Commentaires sur : Vaut-il vraiment mieux prévenir que guérir ? http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/vaut-il-vraiment-mieux-prevenir-que-guerir/ Vous aider à comprendre votre médecin et mieux vivre vos problèmes de santé Sun, 14 Aug 2011 15:44:18 +0000 hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.2.1 Par : jean louis http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/vaut-il-vraiment-mieux-prevenir-que-guerir/comment-page-1/#comment-1656 jean louis Thu, 04 Aug 2011 09:05:49 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1996#comment-1656 La face obscure de la prévention : C'est une philosophie de la vie qui arrange bien la société. Prévention, en effet, rime avec modération, prudence, contrôles, et peur de la mort. Et c'est bien pratique quand on souhaite la retenue, quand veut former des citoyens sages, dépendants et timorés. (Vie du corps et vie de l'esprit ne sont pas séparés.) D'ailleurs, il y a un endroit où la modération, l'attention à soi ne sont pas les bienvenus, c'est au travail. (Misère de la médecine du travail) Est-ce vraiment notre idéal : battre le record de longévité ? Pourquoi alors les personnes âges sont-elles si mal accueillies voire mal traitées ? Cette mentalité mesquine et ce flicage de plus en plus accentués sont vraiment pénibles. Si vous voulez le savoir vraiment, je pense que vous vous apercevrez que ce que demande la grande majorité des Français, ce n'est pas de vivre 5 ans de plus, c'est d'être bien accueillie, bien traitée, bien accompagnée dans les hopitaux.<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('1656','jean louis','La face obscure de la prévention : \r\nC\'est une philosophie de la vie qui arrange bien la société. Prévention, en effet, rime avec modération, prudence, contrôles, et peur de la mort. Et c\'est bien pratique quand on souhaite la retenue, quand veut former des citoyens sages, dépendants et timorés. (Vie du corps et vie de l\'esprit ne sont pas séparés.)\r\nD\'ailleurs, il y a un endroit où la modération, l\'attention à soi ne sont pas les bienvenus, c\'est au travail. (Misère de la médecine du travail)\r\n\r\nEst-ce vraiment notre idéal : battre le record de longévité ? Pourquoi alors les personnes âges sont-elles si mal accueillies voire mal traitées ? \r\nCette mentalité mesquine et ce flicage de plus en plus accentués sont vraiment pénibles. \r\nSi vous voulez le savoir vraiment, je pense que vous vous apercevrez que ce que demande la grande majorité des Français, ce n\'est pas de vivre 5 ans de plus, c\'est d\'être bien accueillie, bien traitée, bien accompagnée dans les hopitaux.'); return false;">Citer</a></div> La face obscure de la prévention :
C’est une philosophie de la vie qui arrange bien la société. Prévention, en effet, rime avec modération, prudence, contrôles, et peur de la mort. Et c’est bien pratique quand on souhaite la retenue, quand veut former des citoyens sages, dépendants et timorés. (Vie du corps et vie de l’esprit ne sont pas séparés.)
D’ailleurs, il y a un endroit où la modération, l’attention à soi ne sont pas les bienvenus, c’est au travail. (Misère de la médecine du travail)

Est-ce vraiment notre idéal : battre le record de longévité ? Pourquoi alors les personnes âges sont-elles si mal accueillies voire mal traitées ?
Cette mentalité mesquine et ce flicage de plus en plus accentués sont vraiment pénibles.
Si vous voulez le savoir vraiment, je pense que vous vous apercevrez que ce que demande la grande majorité des Français, ce n’est pas de vivre 5 ans de plus, c’est d’être bien accueillie, bien traitée, bien accompagnée dans les hopitaux.

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Par : Marionnette http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/vaut-il-vraiment-mieux-prevenir-que-guerir/comment-page-1/#comment-1122 Marionnette Thu, 30 Jun 2011 13:56:35 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1996#comment-1122 Très intéressant... De nature raisonnable mais occasionnellement compulsive (et insécure) j'ai souvent considéré certains discours préventifs comme excessifs, moralisateurs et déprimants (oui je compense mes coups de déprime par des excès alimentaires, je sais que c'est mal mais cela remonte très loin dans mes origines). Pour une fois, ton discours ne m'a pas rebutée, car il est "soft" comme tu dis, pas moralisateur et surtout tu mets en oeuvre ce que tu recommandes, ce qui est si rare (je me souviens d'un gynéco ahurissant qui m'accueillait en se shootant à la cortisone en m'avouant que c'était à ne pas faire mais nécessaire pour continuer son boulot... tu parles d'un boulot. Puis de critiquer les "petits problèmes des femmes" de manière misogyne, et enfin de m'engueuler après m'avoir charcutée à vif parce qu'il "détestait" poser l'implanon. Une perle, quoi.) Pour en revenir au sujet, je suis touchée par ton discours mais il y a encore quelques manques: - les comportements de comsommation ne sont pas uniquement liés au discours marketing: ce discours fonctionne uniquement parce qu'on est dans une société individualiste, hédoniste (il n'y a qu'à voir le succès de Michel Onfray) et s'ancre particulièrement dans une grande fragilité psychologique (liée peut-être à cette philosophie et à la solitude qu'elle engendre). Les comportements à risques, y compris alimentaires, sont à mon sens toujours des compensations de souffrances qui ne trouvent pas de réponse adaptée (stress, dépression,...). Dans ce cas, donner un discours "préventif" ne sert souvent qu'à aggraver l'angoisse/ le sentiment d'échec de ces personnes, et donc à renforcer leur dépendance. (Je ne suis pas psy, hein, je généralise seulement un peu vite de nombreux cas de mon entourage, et même un peu le mien). - un des obstacles au changement, c'est l'environnement. Je ne me vois pas changer seule d'alimentation quand toute ma famille mangerait différemment. Je ne me vois pas non plus prendre cette décision pour les autres. En particulier lorsqu'elle requiert un véritable effort: faire du sport, cela prend du temps. Quand on bosse et qu'on a des bébés, le temps est une ressource critique. Changer de mode alimentaire est également difficile. Il ne suffit pas de convaincre les gens dans ces changements majeurs, il faut les accompagner dans la durée pour surmonter tous ces obstacles. Alors oui, faire de la prévention, je suis bien d'accord, c'est plus que nécessaire. Mais plus que dire où il faut aller, le mieux c'est d'expliquer comment. Par étapes. Afin que l'idéal devienne atteignable par TOUS et que ce ne soit pas une frustration de plus... Cela dit je suis tout à fait d'accord avec le fait que cela fait partie du rôle du médecin que d'aider à préserver la santé, et pas seulement de la "racommoder" avec des remèdes quand le mal est fait. Et que le respect du corps, si important, est une façon de penser étrangère à notre société. Allez, je vais ranger mes biscuits et boire un verre d'eau!<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('1122','Marionnette','Très intéressant...\r\n\r\nDe nature raisonnable mais occasionnellement compulsive (et insécure) j\'ai souvent considéré certains discours préventifs comme excessifs, moralisateurs et déprimants (oui je compense mes coups de déprime par des excès alimentaires, je sais que c\'est mal mais cela remonte très loin dans mes origines).\r\n\r\nPour une fois, ton discours ne m\'a pas rebutée, car il est \"soft\" comme tu dis, pas moralisateur et surtout tu mets en oeuvre ce que tu recommandes, ce qui est si rare (je me souviens d\'un gynéco ahurissant qui m\'accueillait en se shootant à la cortisone en m\'avouant que c\'était à ne pas faire mais nécessaire pour continuer son boulot... tu parles d\'un boulot. Puis de critiquer les \"petits problèmes des femmes\" de manière misogyne, et enfin de m\'engueuler après m\'avoir charcutée à vif parce qu\'il \"détestait\" poser l\'implanon. Une perle, quoi.)\r\n\r\nPour en revenir au sujet, je suis touchée par ton discours mais il y a encore quelques manques:\r\n- les comportements de comsommation ne sont pas uniquement liés au discours marketing: ce discours fonctionne uniquement parce qu\'on est dans une société individualiste, hédoniste (il n\'y a qu\'à voir le succès de Michel Onfray) et s\'ancre particulièrement dans une grande fragilité psychologique (liée peut-être à cette philosophie et à la solitude qu\'elle engendre). Les comportements à risques, y compris alimentaires, sont à mon sens toujours des compensations de souffrances qui ne trouvent pas de réponse adaptée (stress, dépression,...). Dans ce cas, donner un discours \"préventif\" ne sert souvent qu\'à aggraver l\'angoisse\/ le sentiment d\'échec de ces personnes, et donc à renforcer leur dépendance. (Je ne suis pas psy, hein, je généralise seulement un peu vite de nombreux cas de mon entourage, et même un peu le mien).\r\n- un des obstacles au changement, c\'est l\'environnement. Je ne me vois pas changer seule d\'alimentation quand toute ma famille mangerait différemment. Je ne me vois pas non plus prendre cette décision pour les autres. En particulier lorsqu\'elle requiert un véritable effort: faire du sport, cela prend du temps. Quand on bosse et qu\'on a des bébés, le temps est une ressource critique. Changer de mode alimentaire est également difficile. Il ne suffit pas de convaincre les gens dans ces changements majeurs, il faut les accompagner dans la durée pour surmonter tous ces obstacles. \r\n\r\nAlors oui, faire de la prévention, je suis bien d\'accord, c\'est plus que nécessaire. Mais plus que dire où il faut aller, le mieux c\'est d\'expliquer comment. Par étapes. Afin que l\'idéal devienne atteignable par TOUS et que ce ne soit pas une frustration de plus...\r\n\r\nCela dit je suis tout à fait d\'accord avec le fait que cela fait partie du rôle du médecin que d\'aider à préserver la santé, et pas seulement de la \"racommoder\" avec des remèdes quand le mal est fait. Et que le respect du corps, si important, est une façon de penser étrangère à notre société.\r\n\r\nAllez, je vais ranger mes biscuits et boire un verre d\'eau!'); return false;">Citer</a></div> Très intéressant…

De nature raisonnable mais occasionnellement compulsive (et insécure) j’ai souvent considéré certains discours préventifs comme excessifs, moralisateurs et déprimants (oui je compense mes coups de déprime par des excès alimentaires, je sais que c’est mal mais cela remonte très loin dans mes origines).

Pour une fois, ton discours ne m’a pas rebutée, car il est « soft » comme tu dis, pas moralisateur et surtout tu mets en oeuvre ce que tu recommandes, ce qui est si rare (je me souviens d’un gynéco ahurissant qui m’accueillait en se shootant à la cortisone en m’avouant que c’était à ne pas faire mais nécessaire pour continuer son boulot… tu parles d’un boulot. Puis de critiquer les « petits problèmes des femmes » de manière misogyne, et enfin de m’engueuler après m’avoir charcutée à vif parce qu’il « détestait » poser l’implanon. Une perle, quoi.)

Pour en revenir au sujet, je suis touchée par ton discours mais il y a encore quelques manques:
- les comportements de comsommation ne sont pas uniquement liés au discours marketing: ce discours fonctionne uniquement parce qu’on est dans une société individualiste, hédoniste (il n’y a qu’à voir le succès de Michel Onfray) et s’ancre particulièrement dans une grande fragilité psychologique (liée peut-être à cette philosophie et à la solitude qu’elle engendre). Les comportements à risques, y compris alimentaires, sont à mon sens toujours des compensations de souffrances qui ne trouvent pas de réponse adaptée (stress, dépression,…). Dans ce cas, donner un discours « préventif » ne sert souvent qu’à aggraver l’angoisse/ le sentiment d’échec de ces personnes, et donc à renforcer leur dépendance. (Je ne suis pas psy, hein, je généralise seulement un peu vite de nombreux cas de mon entourage, et même un peu le mien).
- un des obstacles au changement, c’est l’environnement. Je ne me vois pas changer seule d’alimentation quand toute ma famille mangerait différemment. Je ne me vois pas non plus prendre cette décision pour les autres. En particulier lorsqu’elle requiert un véritable effort: faire du sport, cela prend du temps. Quand on bosse et qu’on a des bébés, le temps est une ressource critique. Changer de mode alimentaire est également difficile. Il ne suffit pas de convaincre les gens dans ces changements majeurs, il faut les accompagner dans la durée pour surmonter tous ces obstacles.

Alors oui, faire de la prévention, je suis bien d’accord, c’est plus que nécessaire. Mais plus que dire où il faut aller, le mieux c’est d’expliquer comment. Par étapes. Afin que l’idéal devienne atteignable par TOUS et que ce ne soit pas une frustration de plus…

Cela dit je suis tout à fait d’accord avec le fait que cela fait partie du rôle du médecin que d’aider à préserver la santé, et pas seulement de la « racommoder » avec des remèdes quand le mal est fait. Et que le respect du corps, si important, est une façon de penser étrangère à notre société.

Allez, je vais ranger mes biscuits et boire un verre d’eau!

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Par : Un carnaval d’articles sur la prévention http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/vaut-il-vraiment-mieux-prevenir-que-guerir/comment-page-1/#comment-1052 Un carnaval d’articles sur la prévention Fri, 24 Jun 2011 17:55:57 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1996#comment-1052 [...] notre étudiante en médecine, explore “Vaut-il vraiment mieux prévenir que guérir ?” Avec sa vision particulière, vous découvrirez qu’un médecin qui fait de la prévention [...]

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Par : Ludivine http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/vaut-il-vraiment-mieux-prevenir-que-guerir/comment-page-1/#comment-1042 Ludivine Thu, 23 Jun 2011 20:38:49 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1996#comment-1042 Intéressante remarque, je m'étais déjà fait cette réflexion. Le système de garde m'apparaît également comme un paradoxe affligeant de l'état de "santé" de la médecine actuelle. Négliger la santé de ceux qui sont sensés préserver celle de leur semblables... un message qui traduit bien le manque de sens dont souffre notre société.<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('1042','Ludivine','Intéressante remarque, je m\'étais déjà fait cette réflexion. Le système de garde m\'apparaît également comme un paradoxe affligeant de l\'état de \"santé\" de la médecine actuelle. Négliger la santé de ceux qui sont sensés préserver celle de leur semblables... un message qui traduit bien le manque de sens dont souffre notre société.'); return false;">Citer</a></div> Intéressante remarque, je m’étais déjà fait cette réflexion. Le système de garde m’apparaît également comme un paradoxe affligeant de l’état de « santé » de la médecine actuelle. Négliger la santé de ceux qui sont sensés préserver celle de leur semblables… un message qui traduit bien le manque de sens dont souffre notre société.

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Par : Benjamin http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/vaut-il-vraiment-mieux-prevenir-que-guerir/comment-page-1/#comment-1036 Benjamin Thu, 23 Jun 2011 16:05:21 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1996#comment-1036 Ce n'est pas moi qui vais te dire le contraire ;-) Et effectivement, en plus de la prévention, il y a aussi trop de méconnaissances sur les aliments et produits naturels qui peuvent accompagner un traitement, ou inversement qui sont à éviter. Quel médecin sait par exemple que le pamplemousse perturbe l'absorption d'un médicament ?<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('1036','Benjamin','Ce n\'est pas moi qui vais te dire le contraire ;-)\r\nEt effectivement, en plus de la prévention, il y a aussi trop de méconnaissances sur les aliments et produits naturels qui peuvent accompagner un traitement, ou inversement qui sont à éviter.\r\nQuel médecin sait par exemple que le pamplemousse perturbe l\'absorption d\'un médicament ?'); return false;">Citer</a></div> Ce n’est pas moi qui vais te dire le contraire ;-)
Et effectivement, en plus de la prévention, il y a aussi trop de méconnaissances sur les aliments et produits naturels qui peuvent accompagner un traitement, ou inversement qui sont à éviter.
Quel médecin sait par exemple que le pamplemousse perturbe l’absorption d’un médicament ?

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Par : Shanilara http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/vaut-il-vraiment-mieux-prevenir-que-guerir/comment-page-1/#comment-1017 Shanilara Wed, 22 Jun 2011 09:51:21 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1996#comment-1017 Encore un article très pertinent ! Il est vrai que l'on constate souvent que les médecins ne font pas tellement attention eux-mêmes (il suffit de voir l'embompoint, ou l'état des dents ou de la peau, parfois) et qu'on ne se sent pas toujours encouragés dans sa propre démarche. Voire, si on est dans la logique "alcool / clope / malbouffe", on peut se sentir conforté dans son approche, après tout, le médecin SAIT, alors s'il le fait c'est que ce n'est pas si grave. Et il est sidérant de voir ne serait-ce que les réactions de l'entourage quand on s'écarte un tant soit peu de la "normale" : "mais tu ne prends pas de viande ce midi ? Mais tu vas avoir faim ! Je sais pas comment tu fais moi je ne peux pas m'en passer". Je veux dire, il ne s'agit même pas de végétarisme, simplement d'UN repas sans protéines animales ! De manière intéressante, je répondais l'autre jour aux questionnaires de l'étude NutriSanté (voilà une démarche qui pourrait mettre en lumière ce lien hygiène de vie / santé), et quand je signalais une consommation d'eau, aussitôt le système me demandait si je n'avais pas oublié un produit apéritif ! C'est idiot, mais j'ai trouvé la logique carrément tordue - y a-t-il des gens qui signalent l'eau et considèrent que le pastis ne compte pas ?.......<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('1017','Shanilara','Encore un article très pertinent !\r\nIl est vrai que l\'on constate souvent que les médecins ne font pas tellement attention eux-mêmes (il suffit de voir l\'embompoint, ou l\'état des dents ou de la peau, parfois) et qu\'on ne se sent pas toujours encouragés dans sa propre démarche. Voire, si on est dans la logique \"alcool \/ clope \/ malbouffe\", on peut se sentir conforté dans son approche, après tout, le médecin SAIT, alors s\'il le fait c\'est que ce n\'est pas si grave.\r\nEt il est sidérant de voir ne serait-ce que les réactions de l\'entourage quand on s\'écarte un tant soit peu de la \"normale\" : \"mais tu ne prends pas de viande ce midi ? Mais tu vas avoir faim ! Je sais pas comment tu fais moi je ne peux pas m\'en passer\". Je veux dire, il ne s\'agit même pas de végétarisme, simplement d\'UN repas sans protéines animales !\r\n\r\nDe manière intéressante, je répondais l\'autre jour aux questionnaires de l\'étude NutriSanté (voilà une démarche qui pourrait mettre en lumière ce lien hygiène de vie \/ santé), et quand je signalais une consommation d\'eau, aussitôt le système me demandait si je n\'avais pas oublié un produit apéritif ! C\'est idiot, mais j\'ai trouvé la logique carrément tordue - y a-t-il des gens qui signalent l\'eau et considèrent que le pastis ne compte pas ?.......'); return false;">Citer</a></div> Encore un article très pertinent !
Il est vrai que l’on constate souvent que les médecins ne font pas tellement attention eux-mêmes (il suffit de voir l’embompoint, ou l’état des dents ou de la peau, parfois) et qu’on ne se sent pas toujours encouragés dans sa propre démarche. Voire, si on est dans la logique « alcool / clope / malbouffe », on peut se sentir conforté dans son approche, après tout, le médecin SAIT, alors s’il le fait c’est que ce n’est pas si grave.
Et il est sidérant de voir ne serait-ce que les réactions de l’entourage quand on s’écarte un tant soit peu de la « normale » : « mais tu ne prends pas de viande ce midi ? Mais tu vas avoir faim ! Je sais pas comment tu fais moi je ne peux pas m’en passer ». Je veux dire, il ne s’agit même pas de végétarisme, simplement d’UN repas sans protéines animales !

De manière intéressante, je répondais l’autre jour aux questionnaires de l’étude NutriSanté (voilà une démarche qui pourrait mettre en lumière ce lien hygiène de vie / santé), et quand je signalais une consommation d’eau, aussitôt le système me demandait si je n’avais pas oublié un produit apéritif ! C’est idiot, mais j’ai trouvé la logique carrément tordue – y a-t-il des gens qui signalent l’eau et considèrent que le pastis ne compte pas ?…….

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Par : Anne-lise http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/vaut-il-vraiment-mieux-prevenir-que-guerir/comment-page-1/#comment-1011 Anne-lise Tue, 21 Jun 2011 22:16:45 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1996#comment-1011 Bonjour et Ouoihhhh pour votre article :) Non seulement je le trouve très pertinent mais en plus il mène à la "réflexion individuelle". Les métaphores que vous faites sont vraiment éloquentes. Je n'aurai pas su m'exprimer ainsi mais je rejoint totalement votre opinion :) En lisant votre article, des souvenirs de lorsque j'étais étudiante infirmière me sont revenus : Sur les bilans de fin de stage fait par l'équipe soignante à révéler un point commun à tous les stages que j'ai fait en médecine générale (il faut entendre ici : par différence avec service de psychiatrie) Ce point commun que tous ces professionnels voyaient comme négatif était que je passais trop de temps auprès des patient(e)s. Et oui, tout comme la prévention, la relation d'aide, n'a pas sa place puisque également non rentable économiquement. Malgré que ça faisait baisser ma note générale à chaque fois, je n'ai jamais réussi à faire autrement, pour moi prendre le patient dans son intégralité, c'est aussi prendre le temps de discuter. Heureusement je ne suis pas la seule infirmière à penser de la sorte mais malheureusement nous sommes bien peut à pratiquer cette fameuse relation d'aide dont la prévention fait entre autre partie ! Une autre chose frappante toujours par rapport à la relation d'aide : J'ai fait une première année d'école d'infirmière à l'assistance publique (Bichat) que je n'ai pas validé. Et bien figurez vous que en un an, nous n'avons pas eut un seul cours sur la relation d'aide alors qu'après cet échec, j'ai validé mon diplôme d'Etat d'infirmière à Maison blanche (spécialisé psychiatrie) et bien la 1ère année, nous avons eut 2 modules sur la relation d'aide !!! Ca laisse réfléchir sur la qualité de formation des hôpitaux les plus réputés non ?<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('1011','Anne-lise','Bonjour et Ouoihhhh pour votre article :)\r\n\r\nNon seulement je le trouve très pertinent mais en plus il mène à la \"réflexion individuelle\". Les métaphores que vous faites sont vraiment éloquentes. Je n\'aurai pas su m\'exprimer ainsi mais je rejoint totalement votre opinion :)\r\n\r\nEn lisant votre article, des souvenirs de lorsque j\'étais étudiante infirmière me sont revenus :\r\nSur les bilans de fin de stage fait par l\'équipe soignante à révéler un point commun à tous les stages que j\'ai fait en médecine générale (il faut entendre ici : par différence avec service de psychiatrie) Ce point commun que tous ces professionnels voyaient comme négatif était que je passais trop de temps auprès des patient(e)s. Et oui, tout comme la prévention, la relation d\'aide, n\'a pas sa place puisque également non rentable économiquement. Malgré que ça faisait baisser ma note générale à chaque fois, je n\'ai jamais réussi à faire autrement, pour moi prendre le patient dans son intégralité, c\'est aussi prendre le temps de discuter. Heureusement je ne suis pas la seule infirmière à penser de la sorte mais malheureusement nous sommes bien peut à pratiquer cette fameuse relation d\'aide dont la prévention fait entre autre partie !\r\n\r\nUne autre chose frappante toujours par rapport à la relation d\'aide : J\'ai fait une première année d\'école d\'infirmière à l\'assistance publique (Bichat) que je n\'ai pas validé. Et bien figurez vous que en un an, nous n\'avons pas eut un seul cours sur la relation d\'aide alors qu\'après cet échec, j\'ai validé mon diplôme d\'Etat d\'infirmière à Maison blanche (spécialisé psychiatrie) et bien la 1ère année, nous avons eut 2 modules sur la relation d\'aide !!! Ca laisse réfléchir sur la qualité de formation des hôpitaux les plus réputés non ?'); return false;">Citer</a></div> Bonjour et Ouoihhhh pour votre article :)

Non seulement je le trouve très pertinent mais en plus il mène à la « réflexion individuelle ». Les métaphores que vous faites sont vraiment éloquentes. Je n’aurai pas su m’exprimer ainsi mais je rejoint totalement votre opinion :)

En lisant votre article, des souvenirs de lorsque j’étais étudiante infirmière me sont revenus :
Sur les bilans de fin de stage fait par l’équipe soignante à révéler un point commun à tous les stages que j’ai fait en médecine générale (il faut entendre ici : par différence avec service de psychiatrie) Ce point commun que tous ces professionnels voyaient comme négatif était que je passais trop de temps auprès des patient(e)s. Et oui, tout comme la prévention, la relation d’aide, n’a pas sa place puisque également non rentable économiquement. Malgré que ça faisait baisser ma note générale à chaque fois, je n’ai jamais réussi à faire autrement, pour moi prendre le patient dans son intégralité, c’est aussi prendre le temps de discuter. Heureusement je ne suis pas la seule infirmière à penser de la sorte mais malheureusement nous sommes bien peut à pratiquer cette fameuse relation d’aide dont la prévention fait entre autre partie !

Une autre chose frappante toujours par rapport à la relation d’aide : J’ai fait une première année d’école d’infirmière à l’assistance publique (Bichat) que je n’ai pas validé. Et bien figurez vous que en un an, nous n’avons pas eut un seul cours sur la relation d’aide alors qu’après cet échec, j’ai validé mon diplôme d’Etat d’infirmière à Maison blanche (spécialisé psychiatrie) et bien la 1ère année, nous avons eut 2 modules sur la relation d’aide !!! Ca laisse réfléchir sur la qualité de formation des hôpitaux les plus réputés non ?

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Par : la belle bleue http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/vaut-il-vraiment-mieux-prevenir-que-guerir/comment-page-1/#comment-1007 la belle bleue Tue, 21 Jun 2011 19:41:41 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1996#comment-1007 En ce qui concerne la nutrition, je suis de plus en plus sensible au fait que les médecins ne pensent pas à demander comment on mange quand on se plaint de maux tels que l'eczéma, et bien sûr n'indiquent pas de conseils nutritionnels pour accompagner l'effet des médicaments prescrits. J'y suis d'autant plus sensible que depuis des années, je compulse régulièrement le "Dictionnaire homéopathique" de Louis Pommier (livre de Poche) qui donne des explications sur les maladies en plus des indications de traitement par médicaments homéopathiques, mais aussi très souvent des conseils diététiques destinés à accompagner la guérison et la convalescence. Bon, je suis rarement les conseils donnés, mais je sais qu'ils sont là. ;-)<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('1007','la belle bleue','En ce qui concerne la nutrition, je suis de plus en plus sensible au fait que les médecins ne pensent pas à demander comment on mange quand on se plaint de maux tels que l\'eczéma, et bien sûr n\'indiquent pas de conseils nutritionnels pour accompagner l\'effet des médicaments prescrits. \r\nJ\'y suis d\'autant plus sensible que depuis des années, je compulse régulièrement le \"Dictionnaire homéopathique\" de Louis Pommier (livre de Poche) qui donne des explications sur les maladies en plus des indications de traitement par médicaments homéopathiques, mais aussi très souvent des conseils diététiques destinés à accompagner la guérison et la convalescence.\r\nBon, je suis rarement les conseils donnés, mais je sais qu\'ils sont là. ;-)'); return false;">Citer</a></div> En ce qui concerne la nutrition, je suis de plus en plus sensible au fait que les médecins ne pensent pas à demander comment on mange quand on se plaint de maux tels que l’eczéma, et bien sûr n’indiquent pas de conseils nutritionnels pour accompagner l’effet des médicaments prescrits.
J’y suis d’autant plus sensible que depuis des années, je compulse régulièrement le « Dictionnaire homéopathique » de Louis Pommier (livre de Poche) qui donne des explications sur les maladies en plus des indications de traitement par médicaments homéopathiques, mais aussi très souvent des conseils diététiques destinés à accompagner la guérison et la convalescence.
Bon, je suis rarement les conseils donnés, mais je sais qu’ils sont là. ;-)

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Par : la belle bleue http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/vaut-il-vraiment-mieux-prevenir-que-guerir/comment-page-1/#comment-1006 la belle bleue Tue, 21 Jun 2011 19:35:52 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1996#comment-1006 Je rebondis sur le passage concernant la santé des médecins : j'ai toujours été abasourdie de voir le système des gardes de plus de 24 h et autres trouvailles pittoresques et complètement aberrantes au point de vue de la santé de celui (celle) qui est ainsi privé de repos. Sans parler des risques d'erreurs liées à l'état de fatigue.<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('1006','la belle bleue','Je rebondis sur le passage concernant la santé des médecins : j\'ai toujours été abasourdie de voir le système des gardes de plus de 24 h et autres trouvailles pittoresques et complètement aberrantes au point de vue de la santé de celui (celle) qui est ainsi privé de repos. Sans parler des risques d\'erreurs liées à l\'état de fatigue.'); return false;">Citer</a></div> Je rebondis sur le passage concernant la santé des médecins : j’ai toujours été abasourdie de voir le système des gardes de plus de 24 h et autres trouvailles pittoresques et complètement aberrantes au point de vue de la santé de celui (celle) qui est ainsi privé de repos. Sans parler des risques d’erreurs liées à l’état de fatigue.

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Par : Ludivine http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/vaut-il-vraiment-mieux-prevenir-que-guerir/comment-page-1/#comment-1000 Ludivine Tue, 21 Jun 2011 18:05:36 +0000 http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/?p=1996#comment-1000 Bonjour Danièle, la réaction de ton médecin ne me surprend absolument pas. L'enseignement médical ne s'intéresse pour l'heure pas du tout aux effets de la méditation et du yoga sur le psychisme. Pourtant, des effets bénéfiques ont été démontrés. Après, il faut aussi voir que pour que ces effets soient quantifiable, la personne qui pratique l'activité doit être assidue et le faire de manière régulière. Une séance par mois, cela n'a pas grand sens !<div class="comment-remix-meta"><a href="#" class="quote" onclick="quote('1000','Ludivine','Bonjour Danièle, la réaction de ton médecin ne me surprend absolument pas. L\'enseignement médical ne s\'intéresse pour l\'heure pas du tout aux effets de la méditation et du yoga sur le psychisme. Pourtant, des effets bénéfiques ont été démontrés. Après, il faut aussi voir que pour que ces effets soient quantifiable, la personne qui pratique l\'activité doit être assidue et le faire de manière régulière. Une séance par mois, cela n\'a pas grand sens !'); return false;">Citer</a></div> Bonjour Danièle, la réaction de ton médecin ne me surprend absolument pas. L’enseignement médical ne s’intéresse pour l’heure pas du tout aux effets de la méditation et du yoga sur le psychisme. Pourtant, des effets bénéfiques ont été démontrés. Après, il faut aussi voir que pour que ces effets soient quantifiable, la personne qui pratique l’activité doit être assidue et le faire de manière régulière. Une séance par mois, cela n’a pas grand sens !

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