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Jeudi 17 juillet 2014

A propos de l'auteur

Bonjour et bienvenue ! Je m’appelle Ludivine, je suis interne en médecine générale et future généraliste. A travers ce blog, j'aimerais à la fois vous transmettre l'essentiel des bases pour bien comprendre votre corps et vous aider à mieux apprivoiser la logique du monde médical.

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3 vaccins indispensables

Vous n’aimez pas les piqûres ? Une glace ou un chocolat après un vaccin utile, pourrait-il vous aider à affronter l’aiguille ? A défaut, voici la liste des 3 vaccins qui me semblent les plus importants à ce jour.

 

A. Pourquoi certaines maladies ont-elles des vaccins ?

Lorsque la maladie tue… et surtout lorsqu’elle tue pratiquement à tous les coups. C’est le cas par exemple du tétanos dont nous allons parler.

Lorsque la maladie laisse de graves séquelles par exemple les oreillons ou encore la rougeole.

Et évidemment, lorsque le “profil” du microbe responsable, permet de créer un vaccin.

B. Fabrication d’un vaccin et principe

Un vaccin c’est une préparation du corps à rencontrer l’ennemi. On injecte sous la peau des “morceaux” rendus inoffensifs, de bactérie, de virus ou de parasite selon le type de maladie. La peau étant la première barrière de défense, les cellules du système immunitaire en patrouille vont alerter le reste du corps de la présence d’ennemis. Les cellules immunitaires ne font pas la différence entre les morceaux et le microbe en entier, le corps réagit comme si il était face à une vraie invasion et va donc se mettre à fabriquer des armes spécifiques contre l’ennemi. C’est ce que l’on appelle les anticorps.

Les anticorps on en a plein contre différentes choses, on en développe un “nouveau modèle” pour chaque type de maladie rencontrée dans la vie. Malheureusement certains microbes changent très vite leur matériel génétique (ADN, ARN) ce qui fait qu’il est impossible pour le corps de réutiliser les anciens modèles d’anticorps ; il faut alors en synthétiser des nouveaux ce qui ne nous épargne pas la maladie. Par exemple, la grippe ou le rhume.

Lorsqu’il y a un vaccin, c’est que le microbe (virus, bactérie) n’est pas du genre à jouer les caméléons, ce qui permet de fabriquer des anticorps “à l’avance”. Une fois que le corps a créé son nouveau modèle d’anticorps, la formule de ces anticorps va être conservée en mémoire par un groupe de cellules immunitaires. Après le vaccin, un taux d’anticorps “de base” reste en circulation ce qui permet de connaître le statut vacciné/pas vacciné d’une personne (statut sérologique) lors d’une prise de sang.

Par la suite, si le virus ou la bactérie se retrouve dans l’organisme, le système immunitaire saura la reconnaître au premier coup d’œil et relancera la production d’anticorps afin de neutraliser l’ennemi. Le microbe étant terrassé dès les premiers instants, le vaccin vous aura permis d’échapper aux symptômes et aux conséquences de la maladie. Un miracle de la science.

C. Les 3 vaccins qui sauvent la peau… et les organes.

1. DT-Polio = diphtérie + tétanos + poliomyélite.

Ce savant mélange de bactéries et virus est le seul vaccin obligatoire en France. Il a le mérite de mélanger 3 “extraits” de bactéries + virus qui tuent et qui, à défaut, laissent des séquelles lourdes de conséquence. Le vaccin est effectué dès deux mois de vie (actuellement injections à 2, 3 et 4 mois, rappel à 16-18 mois puis 5 ans plus tard) et nécessite des rappels tous les 10 ans de vie.

La diphtérie : maladie autrefois pandémique, elle a été maitrisée par la mise en place de la vaccination obligatoire. Elle est due à une bactérie qui s’installe au niveau de la gorge sous forme d’angine qui peut devenir asphyxiante, en raison du gonflement des tissus aux alentours. De plus, cette bactérie sécrète une toxine (substance toxique) qui s’attaque principalement aux nerfs et au cœur, provoquant une paralysie mortelle par blocage du diaphragme ou un arrêt cardiaque. En somme, de bonnes raisons d’aimer ce vaccin.

Le tétanos : également dû à une bactérie, ses conséquences sont globalement les mêmes que la diphtérie, à savoir un risque de décès dans des conditions horribles. Une fois contaminé, sans traitement, le décès est inévitable. Le tétanos se manifeste par des contractions musculaires soutenus débutant au visage (trismus, paralysie de la mâchoire) puis s’étendant au reste du corps, sous forme de spasmes durant des dizaines de secondes et empêchant le moindre mouvement. La respiration étant également bloquée, le décès survient par asphyxie. Encore une maladie qu’il vaut mieux éviter.

La poliomyélite : contractée dans l’enfance ou lors de la grossesse, elle est cette fois ci due à un virus. Elle atteint également le cerveau et la moelle épinière (système nerveux central), et provoque dans sa forme la plus grave des paralysies des membres mais aussi respiratoires. Les paralysies des membres sont généralement définitives en l’absence de traitement précoce et empêchent le développement des muscles avec la croissance, empêchant souvent la marche. Les paralysies respiratoires en l’absence de traitement évoluent rapidement vers le décès.

Ces trois maladies bien qu’exceptionnelles dans les pays développés en raison de l’hygiène et de la vaccination, sont monnaie courante dans les pays en voie de développement où les moyens manquent. Pour exemple, lors d’un voyage en Inde, j’ai croisé plusieurs personnes portant des séquelles graves de poliomyélite, dont l’homme que vous voyez sur cette photo. Les muscles de ses jambes n’ont pas pu se développer en raison de la paralysie. Poliomyélite séquelle

2. Hépatite B

Voici un autre de vos futurs ennemis. Tout le monde connaît l’hépatite B ne serait-ce que par le scandale de son vaccin qui provoquerait chez certains une révélation de sclérose en plaques latente. Placé sous surveillance depuis 1994, à l’heure de la publication de la liste “nouvelle” des 77 médicaments sous surveillance accrue, le vaccin contre l’hépatite B a été libéré de ses chaines. Mais plutôt que de parler polémique, parlons réalité des faits.

Le virus de l’hépatite B est un tueur qui ne plaisante pas. Il s’attaque au foie qu’il détruit progressivement. Les traitements sont très actuellement très décevants et lorsque l’on sait que les foies à greffer se font rares, il est difficile d’être optimistes sur cette maladie. Le virus se trouve dans la salive des personnes contaminées, dans le sang, dans le sperme et les sécrétions vaginales, ce qui en fait une IST, infection sexuellement transmissible, au même titre que le VIH.

Sauf que : l’hépatite B fait pire que le VIH. Il passe encore plus facilement lors d’une relation sexuelle vaginale ou anale que le VIH, il se transmet lors des baisers contrairement au VIH, et peut survivre plusieurs jours posé sur une brosse à dents par exemple (contrairement au VIH qui a environ 20 minutes de survie à l’air libre). Il devrait donc vous inquiéter autant que le VIH si vous n’êtes pas vacciné ! Pourtant ce n’est pas le cas. Pour une raison qui m’échappe nous sommes moins alertés sur les risques, peut-être est-ce car il existe un vaccin… Mais si les campagnes de vaccination sont inexistantes, est-il bien utile d’avoir un vaccin qui sauve des vies ?

De plus, pensez à vos enfants. L’âge privilégié (mais de loin non exclusif) de contamination par le virus de l’hépatite B est entre 15 et 25 ans, que ce soit par les baisers (salive) ou le sexe (sperme, sécrétions vaginales). Alors pourquoi hésiter à vacciner vos enfants, d’autant plus qu’avant 15 ans, aucun incident vaccinal n’a été rapporté.

Lundi matin, j’ai accompagné un délégué de Sida Info Service dans un collège pour parler prévention “VIH et hépatites”. On a fait un petit sondage dans les deux classes pour savoir qui était vacciné ou pensait l’être contre l’hépatite B. Résultat entre 30 et 50% des élèves, ce qui est affolant lorsque l’on sait que la maladie est en pleine croissance en France et cause des cirrhoses, puis des cancers du foie.

Pour nous situer par rapport à quelques voisins, la France est aux alentours de 30% de personnes vaccinées. L’Allemagne est proche des 97% ce qui élimine quasiment l’hépatite B des causes de cirrhose, alors qu’en Italie, la population vaccinée est proche de zéro ce qui fait que pour un médecin, toute cirrhose en Italie est jusqu’à preuve du contraire une hépatite B.

Bonus pour la population vieillissante : si par malheur vous êtes amené un jour à vous retrouver en dialyse pour insuffisance rénale, sachez que vous serez de toute façon vacciné contre l’hépatite B dès que l’insuffisance rénale sera très avancée, avant la dialyse. Si vous l’avez fait avant, c’est déjà ça en moins… !

Enfin, pour ne rien arranger, le virus de l’hépatite B se transmet en cours de grossesse. Théoriquement, toute femme suivie lors de sa grossesse se voit prescrire une prise de sang au 6ème mois pour dépister une hépatite B. C’est la théorie et en pratique il arrive qu’un enfant naisse avec l’hépatite B, ce qui, non pris en charge, risque de se transformer en cancer du foie à 30 ans. Ce n’est pas vraiment l’avenir que l’on imagine pour ses enfants.

Donc, la vaccination contre le virus de l’hépatite B, je suis pour. Ce sera sur ce point à vous de vous responsabiliser au vu de la politique de vaccination actuelle et de le demander s’il ne vous est pas proposé. Si vous êtes adulte, faites une prise de sang avant pour savoir si vous avez été vacciné ou si vous avez déjà rencontré le virus. Si ce n’est pas le cas, vous pourrez vous faire vacciner.

3. ROR = rougeole + oreillons + rubéole.

Ce vaccin est généralement proposé vers l’âge d’un an, mais il peut être fait plus tard. Ces 3 maladies, comme vous allez voir, font de prime abord bien moins peur que les précédentes, mais elles restent dangereuses à certains moments de la vie. Elles sont souvent déclenchées pendant l’enfance et ont comme particularité de laisser des séquelles invalidantes, sans forcément tuer.

La rubéole : la plus dangereuse des 3 maladies de ce vaccin. Les jeunes filles et les femmes sont particulièrement concernées par ce virus qui est connu pour créer des malformations durant la grossesse et des avortements. Les plus importantes sont une surdité, un retard de développement du fœtus (RCIU), des malformations du cœur et des malformations mortelles (absence de cerveau, d’yeux…). Théoriquement une attention particulière est portée aux adolescentes puis aux femmes adultes afin de vérifier qu’elle ont été vaccinées en vue d’une grossesse. La vérification se fait par prise de sang à la recherche de la présence d’une vaccination antérieure ou d’un contact avec ce virus. Théoriquement toute femme devrait être vaccinée.

Les oreillons : maladie très répandue dans les pays en voie de développement (donc attention si vous ou vos enfants voyagent), cette maladie virale est surtout dangereuse lorsqu’elle touche un adulte. Elle est à l’origine de stérilités chez les hommes, et plus l’âge de la personne avance, plus les complications peuvent être diverses et sévères. D’autre part, attrapée pendant la grossesse, elle peut provoquer un avortement spontané.

La rougeole : les complications surviennent essentiellement dans les pays où les enfants souffrent de malnutrition. En France, la rougeole est souvent considérée comme une maladie bénigne pour laquelle le traitement se résume souvent à du paracétamol. Chez des enfants fragiles, elle reste dangereuse avec des risques d’atteinte du cerveau (encéphalite), des poumons (pneumonies), des intestins (diarrhées sévères) et des yeux.

D. Conclusion, perspectives.

Ces 3 vaccins restent les plus importants. Evidemment, il y a tous les autres et le suivant sur la liste serait la tuberculose, mais certaines personnes, peuvent très bien s’en passer.

Concernant la polémique “les vaccins sont-ils dangereux ?”, c’est comme pour toute chose qui rentre à l’intérieur de notre corps, le risque zéro n’existe jamais. Je ne suis pas plus renseignée que vous sur les bidouillages de certains laboratoires, mais ce qui est certain c’est que les vaccins sauvent des vies. Pour exemple, le ROR, troisième vaccin de ma sélection est celui qui doit vous apparaître comme le moins “alarmant” en terme de conséquences pour la santé. Mais n’oublions pas qu’avant l’ère de la vaccination, ces virus tuaient beaucoup d’enfants et faisaient flamber les chiffres de mortalité infantile. Aujourd’hui plus de personnes sont vaccinées, donc il y a moins de porteurs du virus, moins de personnes contaminées en somme. Le “réservoir” du virus se tarit de plus en plus, vu que la plupart des gens sont protégées par le vaccin, et c’est de cette manière que l’on arrive à faire disparaître des maladies. Si il y n’y a plus de réserve de virus dans un pays, il s’éteint ! C’est quand même extraordinaire comme perspective. Mais pour cela, il faut évidemment se faire vacciner.

Tous les vaccins dont je vous parle je les ai fait. Ce n’est pas une preuve de quoi que ce soit, si ce n’est que je ne prône pas ce dont je ne suis pas convaincue. Là, je pense que les bénéfices pour votre santé, pour celle de vos proches les plus fragiles que vous allez protéger en ne leur transmettant pas la maladie ; tous ces bénéfices m’apparaissent largement supérieurs aux risques liés à une réaction au vaccin.

De plus, la peur ne devrait pas être en mesure de jouer de rôle dans les décisions de vaccination. Je sais que certains médecins notamment généralistes déconseillent les vaccinations, ce qui me désole au plus haut point. Leurs arguments jouent souvent sur la peur ou se basent sur des connaissances que les gens auront du mal à vérifier à défaut de compréhension précise des termes. Un abus de pouvoir qui est une perte de chance pour des centaines d’enfants et d’adultes.

Soyons simples. Du moment qu’à la suite d’une vaccination, la prise de sang détecte des anticorps dirigés contre la maladie en question, de plus anciennement absents, c’est bien que le vaccin a joué son rôle d’entraineur et que la personne est protégée pour longtemps.

De votre côté, ces 3 vaccins sont-ils une totale découverte ou bien les avez-vous faits ? N’hésitez pas à relayer cet article à vos amis, si vous les sentez quelque peu « désinvoltes » concernant leur santé. En matière de prévention, tout le monde a son rôle à jouer.


Crédit photo : Coldspire, © 4designersart – Fotolia.com



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32 Réponses de “3 vaccins indispensables”

  1. [...] This post was mentioned on Twitter by Martine Desmares, L'ordonnanceoulavie!. L'ordonnanceoulavie! said: êtes-vous à jour pour les 3 vaccins les plus importants ? http://goo.gl/yEqRa [...]

  2. Maxence dit :

    Bonjour Ludivine,

    J’ai bien apprécié ton article.
    Je suis surpris par le taux de vaccination en Allemagne concernant l’hépatite B.
    En effet, je suis vacciné contre l’hépatite B et je sais qu’en France, ce vaccin est très controversé notamment pour la raison que tu as évoqué (sclérose en plaques latente).
    J’ai 21 ans et je me suis fais vacciné en 2002 à l’âge de 13ans. Es-ce que j’ai aucune malchance d’avoir des séquelles du vaccin?

    En allemagne, le vaccin est obligatoire? pour obtenir un super taux de vaccination ou juste que les gens sont moins « flippeurs »? lol;)

    Merci d’avance de ta réponse.

    Maxence RIGOTTIER

    • Ludivine dit :

      Bonjour Maxence, merci pour ton commentaire. Le taux de vaccination d’un pays dépend beaucoup de la politique publique de vaccination. Dans les années 90, la vaccination contre l’hépatite B se faisait par campagnes systématiques dans les collèges, ce qui permettait à des générations entières d’être protégés ; j’ai été vaccinée à ce moment là. En Allemagne je cite « Par exemple, la vaccination des nourrissons est la politique standard en Allemagne et, en 1996, seuls 8 % des enfants entrant à l’école avaient été vaccinés. En 2003, ce chiffre était de 81 %, 5 % supplémentaires se trouvant au milieu d’un schéma de vaccination » source SOS hépatites http://www.soshepatites.org/actu/pdf/elpa_enquete.pdf
      La politique de santé publique est puissante et lorsqu’elle s’arrête (comme en France pour l’hépatite B) on assiste à une chute drastique des initiatives parentales et une recrudescence des peurs médiatiques. Pour la sclérose en plaque, on considère qu’avant 15 ans, il n’y a pas de risque d’activation de ce type de maladie. Inutile de t’angoisser sur ce point ;) Si tu as des jeunes enfants dans ton entourage, c’est le moment d’encourager les parents à les faire vacciner, d’autant plus que pour les tout petits, des combinaisons vaccinales existent (plusieurs vaccins dans une seule piqûre). En tout cas, je suis contente de voir que tu connais les vaccins que tu as eu et pour lesquels tu es à jour ! Félicitations ;)

  3. Romain_LivresSanteDurable dit :

    Hello Ludivine,

    Ces 3 vaccins ne sont pas une totale découverte, mais j’avoue que ton rappel fait du bien.

    Je dois trouver les dates de ces dernières vaccinations…

    Romain

  4. ioshi dit :

    Merci pour cet article…

    Quand tu dis que la peur ne devrait pas être en mesure de jouer un rôle dans les décisions de vaccination… Je crois au contraire, que quelle que soit la décision qu’on prend, c’est la peur qui nous « fait choisir ». Soit on a peur de la maladie, soit on a peur de l’injection (de ce qui est injecté).

    • Ludivine dit :

      Je te rejoins sur l’idée, mais je pensais surtout à la peur que l’on nous transmet. Il est certain que l’on a toujours peur de quelque chose, la peur étant même la réaction que l’on ressent le plus facilement. Mais là où je m’angoisse, c’est lorsque je vois à quel point certains professionnels de santé sont capables de mélanger leurs idéologies personnelles à l’objectivité des résultats. Évidemment on mélange tous notre savoir à notre manière d’être, et c’est ce qui rend les connaissances et les pratiques humaines, mais si c’est la peur qui nous guide en tout, ça ne donne presque jamais des bons résultats.

      • Sam dit :

        « Mais là où je m’angoisse, c’est lorsque je vois à quel point certains professionnels de santé sont capables de mélanger leurs idéologies personnelles à l’objectivité des résultats. »

        Ces médecins peuvent aussi vous reprocher votre idéologie. Ils expliquent que soit la vaccination ne sert à rien, soit il y a un problème dans les arguments pro vaccination, études ou arguments scientifiques à l’appui. A vous de montrer que votre objectivité est basée sur des informations vérifiables. Utiliser des émotions et le dénigrement dans son argumentaire, c’est montrer qu’on n’a aucun argument scientifique, et c’est donc encourager les anti vaccination. Il serait donc de bon ton de modifier votre argumentaire et de renvoyer vers des sites spécialisés où le sujet à déjà été traité. Mais dans ce cas évitez le renvoi vers l’OMS ou l’Académie de Médecine ou la HAS, elles ont toute montré leur faillibilité.

        • Ludivine dit :

          Bonjour Sam, oui clairement on peut me reprocher ce que je reproche aux autres ; ) Je ne suis pas fermée aux critiques, je suis surtout réservée lorsque je suis en présence de personnes refusant tout dialogue sur leurs pratiques. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai été amenée à réviser mes positions sous l’effet d’un argumentaire bien mené. Sans aller vers la HAS ni l’OMS, vous pouvez trouver directement les résultats des études cliniques menées pour les vaccins dans PubMed, les résultats sont sous forme de chiffres, à chacun de les interpréter, avec les risques que cela comporte !

  5. chloé dit :

    Bonjour,
    Le virus de l’hépatite B est une MST, il ne se transmet pas avec un simple baiser.
    Pour qu’il y ai transmission, il faudrait que la salive du malade passe dans le sang d’une personne saine.

    • Ludivine dit :

      Bonjour Chloé, malheureusement non, l’hépatite B est bien une MST ou IST (changement de nomenclature depuis quelques années) mais le virus est programmé pour se propager à la moindre occasion. La bouche est régulièrement le siège de micro-lésions comme celles causées par les appareils dentaires, les aphtes, l’herpès et bien d’autres. Pour cette raison, les baisers transmettent régulièrement ce virus et même des adolescents qui n’ont pas encore eu de relations sexuelles peuvent se retrouver atteints d’hépatite B. Pour plus de détails, vous pouvez vous rendre sur le site de SOS hépatites : http://www.soshepatites.org/infos/modes.htm

  6. chloé dit :

    Pas trop de risque donc chez les jeunes enfants !
    Je conseille aux parents qui veulent faire vacciner leurs enfants, d’attendre au moins six ans, l’âge où leur propre immunité est construite.

  7. Bigre !

    mais les rappels de vaccins, tu n’as pas précisé la durée du vaccin…
    Je crois qu’il faut faire le vaccin du tétanos tous les dix ans, c’est bien ça?

    Et les deux autres vaccins? Je suis déjà vacciné contre le tétanos et l’hépatite B…. Et l’autre, je ne m’en rappelle plus…. J’ai le carnet de vaccination et je vais le voir….

    Enfin, pour finir, faudrait-il réellement vacciner des enfants de moins de 10 ans contre l’hépatite B, alors que leurs premiers « émois » commencent vers l’âge de 11, 12, 13 ans…..Ne serait-ce pas mieux d’attendre l’âge de 11 ou 12 ans pour ce vaccin ?
    Qu’en penses-tu ?

    • Ludivine dit :

      Bonjour Arnaud ! Tu as raison pour le tétanos, c’est bien tous les 10 ans, d’ailleurs il va falloir que je fasse mon rappel cette année…
      Pour l’hépatite B normalement tu es vacciné à vie. En général, on ne fait pas de rappel si la vaccination a été complète et efficace. En cas de doute sur le fait que le vaccin soit toujours actif, on peut faire un prise de sang pour voir « combien » il reste d’anticorps actifs ; le taux doit être supérieur à 10 unités. Pour le ROR c’est pareil, la vaccination est à vie. C’est bien pratique !
      Ta question pour l’âge de vaccination sur l’hépatite B est bien pensée. L’idée d’attendre est tentante, mais pourquoi attendre si on peut le faire tout de suite ? Plus les enfants sont jeunes, mieux les vaccins sont tolérés dans l’ensemble et plus ils sont efficaces. Lorsque le vaccin a été lancé on a commencé par vacciner les enfants à 12 ans environ, mais pour être sûr de pouvoir protéger le maximum de futurs adultes, le vaccin a été proposé chez les nourrissons car il y a des visites médicales obligatoires qui font que l’on peut être sûrs qu’une grande partie de la population sera vaccinée. Plus on grandit, moins on va chez le médecin… et moins on s’occupe de sa santé. Un autre avantage est le fait qu’il existe des combinaisons de vaccins compatibles entre eux pour les nourrissons, ce qui fait qu’en une injection on peut protéger contre 6 maladies (diphtérie-tétanos-poliomyélite-hépatiteB-coqueluche-haemophilus influenzae).

      • C’est justement cette injection d’autant de cochonneries à la fois qui m’a poussé à différer la vaccination contre l’hépatite B de ma petite prématurée : la voir piquée à 2 mois de vie, soit à la date de sa naissance théorique, ça m’avait fendu le cœur et j’ai préféré faire une petite pause.
        Un pédiatre m’a expliqué que plus on vaccine tôt contre l’hépatite B, plus le vaccin a de chances d’être efficace. Il va falloir que je la fasse vacciner maintenant. Elle a trois ans.

  8. Mélodie dit :

    Bonjour Ludivine,

    Je découvre votre blog avec grand plaisir, et jusqu’à la lecture de cet article étais sur la même longueur d’onde que vous, mais là ce n’est plus trop le cas. D’un autre côté ça m’a fait réfléchir une nouvelle fois sur la question, ce qui est toujours bon à prendre.
    Je ne suis pas une farouche opposante aux vaccins, mais je suis quand même assez méfiante en général et j’aimerais beaucoup avoir votre avis sur certains points (désolée, j’ai écrit un pavé :/):

    1. pour ce qui est du risque que présentent les vaccins, il me semble que vous le balayez un peu rapidement en avouant ne pas vous être renseignée spécialement mais en opposant tout de suite l’argument que les vaccins sauvent des vies.
    Pour ma part, quand je vois la liste d’effets indésirables du ROR répertoriés par Thériaque (qu’on peut consulter sur le site de la Ligue Nationale pour la liberté des vaccinations, ici : http://www.infovaccin.fr/ror-theriaque.html), je suis tout de même assez mitigée (sans même parler de la polémique mettant en relation le vaccin ROR et l’autisme aux USA). Mon fils a 3 ans. La rubéole, la rougeole et les oreillons, s’il les attrape pendant son enfance, tant mieux, il sera ensuite immunisée naturellement et ça reste des maladies bénignes durant l’enfance, dans nos conditions de vie et d’hygiène. Si à l’approche de la puberté il n’a pas chopé les oreillons, je le ferai vacciner. Mon filleul à 21 mois, et a reçu le vaccin ROR il y a qq semaines : il a eu les jambes paralysées pendant plusieurs jours suite au vaccin, et lorsque sa mère a appelé les Urgences, on lui a dit que oui, c’était un effet secondaire possible des piqûres (même pas du vaccin, juste le fait d’introduire une aiguille dans le muscle), une sidération musculaire, et que ça pouvait durer plusieurs semaines (!). Personne ne l’avait prévenu de ce risque potentiel. Bref, des risques faibles et plus ou moins graves d’un côté mais qui s’additionnent et constituent à mes yeux un risque plus grand que celui d’attraper ces maladies étant enfant. Encore une fois, on a la possibilité de vacciner plus tard, s’il le faut, avant que cela devienne réellement dangereux pour l’enfant.
    Autre chose : j’ai lu plusieurs articles sur le site de la Ligue dont je parlais plus haut (au fait, la connaissez-vous ? Et si oui, qu’en pensez-vous ?), sur le fait que la vaccination ROR massive des enfants avait un effet pervers : les enfants n’attrapent plus ces maladies, mais comme l’immunité procurée par un vaccin n’est pas parfaite (et inférieure à l’immunité naturelle), on voit apparaître des cas d’adultes vaccinés attrapant ces maladies, notamment les oreillons, ce qui, comme vous le souligniez, peut poser de gros problèmes.
    Dernière chose sur les risques : j’ai une connaissance qui a perdu son bébé de 3 mois d’une méningite, 1 semaine après la vaccination contre la méningite. Personne n’a voulu reconnaître la possibilité que cela soit lié au vaccin, ni son médecin traitant, ni ceux de l’hôpital dans lequel le bébé est décédé. Personne. Ce qui veut dire que ce cas n’est répertorié nulle part comme un effet indésirable possible du vaccin (même si ça n’est pas une certitude, il me semble que l’hypothèse aurait dû être prise en compte). Donc à partir du moment où on refuse d’envisager qu’un vaccin puisse avoir des conséquences graves, on ne peut plus se fier uniquement aux effets indésirables reconnus ou en cours d’étude.

    2. Concernant l’utilité des vaccins, et notamment dans le cas de celui du tétanos, je m’interroge beaucoup suite à diverses lectures :
    Celle-ci : http://www.infovaccin.fr/200502p16.html qui a le défaut d’être assez virulente contre les « vaccinalistes » mais dont le raisonnement me semble juste. Je résume pour ceux qui auraient la flemme de suivre le lien :
    a/la bactérie responsable du tétanos est anaérobie stricte et ne peut donc pas survivre en présence d’oxygène
    b/la toxine responsable de la maladie migre le long des nerfs
    c/la vaccination de l’anatoxine déclenche une réponse immunitaire qui a lieu dans le sang (milieu aérobie), ce qui fait qu’en fait les anticorps ne sont jamais en contact avec la bactérie, ni ce qu’ils sont censés combattre (la toxine)
    d/preuve en est que les gens ayant contracté le tétanos et ayant guéri ne sont pas immunisés contre cette maladie, ils peuvent l’attraper plusieurs fois.
    Le médecin auteur de l’article attribue la baisse du tétanos en France par les pratiques de chirurgie et l’emploi des antibiotiques.

    J’ai retrouvé peu ou prou les mêmes infos sur le site Information hospitalière, qui ne m’a pas l’air d’être anti-vaccin (http://www.informationhospitaliere.com/dico-76-tetanos.html), et l’article est curieux car il n’a pas l’air de douter de l’efficacité du vaccin tout en affirmant que « Les toxines des bacilles ne peuvent rencontrer les anti-toxines du vaccin, car ces dernières se déplacent dans le plasma sanguin, alors que les toxines se servent des nerfs pour se déplacer. »
    Quand à l’article sur Wikipedia, il est encore plus curieux puisqu’il met en cause le médecin cité plus haut en disant « Par exemple le Dr Meric [2] nie l’efficacité de la vaccination en falsifiant la physiopathologie du tétanos. Il prétend que l’anatoxine (qui voyage notamment via le système sanguin et le système lymphatique) ne peut rentrer en contact avec la toxine (qui voyage notamment dans les axones, mais pas uniquement, sinon le tétanos généralisé ne pourrait pas exister). », tout en n’indiquant dans la partie sur la physiopathologie que la migration le long des nerfs moteurs comme mode de propagation de la toxine. Bon, je sais que wiki n’est pas la source la plus fiable, mais cela me semble assez révélateur du mode de pensée qui prévaut en France à propos de la vaccination : on est tellement convaincu que c’est nécessaire et efficace qu’on va se contredire soi-même plutôt que d’admettre que, peut-être, dans certains cas, non, ce n’est pas efficace, ou pas nécessaire, ou même complètement inutile, voire plus risqué que ce que l’on veut combattre.
    (je précise que lorsque j’ai eu connaissance du cas du bébé mort d’une méningite dont je parlais plus haut, ma réaction a été de me dire : pfff, n’importe quoi, c’est une coïncidence. Avec le recul, je n’en suis plus si sûre.)

    3. Connaissez-vous le film « Silence, on vaccine » (on peut le trouver sur youtube), qui bien que tirant un peu trop sur le pathos par moment offre des pistes de réflexions intéressantes à mes yeux ? Qu’en pensez-vous ?

    Désolée pour la longueur de ce commentaire. :/
    Et aussi : vous voulez bien être mon médecin ? ;)

    Merci pour ce blog !

    Mélodie

    • Ludivine dit :

      Bonjour Mélodie, merci pour ce « pavé » très intéressant. J’ai bien pris note de votre commentaire qui m’interpelle beaucoup. Je ne connais pas les sites auxquels vous faites référence, mais leurs arguments ont le mérite de faire réfléchir et de me donner envie de faire des recherches plus approfondies sur la question. Je répondrais à vos questions en détails lorsque mes recherches seront plus abouties :)

  9. coco dit :

    Bonjour,
    à aucun moment n’est abordé « le risque vaccinal » ni la source des résultats ! Et la qualité de l’immunité obtenue par les vaccins par rapport au fait d’avoir effectivement eu la maladie. Tous les médecins même pro vaccins m’ont dit qu’effectivement l’immunité était moins bonne si elle est obtenue par vaccin. Le problème également des campagnes massives de vaccination est que le virus ne circulant plus, les personnes immunisées ne risquent-elles pas de perdre leur immunité par manque de mise en contact (qui réactive la mémoire immunitaire) ? Il n’est pas tenu compte des profils des personnes, du type de population, on ne peut pas avoir la même approche sanitaire selon les parties du monde, ce qui est vrai en Afrique sur certaines populations ne le sera pas en Europe, ils n’ont pas lutté contre les mêmes maladies et leur système immunitaire n’a pas été sélectionné comme le nôtre. Bref la rougeole ne repéèsente pas partout la même dangerosité. De même que l’on ne soigne pas toutes les personnes de la même manière selon leur terrain. Certains vaccins sont des virus atténués (rougeole) on n’est pas à l’abri d’un pb à la vaccination. On met souvent en avant les risques liés à une maladie (je pense à la rougeole, les oreillons) mais le plus souvent les risques étaient ridicules (du moins en France et sur notre population) et ne justifiaient pas des campagne de vaccinations massives. Quelques enfants faisaient de fortes rougeoles, entraînant des hospitalisations et parmi ces hospitalisations la plupart en ressortait sans aucunes séquelles, les risques de séquelles voire de décès étaient très rares (alors que le risque vaccinal n’était pas nul, je rappelle que le vaccin contre la rougeole est un virus vivant atténué donc non à l’abri de mutation). Nous sommes dans une société où l’on ne prend plus le temps d’être malade, les enfants n’ont pas le droit de construire leur immunité…Pour l’anecdote, je ne voulais pas faire vacciner mon fils contre la rougeole et la rubéole puis ma pédiatre à finit par me convaincre, j’avais accepté pour la rougeole seulement (le vaccin contre la rubéole n’est absolument pas justifié) bref, il a faillit être hospitalisé, c’est ma pédiatre elle même qui me téléphonait le we pour suivre régulièrement l’évolution…elle m’a dit plus tard que finalement elle avait eu pas mal de problème avec ce vaccin plus que ce que les chiffres annonçaient, je lui ai alors demandé qui donne les chiffres ; réponse :  » les labos » !!!Bref ma fille a eu la rougeole, naturellement ça s’est très bien passé et elle n’a pas besoin de faire de rappel…sauf si tout le monde est vacciné, elle est donc mise en danger par les campagnes de vaccinations ! ou plutôt mises sous dépendance des vaccins ! ? C’est un peu comme l’histoire de Monsanto au niveau de l’agriculture !

    • Ludivine dit :

      Bonjour Coco, je me permets de vous renvoyer vers cet article : http://l-ordonnance-ou-la-vie.com/la-source/ en réponse à vos remarques tout à fait justifiées. J’avais rédigé cet article selon les données fournies par mes ouvrages de médecine. Le contenu de cet article est donc le discours tenu aux futurs médecins. Je reparlerai des vaccinations dans un prochain article, après des recherches personnelles cette fois-ci, car je vois que le sujet fait débat.

  10. coco dit :

    Ps : Je pense que sur certaines maladies que l’on connaît bien il vaut peut-être mieux « guérir que prévenir », la rougeole, les oreillons, la rubéole ne jouent pas dans la même cour que le tétanos par exemple, les risquent ne sont pas du tout comparables.

  11. darmeos dit :

    Je voudrais juste remettre deux trois choses en place.

    En ce qui concerne la salive, le risque n est que théorique voir inexistant hors cas bien specifiques.

    La charge virale du contaminé doit etre explosive pour que la salive puisse contaminer et ce n est qu au moment de la primoinfection que cekla se passe.
    Théorique car aucun test n a abouti et a conclus a la possibilité d une transmission par la salive..

    l OMS a d ailleurs reconnu qu il n y avait aucun lien demontré entre la relation hepatite b et salive.

    Les risques réels sont relations sexuelles, transfusions, injection (toxicomanie). Le lait maternel est reconnu comme un risque potentiel.

    Les sources de ce que je dis vont de hepatite info service,SOS hepatite, hopital Purpan a toulouse, mon gastro qui est egalement hépato, sida info service et ma mere qui a ete durant 30 ans en contact a edouard rist avec les sidaiques et les malades atteints d hepatites.

    • Ludivine dit :

      Bonjour Darmeos, merci pour les précisions. Il est vrai que le risque salivaire est rare, et possible dans des conditions spécifiques en tout début d’infection. Pourtant j’ai déjà eu connaissance de deux cas chez deux couples d’adolescents qui s’étaient contaminés par cette voie, par le biais de SOS hépatites. D’où la mention dans l’article ;)

      • darmeos dit :

        oui effectivement lors d une charge virale importante et surement avec presence de sang ou de muqueuses tres abimees.Mais pour qu au pire une salive soit contaminante, il faudrait un taux viral depassant les 10000 ui/l et encore la presence de sang ne serait pas a exclure.
        Exemple une porteuse chronique ou porteur chronique n a plus de risque de transmission salivaire.Maintenant il faudrait reellement connaitre l historique de ces deux couples. Suffit qu il y ait eut primo infection d un coté ou l autre.en tt cas il est important de ne pas minimiser les risques mais il y a des niveaux de la maladie a ne pas ignorer pour bien cerner ces risques.

  12. janic dit :

    la polémique vaccin ou pas n’est pas prête de s’arrêter! Il est tout de même assez exceptionnel de lire une toubib reconnaissant ne pas avoir étudier les vaccins par l’autre coté de la médaille. Le blog de Sylvie Simon, qui dénonce en permanence les aprioris, les dangers des vaccins, surprend après cet article faisant la promotion des vaccins obligatoires et aussi des autres.

  13. Bonjour,

    Où est le second article sur les vaccins ? Merci.

    Et par rapport au BCG, que conseillez-vous ? Il me semble qu’il est décrié même par les pro-vaccins…

    • Ludivine dit :

      Bonjour, je n’ai pas encore rédigé l’autre article, car je n’ai pas le temps pour le moment de faire une recherche de fond sur le sujet. Concernant le BCG il présente un intérêt uniquement si il y a des conditions de vie à risque, est-ce le cas ?

  14. Nous partons nous installer au Maroc avec mon mari, donc je suppose que vous allez dire que ce sont des conditions de vie à risque ?

  15. menfin dit :

    Comment peut-on indiquer apprécier le bog de Sylvie Simon (anti-vaccin notoire) et dans le même temps recommander les vaccins? Quel grand écart…

  16. gerard lemoine dit :

    BONJOUR ,

    sans méconnaitre les vaccins et les médicaments ,

    ( je suis retraité de sanofi ) , personne n’est obligée de se faire vacciner

    sauf pour les vaccins ci-apres ,

    Vaccinations obligatoires et vaccinations recommandées

    Les vaccinations obligatoires sont les suivantes :

    contre la diphtérie et le tétanos : seule la primo vaccination avec le 1er rappel à 11 mois est obligatoire ;

    contre la poliomyélite : la primo vaccination et les rappels sont obligatoires jusqu’à l’âge de 13 ans ;

  17. gerard lemoine dit :

    ispositions légales

    En Belgique, les autorités fédérales dressent annuellement un calendrier vaccinal de base. A ce jour, seul le vaccin contre la poliomyélite est obligatoire. Il doit être enregistré à la commune.

    D’autres vaccinations sont vivement recommandées.

  18. Margot dit :

    Comme l’explique très bien certains commentaires les vaccins ont très souvent des effets secondaires importants bien que toujours niés par l’industrie pharmaceutique. De plus certains sont tout à fait inutiles, l’exemple le plus frappant concernant le tétanos car, et bien sûr les marchands de vaccins ne vous le diront pas, même si vous avez la malchance d’attraper le tétanos, vous n’êtes pas immunisé! Dit autrement vous pouvez vous faire vacciner tous les 2 ans si vous voulez et avoir le tétanos entre 2 vaccinations. Ne soyez pas triste, le Dr Neveu dans les années 50 (région de Rochefort) et à sa suite le Dr Fumeron et bien d’autres soignaient le tétanos avec du chlorure de magnésium, la polio de la même manière et ne perdaient aucun de leurs patients. Quand Delbet et Neveu ont souhaité que cela se sache, l’Académie de Médecine a dit : on préfère développer les vaccins! renseignez-vous!!!

  19. Marie dit :

    Bonjour,

    Merci pour cet article il a fortement retenu mon attention, surtout concernant le vaccin de l’Hépatite B. En effet, je souhaite exercer le métier d’infirmière, qui nécessite plus que jamais d’effectuer le vaccin. Cependant, j’ai développé la maladie de Basedow il y a quelques années (elle est aujourd’hui traitée et « endormie »). Je suis donc un peu inquiète car j’ai cru comprendre qu’il y avait une corrélation entre ce vaccin et les maladies auto-immunes pour les personnes ayant développé une sclérose en plaque.
    Sachant qu’une cousine est malade, je ne sais quoi penser. Tout naturellement je me suis tourné vers mon médecin généraliste, pourtant très aux faits des maladies endocriniennes, mais il ne s’est pas risqué à prendre parti.
    J’aimerai donc avoir votre avis? Est-ce-que je risque de mettre ma santé en danger? Je crois de toute façon que je n’ai pas le choix, mais je souhaite simplement savoir à quoi m’attendre.

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