Après les fêtes, voici venu le moment de la digestion “continue” et du repos bien mérité des organes, notamment du foie. C’est de lui que nous allons parler dans cet article, et plus particulièrement de ses difficultés à tenir le rythme face à des consommations notamment d’alcool dépassant ses capacités.
La cirrhose c’est quoi exactement ?
La cirrhose est une destruction partielle du foie. En pleine santé, le foie est souple, un peu de structure élastique. En cas de cirrhose ce tissu souple va être remplacé par de la “fibrose” un tissu rigide qui ne laisse rien passer en lui. Le foie dans sa tentative spontanée de guérison, va créer des ilots de nouvelles cellules saines (le tissu du foie normal s’appelle tissu hépatique) qui vont former de petits amas, donnant un aspect granuleux au foie. On parle alors de nodules de régénération hépatique.
Évidemment tout ceci a des limites et si le facteur qui a déclenché l’épuisement du foie n’est pas neutralisé, avec les mois, les années, le foie s’épuise à se régénérer sans cesse et il survient toutes sortes de problèmes qui contribuent à l’épuisement du corps tout entier.
A quoi sert le foie ?
Sans foie nous ne pouvons actuellement pas vivre. Il n’existe pas –encore?- de machinerie capable de remplacer efficacement ses fonctions.
Son rôle est indispensable au maintient du corps en vie. Il permet la fabrication de nombreuses molécules de coagulation (facteurs de coagulation) qui permettent de cicatriser les plaies. Il aide également à la digestion notamment des graisses, synthétise le cholestérol (nécessaire à la bonne communication entre les cellules, contrairement au message alarmant qui est propagé). Il fabrique également de l’albumine, une protéine à la base de l’équilibre des liquides du corps. En plus de toutes ces fabrications, il permet l’élimination des médicaments, des déchets cellulaires, de l’alcool ainsi que des autres molécules toxiques (si l’on s’empoisonne par exemple). Les hormones féminisantes sont également traitées en partie par le foie (oestrogènes). Le foie s’occupe également de mettre en réserve une partie de l’alimentation sous forme de glycogène (grosses molécules de sucre).
La cirrhose crée deux problèmes de taille pour la gestion du corps : des cellules du foie qui sont en sous-nombre (et le recrutement est franchement pas facile vu les conditions de travail…) et des obstacles à la circulation du sang dans le foie, liés aux endroits de fibrose qui compriment les vaisseaux, empêchant le sang de remonter vers le coeur. En médecine, on parlera d’insuffisance hépatocellulaire et d’hypertension portale.
Qui peut faire une cirrhose ?
La cause la plus fréquente de cirrhose est une consommation d’alcool trop grande par rapport aux capacités du corps (plus de la moitié des cas de cirrhose). Par trop grande, je veux dire qu’il n’y a pas de limite précise au-delà de laquelle le foie va dire “stop, c’est trop !”. Actuellement, on parle d’abus d’alcool lorsque l’on est à plus de 3 verres d’alcool par jour pour un homme et 2 verres/jour pour une femme ; n’importe quel alcool. Sachant qu’à partir de 4 verres bus en une fois, c’est également un coup dur pour le corps pour l’élimination.
Après l’alcool, on trouve les virus hépatiques (=qui s’attaquent au foie) B et C. Ensuite il y a une cause génétique de surcharge en fer du corps et du foie (hémochromatose). Enfin de manière moins courante, le système de défense du corps peut se retourner contre le foie (maladies auto-immunes) ; certains médicaments, mais également une surcharge en cuivre cette fois-ci (maladie de Wilson) peuvent également provoquer des cirrhoses. D’autres causes encore plus rares sont aussi responsables de cirrhose.
Comment on sait quand on a une cirrhose ?
Au début et jusqu’à ce qu’il y ait des problèmes, la cirrhose ne se voit pas. Les prises de sang restent très longtemps normales tout simplement car le corps compense, les cellules saines du foie travaillent à plein régime pour maintenir le rythme.
Néanmoins si l’on observe attentivement la personne, on peut voir des signes qui laissent à penser qu’une cirrhose se développe. On peut voir par transparence sous la peau du ventre, des veines bleues qui vont vers le nombril ; ce sont des veines qui se sont réouvertes pour “absorber” le trop plein de sang qui n’arrive plus à remonter au coeur en raison de la rigidification du foie. Toujours au niveau de la peau on peut voir de petites têtes d’épingles rouges formant de petites étoiles qui témoignent d’une dilatation de petites artères. Les plantes des mains et des pieds peuvent aussi être “trop” rouges. Si l’on palpe le foie (sous les dernières côtes à droite), on peut sentir une masse bosselée, irrégulière, mais cela suppose que la cirrhose soit bien installée et que la personne ne soit pas trop obèse.
L’absence de neutralisation des hormones féminisantes entraine une féminisation chez l’homme (apparition de seins, imprégnation progressive du corps par ces hormones), chez la femme, cela entrainera la disparition des règles et une stérilité. D’autres signes peuvent encore se manifester (ongles qui blanchissent par exemple) mais ceux-ci sont les plus fréquemment observés.
Si votre médecin pense que vous avez une cirrhose, il va vous prescrire une échographie du foie (ou éventuellement un autre type d’imagerie). Cela permettra de voir si le foie porte des ilots de régénération et des zones mortes. Lorsque l’on est alcoolique il est conseillé de faire une échographie du foie tous les 6 mois. Dans le même temps, une prise de sang permettra de rechercher l’origine de la cirrhose (car l’alcool n’est pas toujours en cause).
On risque quoi avec la cirrhose ?
La cirrhose peut évoluer de différentes manières, qui vont également varier en fonction des mesures que l’on va prendre (cf. paragraphe suivant). Soit, elle va rester stable, soit elle va dégénérer en cancer du foie, soit elle va “décompenser” c’est à dire se déséquilibrer à l’occasion de diverses agressions. Je ne vais pas rallonger l’article en parlant des complications mais si cela vous intéresse, laissez moi un commentaire en ce sens en fin d’article
Que faire en cas de cirrhose ?
Quelle que soit la cause de la cirrhose, consommer de l’alcool accélère grandement la destruction du foie. Dans tous les cas, arrêter toute consommation d’alcool est la condition indispensable pour offrir à son foie la possibilité de guérir. Certes il faut s’en donner les moyens, mais à ce stade, ce n’est plus vraiment une option et comme vous le savez, il s’agit de votre vie ; si on ne se donne pas les moyens de sauver sa vie, de quoi se donne-t-on les moyens ?
Dans le même esprit, il faut éviter tout ce qui donne du travail supplémentaire au foie et lui apporter de quoi se régénérer. Cela passe essentiellement par l’alimentation. Celle-ci doit être riche en vitamines notamment du groupe B (B1, B6, voire B9 et B12 pour ceux qui sont carencés), car l’alcool “détruit” ces vitamines. Les légumes si possibles consommés crus pour ceux qui peuvent l’être, ou cuits à la vapeur pour les autres constituent les meilleures sources de vitamines. La levure de bière en paillettes et également riche en vitamines du groupe B. Les huiles végétales crues également, ainsi que leurs sources c’est à dire les oléagineux (toutes les noix, graines de lin, graines de courge etc.). Les graisses provenant des végétaux sont de réelles alliées pour la santé.
Une fois de plus je ne saurais que vous recommander de “végétaliser” votre alimentation en vertu de la fameuse maxime d’Hippocrate “que ton aliment soit ton premier médicament”.
Au stade de la cirrhose la médecine n’a pas de solution à apporter, et d’ailleurs il faut dire qu’elle n’en a pas de miraculeuse à apporter non plus par la suite. Elle se contente de surveiller, d’apporter les vitamines qui manquent sous forme d’ampoule qui ne font que palier à une alimentation inadaptée aux besoins du corps. Elle s’occupe également de traiter les causes de cirrhose qui peuvent l’être comme dans le cas d’une cirrhose liée à un virus (hépatite B, C) etc. Les médicaments qui sont éliminés par le foie sont retirés si possible et sinon leur quantité réduite.
Si la médecine peut sembler si rébarbative quant à l’arrêt de l’alcool c’est en partie car elle a bien conscience que la guérison n’est pas possible sans l’arrêt du facteur causal. Changer sa manière de voir l’alcool, de voir la vie elle-même est la première étape et c’est l’étape primordiale.
Conclusion
La cirrhose est le plus souvent une affaire entre soi et soi, car la cause principale en est le choix d’une consommation excessive d’alcool. La médecine conventionnelle n’a dans cette affaire que des pansements à proposer, car si l’on peut penser à la transplantation de foie, il faut savoir que celle-ci n’est envisageable QUE SI la personne qui la demande ne consomme PLUS DU TOUT d’alcool depuis au moins 6 mois. De plus les foies sont très rares, et le risque de récidive de cirrhose n’est pas nul. On en revient une fois de plus à l’impératif de l’arrêt de l’alcool.
Je ne saurai que trop recommander aux personnes concernées de compter essentiellement sur elle-mêmes et sur le soutien que l’entourage peut apporter au changement. La maladie est toujours le signe de la nécessité d’une remise en question. Elle est également le témoin que nos choix de vies nous ont mené à ce présent, et que si nous voulons changer notre avenir, il faut modifier nos choix de vie actuels. Nous sommes au début de l’année, profitez-en !
Crédit photo : ulterior epicure
Merci pour ces explications !
Ecoutons notre corps oui ! Nous ne le faisons pas assez
Je pense qu’il est quand même utile de dire un mot des complications aiguës qui peuvent emailler l’évolution d’une cirrhose.
Merci pour cet article Ludivine !
Yoann
Blague d’alcoolique : Le foie dit non, la tête dit oui… Je fais confiance au plus intelligent !
mon fils a 28 ans et il boit comme un trou régulièrement et il est petit et têtu, et puis à chaque fois il fait pipi au lit lorsqu’il a trop bu.
question: Est-ce un signe de cirrhose?
ps: j’adore votre iniciative de correspondance.
Bonjour, non ce n’est pas un signe de cirrhose, c’est lié à l’effet de la bière, dont l’organisme cherche à éliminer l’eau en excès.
J’ai arrêter de boire de l’alcool complètement il y a presque 20 ans,19 pour être précis à cause d’une hépatique au foie qui ressemblais de plus en plus à une cirrhose,j’arrètait de boire pendant 3 mois et je recommencais,tout les problèmes revenais.Il y a 19 ans,je parlais avec un ami dans un bistro qui avais le même problème que moi,je lui ai dit que je ne voulais pas mourir de cela et que je voulais arrêter de boire pour toujours,lui en revanche m’as répondu qu’il continuerais,il est mort de cela 5 ans plus tard et moi j’ai appris que une goutte d’alcool pouvais endommager mon foie maintenant,je ne boit plus du tout et je suis encore bien en vie.
Bonjour, eh ben merci pour cette histoire. Une bonne décision empreinte de lucidité de votre part, félicitations
Merci pour toutes ces informations précieuses..je transmets sur facebook !
Karine
Bien parlé Ludivine!
Excellent article.
J’ai beaucoup aimé ce passage : « La maladie est toujours le signe de la nécessité d’une remise en question. Elle est également le témoin que nos choix de vies nous ont mené à ce présent, et que si nous voulons changer notre avenir, il faut modifier nos choix de vie actuels. »
Tout est dit, si l’on veut que les choses changent, commençons par changer nous-même.
Dans ce sens, durant les fêtes il vaut mieux faire la fine bouche que de faire plaisir aux autres en reprenant encore et encore et encore et encore du plat, dessert, fromage ou digestif… C’est ce que j’ai fais et aujourd’hui on peut dire que j’ai pas grand chose à éliminer, j’ai vraiment fais attention à ne pas me goinfrer…
Il est préférable de prévenir que de guérir, c’est moins douloureux…
Merci Gregory, la pensée que j’exprime dans cette fin d’article est une notion pas facile du tout à intégrer pour beaucoup de gens qui souvent préfèrent ne pas prendre de responsabilité, de peur de se voir échouer… mais ils se condamnent à coup sûr de ce fait. Conditionnés à échouer, à renoncer à exploiter le potentiel d’être et non seulement d’avoir, faible confiance en soi auto-entretenue par une société où le sentiment d’être « toujours pas à la hauteur » est bien cultivé. L’alcoolisme et les autres dépendances ne viennent pas du néant…mais la problématique est telle que seule la personne qui s’est laissée tentée peut prendre la décision inverse d’y renoncer.
Merci Ludivine pour cet article. J’ai connu une personne qui avait une cirrhose sans être alcoolique et en est morte.
Pour ma part, je ne supporte pas l’alcool et donc ne suis pas du tout tentée d’en abuser, y compris durant les fêtes. Au contraire, bien que j’en aime le goût, quelques gorgées de vin suffisent à me faire passer un après-repas somnolent et me mettre dans un état digestif proche de la nausée.
Je suis un peu agacée par l’angle choisit par cet article. Il porte un jugement de valeur sur le malade, et surtout il contribue à renforcer cette grande association : cirrhose = alcoolisme. Certe vous précisez qu’il peut y avoir d’autre cause, mais à part ce paragraphe, tout le reste de l’article envisage uniquement la cirrhose alcoolique. Dans ce cas, si c’est un message de prévention que vous voulez faire passer, faites un article sur l’alcool et ses conséquence sur l’organisme.
Si cela me face, c’est que ma soeur souffre d’une hépatique auto-immune très avancée. Quand elle explique que ses symptomes sont causés par un foie cirrhosé, son interlocuteur entend « alcoolique ». Et ce, même quand on a expliqué le mécanisme de la maladie. Une cirrhose du foie est déjà suffisamment invalidante dans la vie quotidienne, il n’est pas besoin qu’elle devienne en plus un stigmate sociale. Je ne vous reproche pas de n’avoir pas détaillé toute les cause de cirrhose, car elles sont nombreuse et comprenne nombre de maladies rares, mais simplement de contribuer à l’amalgame cirrhose = alcoolisme dans l’esprit dans l’esprit du quidam moyen, en écrivant tout votre article et os conseil dans cette optique. Une simple question de formulation peut-être ?
Bonjour plume rouillée, merci pour votre commentaire. Je vous l’accorde volontiers l’article est peut-être trop orienté sur l’alcool mais j’ai ciblé là dessus car c’est la cause la plus fréquente et que la demande d’informations me paraissait de manière probabiliste plus importante. Je n’avais pas pensé que cela puisse agacer les personnes étant atteintes par d’autres étiologies de cirrhose.
Pour l’impression de jugement sur l’alcool, je ne sais pas trop quoi vous répondre, il me semble difficile de parler des excès sans qu’il y ait des personnes qui prennent les choses pour elles, bien que cela n’était pas mon intention. En tout cas je prends bonne note de vos remarques, merci.
bonjour, Mon fils a une cirrhose du foie, IL A 48 ans, et N A JAMAIS BU UNE SEULE GOUTTE D ALCOOL DE SA VIE (ni fumer d’ailleurs)- cette maladie vient d’être détectée il y a 2 mois,,, et je suis très très inquiète aussi je regarde tout ce qui concerne cela- et même si je ne suis pas agacée comme »plume rouillée », je comprends ce qu’elle veut dire. Donc ma question est celle-ci, pourriez vous nous informer un peu plus sur cette maladie qui ne vient pas spécialement de l’alcoolisation- et ce que l’on doit faire pour lutter et faire que mon fils vive longtemps encore après mois (j’ai 68 ans)je vous en remerci, et vous remercie aussi de bien vouloir me dire ce qu’il faut manger pour ne pas augmenter le fer dans le corp car il a une grosse production de fer (bon je sais ce n’est pas trop français, mais j’espère que vous comprendrez)- sinon où trouver les régimes nécessaires à ces 2 maladies- je vous en remercie infiniment
Bon, puisque l’auteur n’a pas l’air de regarder les nouveaux commentaires sous cet article, et que je comprend bien votre inquiètude, je vais essayer de vous répondre. A ma connaissance, il n’y a pas spécifiquement de régime associé à la cirrhose du foie. Il faut juste une alimentation équilibrée. Quand la maladie s’aggrave et que les patients font de l’oedeme ou de l’ascite, il conseillé d’avoir de bon apport en protéine, pour compenser la fonte musculaire et la fuite de protéine du à l’ascite. Les malades peuvent être facilement écoeuré et avoir peu d’appétit, il ne faut alors hésiter, surtout s’ils ont perdu trop de poids, à fractionné les repas, quitte à multiplier les petites portions tout au long de la journée.
Il ne faut pas que votre fils hésite à poser ces questions aux médecins qui le suivent, surtout si ces derniers sont avare de paroles et conseil. S’il est suivi à l’hôpital, et qu’il a du mal à conserver son poids, il peut insister pour rencontrer un nutritionniste ou un diététicien.
Enfin, je tiens à vous dire : garder espoir et courage. Si la maladie qui cause la cirrhose de votre fils peut être traitée, le foie peut récupéré en partie, ou arrêter de se dégrader et continuer à fonctionné de façon correcte. La médecine à quand même des choses à proposer! N’hésiter pas à poser aux médecins (voir même à votre généraliste, si les médecins de votre fils sont innaccessibles)toutes les questions que vous vous posez, à demander toutes les explications dont vous avez besoins. C’est légitime, et normal d’insister pour comprendre cette maladie qui fait peur, c’est nécessaire pour l’apprivoiser, et trouver la force de soutenir votre fils.
Merci pour la réponse apportée
Juste une question quand la cirrhose alcoolique devient neuro est-ce ce qui explique les « yeux jaunes »?
Est-ce les dégradations neuro qui explique les douleurs et les spasmes des alcooliques que j’ai observé?
(j’ai vu aussi mais c’est psy beaucoup croire au mythe que si ils vont en cure ils auront quelque chose » hors en dehors de stabiliser leur état si ils sortent pas du dénie…
Et parfois certaines formes d’alcoolisme serait comme une auto médication de pathos mentales sous jacente de ce que j’ai compris à moins que la dépression induite ne rende parano… mais certains sont anti sociaux à la base donc (vade retro) et cumul des addictions type : jeux, THC, alcool, médoc… cursus en pénitentier et rien appris… je vais paraitre cruelle mais je les fuis et cette catégorie : aucune empathie, et ils ne comprennent qu’un rapport dominant/dominé donc n’arrêtent que si ils ont peur (pour eux même)…
Il y a un centre pas loin de chez moi, je sais je regarde j’essaie de comprendre.
Mon mari est hepatite depuis 97,il ne veut pas arreter de boir car pour linstant il se sent en forme aucun symtome mais sa minquiete,me med lui dit que son cas nest pas trop grave,alors il dit que tout va bien ,pas de traitement chez nous a lile maurice alors sa vie est foutu
Aujourd’hui j’ai appris que j’ai un nodule au foie.Apres cette lecture, je pense que je paie ma bonne vie de jeunesse bien decousue.Total rendez-vous debut decembre pour l’operation ouverte et non par intervention de sonde.Ca fait reflechir ,mais trop tard.dommage que les jeunes ne lise pas cet article.J’ai 68ans et jamais malade.A plus.
Mon père est atteint d’une cirrhose stade b9. C’était un chauffeur routier en retraite qui ne buvait pas du lundi au vendredi. Arrivé le WE il appréciait l’apéro, le vin à table et en cas d’invitations il appréciait le digestif pour la convivialité. Depuis la découverte de sa cirrhose en septembre 2013,il n’a pas touché une goutte d’alcool depuis 3 mois. comment peut on le guerrir? puis-je lui donner une partie de mon foie pour que le sien se régénère complètement??? il va bientôt avoir seulement 64 ans. J’ai besoin de mon père… Merci de votre réponse à lineperrier@neuf.fr . Très cordialement.
il ne veut pas arreter de boir car pour linstant il se sent en forme aucun symtome mais sa minquiete,me med lui dit que son cas nest pas trop grave.
Bonjour,
Mon père est atteint de cet maladie et actuellement il a de l’ascite qui faut ponctionner toutes les semaines les pieds gonflés des soucis au rein il ne sais plus marcher peu d’appétit perte de poids des démangeaisons infection pulmonaire. A quel stade en est-il??? Car les médecins nous disent rien limite en les ennuie avec nos questions.
???
Bonjour, ma mère est en phase terminal de cirrhose , la fin est horrible ,je ne la reconnais plus physiquement elle ne peut plus marchée ,des tremblements de plus en plus fréquent le cerveau se brouille de l’eau dans le corp ,j ai bien conscience qu’il ne faut pas se détruire la vie pour de l’alcool ,merci de m’avoir lu,stephaneF
Re bonjour,
Voila depuis mon premier message mon père fait une encéphalopatie maintenant je voudrai savoir ou en est-il dans la maladie car les médecins nous disent quasi rien.
le medecin m’a dit que le foie de mon mari fonctionne que 20%. càd, il a cirrhose du foie. je suis trés inquiéte je pleure jour et nuit est ce qu’il est arrivé à sa fin
Dans mon cas, ma mère à une cirrhose alcoolique . Diagnostiquée il y a 1 an suite à une chute, elle n’a pas conscience de sa maladie. Elle n’est pas malade selon elle! Elle a recommencée à boire à peine 1 mois après être sorti de l’hôpital. Elle fume beaucoup et continue de boire son Brandy a tous les jours. Elle a chutée justement hier! Encore à l’hôpital… 4 points de souture et un œil et la joue noire! Elle a refuser tout autre soin et ce même si les médecins voulais la garder sous observations. Déshydratation , malnutrition et j’en passes! Elle ne pèse que 89 lbs..a 5pi6…. Nous sommes inquiets… Qu’est-ce qui nous attends???
bonjour Ludivine.
D’après mon médecin, je dois arreté de boire mes quatre verres de vin journalier.
en effet, il craint pour mon foie qui est très volumineux
et que l’on ne peut même pas voir à l’échographie.
Ma question donc: si j’arrête de boire définitivement, mon foie retrouvera sa taille normale?
Merci pour ta future réponse et encore merci pour votre article qui m’a fait réfléchir à mon devenir.
PS: j’ai maintenant 59 ans et je suis un homme.
G une cirose du foi dps2012 , g refe un irm de controle , le verdict mon foi droit et mort le gauche et un peu fibroser , que va t il se passer pour moi
Diagnostic depuis une semaine de la cirrhose du foie, (fibroscan à 38,4KPH)Avec un DOR à 8.6, j’ai donc une cirrhose non alcoolique dismetabolique. Je suis un peu obèse, amis je ne sais pas comment maigrir car entendre : »manger moins » n’est pas acceptable !
De plus infos contradictoires sur le net: Viande, on peut? Lait, on peut ou pas?
Je ne bois pas du tout et ne fume pas du tout… Comment faire pour ne pas tomber dans les complications?
Merci.