est déjà un plus, les étudiants sont à présent à même de soupeser la pertinence des études que l’on utilise pour faire « preuve » de la légitimité des recommandations… ou pas.
Pour mettre plus d’humanité dans la technique, m’en parler c’est prêcher une convaincue !

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Par : partie dormir http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/comment-page-1/#comment-483 partie dormir Sun, 01 May 2011 19:39:24 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1832#comment-483 En tant que specialiste de l'information scientifique, j'ai ete particulierement interessee par cet article. J'ai note deux phrase qui m'ont fait reagir : La premiere : "nous ne sommes pas réellement formés pour évaluer la validité, la crédibilité de nos cours" àa peut paraitre provocateur, mais c'est tout de meme aussi le cas de la quasi totalite des enseignements superieurs. En effet, on ne demande pas de redemontrer quoi que ce soit de ce qui est enseigne, on se contente d'apprendre les cours tels que proposes par les enseignants. Seuls quelques rares petits curieux vont creuser de temps en temps un point precis a la BU. Pourquoi alors, la formation des medecins differerait-elle ? Il me semble qu'il serait par contre interessant d'apprendre aux futurs soignants quelques regles simples d'ecoute et de bon sens. mettre de l'humain autour du technique, ça ne peut qu'etre profitable a tous. Pour la seconde phrase : "mais il y aurait peut-être une solution intermédiaire à imaginer" Oui, cette solution existe, c'est celle choisie par quelques scientifiques et medecins qui ont decide de faire de la veille et de l'information, la solution des "lanceurs d'alerte". Mais c'est un chemin difficile.<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('483','partie dormir','En tant que specialiste de l\'information scientifique, j\'ai ete particulierement interessee par cet article. J\'ai note deux phrase qui m\'ont fait reagir :\n\nLa premiere : \n\"nous ne sommes pas réellement formés pour évaluer la validité, la crédibilité de nos cours\"\nàa peut paraitre provocateur, mais c\'est tout de meme aussi le cas de la quasi totalite des enseignements superieurs. En effet, on ne demande pas de redemontrer quoi que ce soit de ce qui est enseigne, on se contente d\'apprendre les cours tels que proposes par les enseignants. Seuls quelques rares petits curieux vont creuser de temps en temps un point precis a la BU. Pourquoi alors, la formation des medecins differerait-elle ?\nIl me semble qu\'il serait par contre interessant d\'apprendre aux futurs soignants quelques regles simples d\'ecoute et de bon sens. mettre de l\'humain autour du technique, ça ne peut qu\'etre profitable a tous.\n\nPour la seconde phrase : \n\"mais il y aurait peut-être une solution intermédiaire à imaginer\"\nOui, cette solution existe, c\'est celle choisie par quelques scientifiques et medecins qui ont decide de faire de la veille et de l\'information, la solution des \"lanceurs d\'alerte\". Mais c\'est un chemin difficile.'); return false;">Citer</a></div> En tant que specialiste de l’information scientifique, j’ai ete particulierement interessee par cet article. J’ai note deux phrase qui m’ont fait reagir :

La premiere :
« nous ne sommes pas réellement formés pour évaluer la validité, la crédibilité de nos cours »
àa peut paraitre provocateur, mais c’est tout de meme aussi le cas de la quasi totalite des enseignements superieurs. En effet, on ne demande pas de redemontrer quoi que ce soit de ce qui est enseigne, on se contente d’apprendre les cours tels que proposes par les enseignants. Seuls quelques rares petits curieux vont creuser de temps en temps un point precis a la BU. Pourquoi alors, la formation des medecins differerait-elle ?
Il me semble qu’il serait par contre interessant d’apprendre aux futurs soignants quelques regles simples d’ecoute et de bon sens. mettre de l’humain autour du technique, ça ne peut qu’etre profitable a tous.

Pour la seconde phrase :
« mais il y aurait peut-être une solution intermédiaire à imaginer »
Oui, cette solution existe, c’est celle choisie par quelques scientifiques et medecins qui ont decide de faire de la veille et de l’information, la solution des « lanceurs d’alerte ». Mais c’est un chemin difficile.

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Par : Sorin http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/comment-page-1/#comment-414 Sorin Wed, 20 Apr 2011 18:46:32 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1832#comment-414 C'est très gentil de ta part de me répondre en tout cas. Je ne m'attendais même pas. En tout cas mon intention, n'était pas de te contrarier. Contrairement à ce que font tes copines. Bien amicalement, P.S. Je te souhaite beaucoup de succès avec ton blog et sur le plan médical. Et en cas rhume, essaies la propolis pour voir. Tu la trouve en pharmacie.<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('414','Sorin','C\'est très gentil de ta part de me répondre en tout cas. Je ne m\'attendais même pas. \r\n\r\nEn tout cas mon intention, n\'était pas de te contrarier. \r\nContrairement à ce que font tes copines.\r\n\r\nBien amicalement,\r\n\r\nP.S.\r\nJe te souhaite beaucoup de succès avec ton blog et sur le plan médical.\r\nEt en cas rhume, essaies la propolis pour voir. Tu la trouve en pharmacie.'); return false;">Citer</a></div> C’est très gentil de ta part de me répondre en tout cas. Je ne m’attendais même pas.

En tout cas mon intention, n’était pas de te contrarier.
Contrairement à ce que font tes copines.

Bien amicalement,

P.S.
Je te souhaite beaucoup de succès avec ton blog et sur le plan médical.
Et en cas rhume, essaies la propolis pour voir. Tu la trouve en pharmacie.

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Par : Ludivine http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/comment-page-1/#comment-409 Ludivine Wed, 20 Apr 2011 13:56:57 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1832#comment-409 Il est certain que l’on nous forme pour devenir des techniciens de la santé compétents et non des chercheurs, cependant traiter des patients, ce n’est jamais de la théorie, toujours de la pratique et le patient A peut-être mélangé au patient B. Évidemment, on sait s’adapter, mais cela pose beaucoup de questions dans les cerveaux des médecins, qui ont souvent du mal à trouver des réponses, notamment sur l’aspect « humain » de la technique, qui n’est pas assez abordé (vaguement survolé avec des mot-clés).
Pour l’aspartame, il y a eu assez de reportages TV ces derniers temps sur le thème il me semble non ? Personnellement j’ai survécu à l’étape du tout est cancérigène, et j’ai plutôt adopté la nuance : « les produits transformés sont cancérigènes ». Du coup, la sentence est claire pour l’alimentation : faut se remettre à la cuisine maison…

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Par : Ludivine http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/comment-page-1/#comment-407 Ludivine Wed, 20 Apr 2011 13:49:40 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1832#comment-407 Bonjour Phelly, merci pour ce commentaire instructif. De par votre métier vous êtes en quelque sorte une "privilégiée" car vous savez comment accéder à des connaissances pertinentes, ce qui n'est pas forcément le cas de la plupart des personnes faisant des recherches "santé" sur le net. Je partage "malheureusement" votre avis sur le fait qu'un médecin ne peut actuellement plus se contenter des recommandations officielles pour être "un bon médecin" que ce soit dans le sens humain ou en termes de connaissances. Par contre je trouve cela extrêmement angoissant, car la plupart des revues ne sont pas très pertinentes en matière d'information, elles reprennent les recommandations, parlent des dernières nouveautés techniques sans offrir de "vue d'ensemble". On a des bribes, mais tout le travail de synthèse est à faire. J'attends sur ce point et avec une certaine "impatience" de voir ce que la formation d'interne en médecine G propose. Ce sera l'occasion d'étoffer cet aspect de la formation par d'autres articles.<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('407','Ludivine','Bonjour Phelly, merci pour ce commentaire instructif. De par votre métier vous êtes en quelque sorte une \"privilégiée\" car vous savez comment accéder à des connaissances pertinentes, ce qui n\'est pas forcément le cas de la plupart des personnes faisant des recherches \"santé\" sur le net. Je partage \"malheureusement\" votre avis sur le fait qu\'un médecin ne peut actuellement plus se contenter des recommandations officielles pour être \"un bon médecin\" que ce soit dans le sens humain ou en termes de connaissances. \nPar contre je trouve cela extrêmement angoissant, car la plupart des revues ne sont pas très pertinentes en matière d\'information, elles reprennent les recommandations, parlent des dernières nouveautés techniques sans offrir de \"vue d\'ensemble\". On a des bribes, mais tout le travail de synthèse est à faire. J\'attends sur ce point et avec une certaine \"impatience\" de voir ce que la formation d\'interne en médecine G propose. Ce sera l\'occasion d\'étoffer cet aspect de la formation par d\'autres articles.'); return false;">Citer</a></div> Bonjour Phelly, merci pour ce commentaire instructif. De par votre métier vous êtes en quelque sorte une « privilégiée » car vous savez comment accéder à des connaissances pertinentes, ce qui n’est pas forcément le cas de la plupart des personnes faisant des recherches « santé » sur le net. Je partage « malheureusement » votre avis sur le fait qu’un médecin ne peut actuellement plus se contenter des recommandations officielles pour être « un bon médecin » que ce soit dans le sens humain ou en termes de connaissances.
Par contre je trouve cela extrêmement angoissant, car la plupart des revues ne sont pas très pertinentes en matière d’information, elles reprennent les recommandations, parlent des dernières nouveautés techniques sans offrir de « vue d’ensemble ». On a des bribes, mais tout le travail de synthèse est à faire. J’attends sur ce point et avec une certaine « impatience » de voir ce que la formation d’interne en médecine G propose. Ce sera l’occasion d’étoffer cet aspect de la formation par d’autres articles.

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Par : Ludivine http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/comment-page-1/#comment-406 Ludivine Wed, 20 Apr 2011 13:41:50 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1832#comment-406 Merci pour votre commentaire très complet auquel j'adhère. Je regrette également cette absence de prise en compte de la santé en tant que telle, par exemple nous n'avons aucun cours sur "comment rester en bonne santé". J'ignore si cela est dû au fait que les médecins s'imaginent que cela coule de source (pas pour moi en tout cas !) ou bien car ils n'ont pas conscience que la prévention est bien plus puissante que ne pourra jamais l'être une molécule curative. Mais je vous rejoins parfaitement sur votre mode de pensée, éduquer les gens pour qu'ils apprennent à préserver leur santé et à la retrouver me semble bien plus utile que de prescrire des médicaments eux-mêmes riches en effets secondaires délétères qui obtiendront un retour à un état de santé tout aussi précaire puisqu'ayant permis l'installation de la maladie.<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('406','Ludivine','Merci pour votre commentaire très complet auquel j\'adhère. Je regrette également cette absence de prise en compte de la santé en tant que telle, par exemple nous n\'avons aucun cours sur \"comment rester en bonne santé\". J\'ignore si cela est dû au fait que les médecins s\'imaginent que cela coule de source (pas pour moi en tout cas !) ou bien car ils n\'ont pas conscience que la prévention est bien plus puissante que ne pourra jamais l\'être une molécule curative. Mais je vous rejoins parfaitement sur votre mode de pensée, éduquer les gens pour qu\'ils apprennent à préserver leur santé et à la retrouver me semble bien plus utile que de prescrire des médicaments eux-mêmes riches en effets secondaires délétères qui obtiendront un retour à un état de santé tout aussi précaire puisqu\'ayant permis l\'installation de la maladie.'); return false;">Citer</a></div> Merci pour votre commentaire très complet auquel j’adhère. Je regrette également cette absence de prise en compte de la santé en tant que telle, par exemple nous n’avons aucun cours sur « comment rester en bonne santé ». J’ignore si cela est dû au fait que les médecins s’imaginent que cela coule de source (pas pour moi en tout cas !) ou bien car ils n’ont pas conscience que la prévention est bien plus puissante que ne pourra jamais l’être une molécule curative. Mais je vous rejoins parfaitement sur votre mode de pensée, éduquer les gens pour qu’ils apprennent à préserver leur santé et à la retrouver me semble bien plus utile que de prescrire des médicaments eux-mêmes riches en effets secondaires délétères qui obtiendront un retour à un état de santé tout aussi précaire puisqu’ayant permis l’installation de la maladie.

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Par : Ludivine http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/comment-page-1/#comment-405 Ludivine Wed, 20 Apr 2011 13:35:11 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1832#comment-405 oui, c'est vrai que ça risque de me faire des sources d'articles à venir, toutes ces choses établies et qui ne me semblent pas toujours logiques... Tu soulèves ensuite un point qui me travaille de plus en plus ces derniers mois et qui me pose problème dans ma formation : l'obsession de recoller les morceaux et non de prévenir les dégâts. Mais, pour faire de la prévention il faut être motivé et éduqué, ce qui est loin d'être l'objectif actuel que ce soit en médecin ou plus généralement dans la société. Société de consommation et prévention, ça ne fait pas toujours bon ménage. Arrêtez de fumer... mais regardez cette nouvelle marque de cigarettes ultra-légères (elles ne peuvent pas vous faire trop de mal) que l'on vient de sortir ! Venez les essayer. Bref,... c'est un pari complexe. La prévention je la fais tous les jours sur moi-même, et je ne peux que t'encourager à poursuivre ta démarche. J'ai regardé ton article sur le propolis, que je ne connaissais pas, ce qui m'a ramenée à un livre qui s'appelle " médecines alternative : le guide critique" où j'ai trouvé un article sur le propolis. Sur ta question : cancérigène ou pas ? Honnêtement je n'en sais trop rien, je dirais spontanément non vu que c'est un produit naturel. Après attention aux quantités, c'est comme pour tout : pas d'abus, pas d'excès ! Après, il faudrait que tu détailles l'utilisation que tu en fais, combien, comment, pour quelle indication etc. Les médecins aiment bien connaître les détails, ça permet de relever des points qui font que ça peut déraper ou que non pas du tout, c'est sans risque. D'un point de vue pharmacologique, l'action est antibactérienne, antifongique (champignons), antivirale et antiinflammatoire. La seule précaution d'utilisation est de ne pas l'utiliser chez des personnes allergiques aux piqures d'abeilles. Le prix est également cité comme frein en regard des molécules conventionnelles. Je te passe les détails, mais il semblerait que ce soit efficace dans certaines maladies, mais ils ne parlent pas de prévention, uniquement de traitements. Voilà pour cette réponse hors-sujet.<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('405','Ludivine','oui, c\'est vrai que ça risque de me faire des sources d\'articles à venir, toutes ces choses établies et qui ne me semblent pas toujours logiques... Tu soulèves ensuite un point qui me travaille de plus en plus ces derniers mois et qui me pose problème dans ma formation : l\'obsession de recoller les morceaux et non de prévenir les dégâts. Mais, pour faire de la prévention il faut être motivé et éduqué, ce qui est loin d\'être l\'objectif actuel que ce soit en médecin ou plus généralement dans la société. Société de consommation et prévention, ça ne fait pas toujours bon ménage. Arrêtez de fumer... mais regardez cette nouvelle marque de cigarettes ultra-légères (elles ne peuvent pas vous faire trop de mal) que l\'on vient de sortir ! Venez les essayer. Bref,... c\'est un pari complexe. La prévention je la fais tous les jours sur moi-même, et je ne peux que t\'encourager à poursuivre ta démarche. \nJ\'ai regardé ton article sur le propolis, que je ne connaissais pas, ce qui m\'a ramenée à un livre qui s\'appelle \" médecines alternative : le guide critique\" où j\'ai trouvé un article sur le propolis. Sur ta question : cancérigène ou pas ? Honnêtement je n\'en sais trop rien, je dirais spontanément non vu que c\'est un produit naturel. Après attention aux quantités, c\'est comme pour tout : pas d\'abus, pas d\'excès ! Après, il faudrait que tu détailles l\'utilisation que tu en fais, combien, comment, pour quelle indication etc. Les médecins aiment bien connaître les détails, ça permet de relever des points qui font que ça peut déraper ou que non pas du tout, c\'est sans risque. D\'un point de vue pharmacologique, l\'action est antibactérienne, antifongique (champignons), antivirale et antiinflammatoire. La seule précaution d\'utilisation est de ne pas l\'utiliser chez des personnes allergiques aux piqures d\'abeilles. Le prix est également cité comme frein en regard des molécules conventionnelles. Je te passe les détails, mais il semblerait que ce soit efficace dans certaines maladies, mais ils ne parlent pas de prévention, uniquement de traitements. Voilà pour cette réponse hors-sujet.'); return false;">Citer</a></div> oui, c’est vrai que ça risque de me faire des sources d’articles à venir, toutes ces choses établies et qui ne me semblent pas toujours logiques… Tu soulèves ensuite un point qui me travaille de plus en plus ces derniers mois et qui me pose problème dans ma formation : l’obsession de recoller les morceaux et non de prévenir les dégâts. Mais, pour faire de la prévention il faut être motivé et éduqué, ce qui est loin d’être l’objectif actuel que ce soit en médecin ou plus généralement dans la société. Société de consommation et prévention, ça ne fait pas toujours bon ménage. Arrêtez de fumer… mais regardez cette nouvelle marque de cigarettes ultra-légères (elles ne peuvent pas vous faire trop de mal) que l’on vient de sortir ! Venez les essayer. Bref,… c’est un pari complexe. La prévention je la fais tous les jours sur moi-même, et je ne peux que t’encourager à poursuivre ta démarche.
J’ai regardé ton article sur le propolis, que je ne connaissais pas, ce qui m’a ramenée à un livre qui s’appelle  » médecines alternative : le guide critique » où j’ai trouvé un article sur le propolis. Sur ta question : cancérigène ou pas ? Honnêtement je n’en sais trop rien, je dirais spontanément non vu que c’est un produit naturel. Après attention aux quantités, c’est comme pour tout : pas d’abus, pas d’excès ! Après, il faudrait que tu détailles l’utilisation que tu en fais, combien, comment, pour quelle indication etc. Les médecins aiment bien connaître les détails, ça permet de relever des points qui font que ça peut déraper ou que non pas du tout, c’est sans risque. D’un point de vue pharmacologique, l’action est antibactérienne, antifongique (champignons), antivirale et antiinflammatoire. La seule précaution d’utilisation est de ne pas l’utiliser chez des personnes allergiques aux piqures d’abeilles. Le prix est également cité comme frein en regard des molécules conventionnelles. Je te passe les détails, mais il semblerait que ce soit efficace dans certaines maladies, mais ils ne parlent pas de prévention, uniquement de traitements. Voilà pour cette réponse hors-sujet.

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Par : Ludivine http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/comment-page-1/#comment-404 Ludivine Wed, 20 Apr 2011 13:20:56 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1832#comment-404 Bonjour Romain et merci pour ce commentaire très complet (je pourrai en faire un complément d'article ;) ). A l'heure actuelle les médecins sont clairement -encore- des références pour la population en matière de connaissances. Néanmois, je pense qu'il y a des limites de plus en plus rendues visibles par l'invasion du net dans les foyers. Il arrive régulièrement que des patients atteints de maladies chroniques en sachent tout autant sur leurs maladies que les spécialistes, car ils ont fait des recherches, ils consultent les études publiques etc. Même si ils n'ont pas une compréhension globale du corps humain, sur le plan pratique, leurs connaissances sont tout aussi utiles. Il y a donc, comme le dit Phelly dans son commentaire, un train de retard dans la formation des futurs médecins. Nous sommes cantonnés à nos ouvrages durant les 6 premières années, alors que la médecine a déjà écrit plusieurs milliers de page entre la date de parution de l'ouvrage et le présent. Pour reprendre tes points : - jusqu'où vérifier mon savoir ? Alors là j'en ai déjà discuté avec moi-même et je pense que le mieux que je puisse faire, c'est de faire des recherches au coup par coup en fonction des patients et des situations que je rencontrerai au fil du temps. Après, il y a déjà beaucoup de médecins qui se sont posés des questions, ont écrit des ouvrages pertinents, des blogs indépendants de médecins etc. à moi de trouver "des sources" pertinentes. - quel crédit accorder au savoir que l'on nous transmet ? on rejoint un peu le premier point. Au début je crois qu'il n'y a pas trop le choix car pour avoir ses examens il faut rentrer dans le moule. Après, on peut se permettre d'être un peu plus critique et curieux. - j'ai déjà un peu répondu dans l'introduction, mais pour compléter sur les influences, il est clair que les médecins ne sont pas plus difficiles à enrôler que les humains non médecins. Lorsque l'on voit les effets des visiteurs médicaux sur le taux de prescription d'une molécule, y'a pas à dire, on est les clients des laboratoires, alors pourquoi ne pourrions-nous pas être les clients d'autres marketeurs ? - il me semble que les EBM ont moins d'un siècle, et depuis, tout ce qui veut être commercialisé du côté médicament doit passer par cette étape ; c'est clairement un biais catastrophique car l'argent se retrouve au centre de l'affaire ; il faut donc avoir de l'argent pour faire des preuves. Après sur ce point, je te dis les choses comme je les ressens au vu de ce que l'on m'enseigne, je n'ai pas fait de recherches approfondies sur la question. Et puis le médecin technicien, c'est une simple constatation de la formation que j'ai suivie ces 6 dernières années. Le mot empathie rapporte des points dans les grilles de correction, mais qui nous a montré en pratique ce que c'était ? Pas de cours, pas de mise en situation, donc qui saura l'appliquer dans la réalité ?<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('404','Ludivine','Bonjour Romain et merci pour ce commentaire très complet (je pourrai en faire un complément d\'article ;) ). A l\'heure actuelle les médecins sont clairement -encore- des références pour la population en matière de connaissances. Néanmois, je pense qu\'il y a des limites de plus en plus rendues visibles par l\'invasion du net dans les foyers. Il arrive régulièrement que des patients atteints de maladies chroniques en sachent tout autant sur leurs maladies que les spécialistes, car ils ont fait des recherches, ils consultent les études publiques etc. Même si ils n\'ont pas une compréhension globale du corps humain, sur le plan pratique, leurs connaissances sont tout aussi utiles. Il y a donc, comme le dit Phelly dans son commentaire, un train de retard dans la formation des futurs médecins. Nous sommes cantonnés à nos ouvrages durant les 6 premières années, alors que la médecine a déjà écrit plusieurs milliers de page entre la date de parution de l\'ouvrage et le présent. Pour reprendre tes points : \n- jusqu\'où vérifier mon savoir ? Alors là j\'en ai déjà discuté avec moi-même et je pense que le mieux que je puisse faire, c\'est de faire des recherches au coup par coup en fonction des patients et des situations que je rencontrerai au fil du temps. Après, il y a déjà beaucoup de médecins qui se sont posés des questions, ont écrit des ouvrages pertinents, des blogs indépendants de médecins etc. à moi de trouver \"des sources\" pertinentes.\n- quel crédit accorder au savoir que l\'on nous transmet ? on rejoint un peu le premier point. Au début je crois qu\'il n\'y a pas trop le choix car pour avoir ses examens il faut rentrer dans le moule. Après, on peut se permettre d\'être un peu plus critique et curieux. \n- j\'ai déjà un peu répondu dans l\'introduction, mais pour compléter sur les influences, il est clair que les médecins ne sont pas plus difficiles à enrôler que les humains non médecins. Lorsque l\'on voit les effets des visiteurs médicaux sur le taux de prescription d\'une molécule, y\'a pas à dire, on est les clients des laboratoires, alors pourquoi ne pourrions-nous pas être les clients d\'autres marketeurs ?\n- il me semble que les EBM ont moins d\'un siècle, et depuis, tout ce qui veut être commercialisé du côté médicament doit passer par cette étape ; c\'est clairement un biais catastrophique car l\'argent se retrouve au centre de l\'affaire ; il faut donc avoir de l\'argent pour faire des preuves. Après sur ce point, je te dis les choses comme je les ressens au vu de ce que l\'on m\'enseigne, je n\'ai pas fait de recherches approfondies sur la question. \nEt puis le médecin technicien, c\'est une simple constatation de la formation que j\'ai suivie ces 6 dernières années. Le mot empathie rapporte des points dans les grilles de correction, mais qui nous a montré en pratique ce que c\'était ? Pas de cours, pas de mise en situation, donc qui saura l\'appliquer dans la réalité ?'); return false;">Citer</a></div> Bonjour Romain et merci pour ce commentaire très complet (je pourrai en faire un complément d’article ;) ). A l’heure actuelle les médecins sont clairement -encore- des références pour la population en matière de connaissances. Néanmois, je pense qu’il y a des limites de plus en plus rendues visibles par l’invasion du net dans les foyers. Il arrive régulièrement que des patients atteints de maladies chroniques en sachent tout autant sur leurs maladies que les spécialistes, car ils ont fait des recherches, ils consultent les études publiques etc. Même si ils n’ont pas une compréhension globale du corps humain, sur le plan pratique, leurs connaissances sont tout aussi utiles. Il y a donc, comme le dit Phelly dans son commentaire, un train de retard dans la formation des futurs médecins. Nous sommes cantonnés à nos ouvrages durant les 6 premières années, alors que la médecine a déjà écrit plusieurs milliers de page entre la date de parution de l’ouvrage et le présent. Pour reprendre tes points :
- jusqu’où vérifier mon savoir ? Alors là j’en ai déjà discuté avec moi-même et je pense que le mieux que je puisse faire, c’est de faire des recherches au coup par coup en fonction des patients et des situations que je rencontrerai au fil du temps. Après, il y a déjà beaucoup de médecins qui se sont posés des questions, ont écrit des ouvrages pertinents, des blogs indépendants de médecins etc. à moi de trouver « des sources » pertinentes.
- quel crédit accorder au savoir que l’on nous transmet ? on rejoint un peu le premier point. Au début je crois qu’il n’y a pas trop le choix car pour avoir ses examens il faut rentrer dans le moule. Après, on peut se permettre d’être un peu plus critique et curieux.
- j’ai déjà un peu répondu dans l’introduction, mais pour compléter sur les influences, il est clair que les médecins ne sont pas plus difficiles à enrôler que les humains non médecins. Lorsque l’on voit les effets des visiteurs médicaux sur le taux de prescription d’une molécule, y’a pas à dire, on est les clients des laboratoires, alors pourquoi ne pourrions-nous pas être les clients d’autres marketeurs ?
- il me semble que les EBM ont moins d’un siècle, et depuis, tout ce qui veut être commercialisé du côté médicament doit passer par cette étape ; c’est clairement un biais catastrophique car l’argent se retrouve au centre de l’affaire ; il faut donc avoir de l’argent pour faire des preuves. Après sur ce point, je te dis les choses comme je les ressens au vu de ce que l’on m’enseigne, je n’ai pas fait de recherches approfondies sur la question.
Et puis le médecin technicien, c’est une simple constatation de la formation que j’ai suivie ces 6 dernières années. Le mot empathie rapporte des points dans les grilles de correction, mais qui nous a montré en pratique ce que c’était ? Pas de cours, pas de mise en situation, donc qui saura l’appliquer dans la réalité ?

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Par : Ludivine http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/comment-page-1/#comment-403 Ludivine Wed, 20 Apr 2011 12:44:49 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1832#comment-403 Oui, compliqué c'est peu de le dire ! D'autant plus que si nous suivons cette logique de la référence, de la preuve, toute pensée devrait avoir été au préalable confirmée par une étude avant de pouvoir être formulée. On en arrive rapidement à tourner en rond, mais comme tu le dis bien dans ta dernière phrase, ce n'est pas forcément parce que toutes les références sont citées qu'elles vont être lues par les lecteurs ; elles peuvent juste avoir un effet illusoire de fondement scientifique. Cela me rappelle une citation de Bonaventure des Périers qui disait "il vaut mieux tomber dans les mains d'un médecin heureux que d'un médecin savant". Une autre manière de reprendre ta pensée, mieux vaut tomber entre les mains de quelqu'un qui nous veut du bien plutôt que dans les mains de quelqu'un qui se contente d'appliquer ce qu'on lui a appris sans chercher plus loin.<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('403','Ludivine','Oui, compliqué c\'est peu de le dire ! D\'autant plus que si nous suivons cette logique de la référence, de la preuve, toute pensée devrait avoir été au préalable confirmée par une étude avant de pouvoir être formulée. On en arrive rapidement à tourner en rond, mais comme tu le dis bien dans ta dernière phrase, ce n\'est pas forcément parce que toutes les références sont citées qu\'elles vont être lues par les lecteurs ; elles peuvent juste avoir un effet illusoire de fondement scientifique. Cela me rappelle une citation de Bonaventure des Périers qui disait \"il vaut mieux tomber dans les mains d\'un médecin heureux que d\'un médecin savant\". Une autre manière de reprendre ta pensée, mieux vaut tomber entre les mains de quelqu\'un qui nous veut du bien plutôt que dans les mains de quelqu\'un qui se contente d\'appliquer ce qu\'on lui a appris sans chercher plus loin.'); return false;">Citer</a></div> Oui, compliqué c’est peu de le dire ! D’autant plus que si nous suivons cette logique de la référence, de la preuve, toute pensée devrait avoir été au préalable confirmée par une étude avant de pouvoir être formulée. On en arrive rapidement à tourner en rond, mais comme tu le dis bien dans ta dernière phrase, ce n’est pas forcément parce que toutes les références sont citées qu’elles vont être lues par les lecteurs ; elles peuvent juste avoir un effet illusoire de fondement scientifique. Cela me rappelle une citation de Bonaventure des Périers qui disait « il vaut mieux tomber dans les mains d’un médecin heureux que d’un médecin savant ». Une autre manière de reprendre ta pensée, mieux vaut tomber entre les mains de quelqu’un qui nous veut du bien plutôt que dans les mains de quelqu’un qui se contente d’appliquer ce qu’on lui a appris sans chercher plus loin.

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Par : Phelly http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/comment-page-1/#comment-392 Phelly Tue, 19 Apr 2011 10:58:02 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1832#comment-392 Bonjour Je suis bibliothécaire en Santé et votre billet m'interpelle. A l'heure où de plus en plus de patients se renseignent par ailleurs sur internet, est-ce que les médecins qui se satisfont des seules recommandations de sociétés savantes ne vont pas droit dans le mur? Le médecin n'est plus aujourd'hui une autorité de part son seul statut : il doit gagner son "autorité" en faisant ses preuves et en montrant à ses patients qu'il sait aller chercher des informations fiables, pertinentes et actualisées sur leur problème. J'attends aujourd'hui de mon médecin autre chose comme réponse que "la pédiatrie conseille" quand je lui demande si le lait de croissance (avec vaniline et sucre ajoutés) est meilleur que le lait de vache, pour mon fils de 14 mois. Des recherches complémentaires sur PUBMED (filtres "practice guidelines", "meta-analyisis", "controlled randomized trials") permettent d'aller plus loin que les simples recommandations franco-françaises et devraient permettre à tous les praticiens - de se renseigner sur ce qui se fait à l'étranger en terme de recommandations - de confronter ces recommandations avec les derniers résultats de l'EBM, grâce au travail indépendant de méta-analyse et de revue systématique fait par la Cochrane Collaboration. En outre, il est facile de créer des alertes mails pour recevoir les dernières informations sur un sujet. Je reconnais que tout cela prend un peu de temps. La presse médicale (indépendante) pourrait prendre le relais pour synthétiser les informations. Je ne suis pas une lectrice de cette revue, mais j'imagine qu'on trouve dans la revue Prescrire certaines informations sur ces sujets? En tout cas je suis d'accord avec les commentateurs qui pointent une faiblesse de la formation initiale des praticiens à ce sujet. Après le concours, tous les internes devraient être formés aux principes de la veille et de la recherche d'information à la source sur un sujet.<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('392','Phelly','Bonjour\r\n\r\nJe suis bibliothécaire en Santé et votre billet m\'interpelle.\r\n\r\nA l\'heure où de plus en plus de patients se renseignent par ailleurs sur internet, est-ce que les médecins qui se satisfont des seules recommandations de sociétés savantes ne vont pas droit dans le mur?\r\n\r\nLe médecin n\'est plus aujourd\'hui une autorité de part son seul statut : il doit gagner son \"autorité\" en faisant ses preuves et en montrant à ses patients qu\'il sait aller chercher des informations fiables, pertinentes et actualisées sur leur problème.\r\n\r\nJ\'attends aujourd\'hui de mon médecin autre chose comme réponse que \"la pédiatrie conseille\" quand je lui demande si le lait de croissance (avec vaniline et sucre ajoutés) est meilleur que le lait de vache, pour mon fils de 14 mois.\r\n\r\nDes recherches complémentaires sur PUBMED (filtres \"practice guidelines\", \"meta-analyisis\", \"controlled randomized trials\") permettent d\'aller plus loin que les simples recommandations franco-françaises et devraient permettre à tous les praticiens\r\n- de se renseigner sur ce qui se fait à l\'étranger en terme de recommandations\r\n- de confronter ces recommandations avec les derniers résultats de l\'EBM, grâce au travail indépendant de méta-analyse et de revue systématique fait par la Cochrane Collaboration.\r\n\r\nEn outre, il est facile de créer des alertes mails pour recevoir les dernières informations sur un sujet.\r\n\r\nJe reconnais que tout cela prend un peu de temps. La presse médicale (indépendante) pourrait prendre le relais pour synthétiser les informations. Je ne suis pas une lectrice de cette revue, mais j\'imagine qu\'on trouve dans la revue Prescrire certaines informations sur ces sujets?\r\n\r\nEn tout cas je suis d\'accord avec les commentateurs qui pointent une faiblesse de la formation initiale des praticiens à ce sujet. Après le concours, tous les internes devraient être formés aux principes de la veille et de la recherche d\'information à la source sur un sujet.'); return false;">Citer</a></div> Bonjour

Je suis bibliothécaire en Santé et votre billet m’interpelle.

A l’heure où de plus en plus de patients se renseignent par ailleurs sur internet, est-ce que les médecins qui se satisfont des seules recommandations de sociétés savantes ne vont pas droit dans le mur?

Le médecin n’est plus aujourd’hui une autorité de part son seul statut : il doit gagner son « autorité » en faisant ses preuves et en montrant à ses patients qu’il sait aller chercher des informations fiables, pertinentes et actualisées sur leur problème.

J’attends aujourd’hui de mon médecin autre chose comme réponse que « la pédiatrie conseille » quand je lui demande si le lait de croissance (avec vaniline et sucre ajoutés) est meilleur que le lait de vache, pour mon fils de 14 mois.

Des recherches complémentaires sur PUBMED (filtres « practice guidelines », « meta-analyisis », « controlled randomized trials ») permettent d’aller plus loin que les simples recommandations franco-françaises et devraient permettre à tous les praticiens
- de se renseigner sur ce qui se fait à l’étranger en terme de recommandations
- de confronter ces recommandations avec les derniers résultats de l’EBM, grâce au travail indépendant de méta-analyse et de revue systématique fait par la Cochrane Collaboration.

En outre, il est facile de créer des alertes mails pour recevoir les dernières informations sur un sujet.

Je reconnais que tout cela prend un peu de temps. La presse médicale (indépendante) pourrait prendre le relais pour synthétiser les informations. Je ne suis pas une lectrice de cette revue, mais j’imagine qu’on trouve dans la revue Prescrire certaines informations sur ces sujets?

En tout cas je suis d’accord avec les commentateurs qui pointent une faiblesse de la formation initiale des praticiens à ce sujet. Après le concours, tous les internes devraient être formés aux principes de la veille et de la recherche d’information à la source sur un sujet.

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