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Samedi 4 octobre 2014

A propos de l'auteur

Bonjour et bienvenue ! Je m’appelle Ludivine, je suis interne en médecine générale et future généraliste. A travers ce blog, j'aimerais à la fois vous transmettre l'essentiel des bases pour bien comprendre votre corps et vous aider à mieux apprivoiser la logique du monde médical.

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Asthme : l’essentiel

RespirerL’asthme est une maladie qui touche les poumons et les intestins. De plus en plus de personnes sont asthmatiques, que penser face à ce phénomène ? Dans cet article je vous explique clairement comment fonctionne l’asthme, à quoi servent les médicaments que l’on prescrit et ce que l’on peut faire en plus pour améliorer l’état de santé des organes touchés.

Victimes de l’asthme

L’asthme est une maladie des pays industrialisés. Dans les pays dits “en voie de développement” il est très peu présent. Ainsi, l’asthme a commencé à toucher de plus en plus de personnes à partir de 1850 [1] pour atteindre aujourd’hui entre 6 et 10% des adultes [2] et jusqu’à 35% des enfants ce qui est beaucoup.

Comme vous le constatez il y a un certain nombre d’asthmes qui disparaissent avec l’âge, particulièrement lors de l’adolescence. L’envolée de l’asthme semble venir de la modification de notre environnement et de l’évolution de notre alimentation (voir en fin d’article pour les changements de mode de vie).

Fonctionnement du poumon

Poumons et trachéeJ’avais déjà parlé du fonctionnement des poumons dans un article sur l’œdème aigu du poumon. Mais pour faire un rappel adapté à l’asthme, voici un petit schéma à gauche des poumons, à droite des alvéoles.

Les poumons sont constitués par deux systèmes principaux : les bronches qui sont les tuyaux dans lesquels l’air circule et les vaisseaux qui entourent toutes les bronches et récupèrent l’oxygène de l’air. Plus on s’enfonce dans le poumon et plus les bronches diminuent de taille comme les branches d’un arbre. Tout à la fin les bronches sont très fines, on les appelle alors bronchioles puis elles se terminent en un petit sac bosselé (alvéole pulmonaire) dont la surface extérieure est recouverte de vaisseaux sanguins qui forment un maillage ; un peu comme les filets qui entourent les pommes de terre par exemple. L’oxygène passe de l’alvéole au maillage de vaisseaux pour aller se fixer sur les globules rouges (érythrocytes).

En plus de ces deux éléments les bronches sont entourées des muscles qui permettent de varier le flux d’air qui passe.

Comment créer une crise d’asthme ?

Il y a deux types de crises d’asthme. Soit les poumons respirent quelque chose qui irrite et déclenche la crise, soit la crise se déclenche sans qu’il y ait eu quelque chose de respiré. Comment définir ce “quelque chose” ?

L’asthme peut être déclenché par de toutes petites particules qui flottent dans l’air comme :

  • - des poussières (qui contiennent des acariens, sortes d’araignées microscopiques)
  • - des pollens (arbres, fleurs)
  • - des moisissures (champignons microscopiques)
  • - des poils d’animaux (chat surtout, souris, rat, chiens…)
  • - des insectes (comme les cafards !)

Toutes ces particules sont appelées “allergènes”.

L’asthme peut aussi être déclenché par des aliments et des additifs ajoutés dans les produits “prêts à consommer”.

Dans d’autres cas, l’asthme se déclenche sans particule, mais par réflexe dans certaines situations comme :

  • - lors d’un effort physique (sport)
  • - en hiver (les poumons réagissent à l’air froid)
  • - les stress (choc émotionnel)
  • - le tabagisme passif

Cela vient du fait que les poumons des asthmatiques sont toujours sur le qui-vive. Ils sont enflammés en permanence (inflammation chronique), un peu comme une casserole de lait sur le feu qui serait toujours prête à déborder à la moindre augmentation de température ! Certains médicaments que l’on donne tous les jours dans l’asthme (corticoïdes inhalés) servent à faire diminuer la “température” des poumons (l’inflammation) ; en quelque sorte on les endort pour qu’ils ne réagissent pas !

Les autres médicaments que l’on donne tous les jours (bronchodilatateurs de longue durée d’action) servent à maintenir les muscles des bronches bien ouverts pour que l’air puisse mieux circuler. Pour imager, ces médicaments laissent les fenêtres ouvertes pour une bonne aération des poumons.

Ça se passe comment une crise d’asthme ?

Chambre d'inhalationLors d’une crise d’asthme, 4 événements importants surviennent au niveau des poumons. Visuellement la personne qui fait une crise d’asthme n’arrive plus à respirer. Elle s’étouffe. On entend des sifflements qui viennent des poumons ; c’est l’air qui a du mal à passer. A la fin de la crise, la personne a des crachats épais et blanchâtres.

Si vous voyez une personne faire une crise d’asthme, il faut essayer de voir si elle a ses médicaments avec elle (souvent une petite bombe comme sur la photo). Si la situation ne s’améliore pas, appelez le SAMU (15 sur le téléphone).

1. Broncho-constriction : pendant une crise d’asthme les muscles des bronches vont se contracter. La contraction des muscles va bloquer le passage de l’air et provoquer la sensation d’étouffement. L’air ne peut plus sortir des poumons, n’y y entrer.

2. Production de mucus : en même temps, les bronches vont se mettre à sécréter plein de mucus, un liquide un peu visqueux qui permet en temps normal de nettoyer les poumons. Le mucus est habituellement sécrété en petite quantité, puis est “balayé” par de minuscules cils qui se trouvent dans nos bronches vers le haut avant d’être avalé puis digéré. En cas de crise d’asthme l’organisme se sent agressé, donc il produit beaucoup de mucus pour tenter d’évacuer l’envahisseur.

3. Œdème bronchique : associé à cela, les vaisseaux qui irriguent tout ce qui se trouve autour des bronches sont mis en alerte. Ils vont permettre l’arrivée des cellules immunitaires vers les poumons, ainsi que tout le matériel nécessaire pour défendre l’organisme. Toute cette arrivée se traduit par une sortie des cellules immunitaires des vaisseaux vers les bronches, créant un œdème, c’est à dire un gonflement lié aux cellules immunitaires et autres outils nécessaires. Ce gonflement participe également à rendre la respiration difficile.

4. Hyper-réactivité bronchique : la crise d’asthme témoigne de ce que l’on appelle l’hyper-réactivité bronchique : en d’autres termes, les bronches des personnes asthmatiques sont “plus sensibles” et ont la caractéristique de réagir de manière plus forte que celles des non asthmatiques. Un peu comme face à une araignée, certains sursautent, surpris de la voir, d’autres vont se mettre à crier en la voyant. Les bronches des asthmatiques se mettent directement à crier, alors que les bronches d’une personne non asthmatique vont simplement déclencher une petite toux ou aucune réaction.

Remodelage bronchique

Plus il y a de crises d’asthme et plus les poumons subissent un véritable entrainement sportif. Les muscles des bronches deviennent de plus en plus puissants et cela a pour conséquences des crises d’asthme de plus en plus violentes vu que les muscles freinent plus fortement le passage de l’air dans les poumons. De la même manière les cellules qui fabriquent le mucus grossissent et deviennent de plus en plus productives. En plus de tout cela les poumons se rigidifient avec le temps (fibrose) en raison de l’épuisement du corps à cicatriser les blessures entrainées par les crises d’asthme.

Peut-on mourir de l’asthme ?

Oui. Lorsque l’on fait une crise d’asthme les tuyaux des poumons (bronches) se referment brusquement. L’air ne passe plus si bien et on étouffe. L’urgence est alors de forcer les muscles des poumons à se relâcher. Pour cela on utilise des médicaments comme la ventoline (bronchodilatateur) ou encore atrovent (anticholinergique) qui vont forcer les muscles des poumons à se relâcher.

Il est aussi important que la personne qui fait la crise ne cède pas à la panique car cela entretient la contraction des muscles.

Que faire de plus que prendre les médicaments ?

Le fait que l’asthme soit une maladie des pays industrialisés fait soupçonner l’environnement et l’alimentation comme responsables de cette envolée subite. Changer son mode de vie quand on a de l’asthme peut permettre de se passer des médicaments. Bien entendu le plus difficile est de maintenir les bonnes habitudes dans le temps, mais ce qui est encourageant, c’est qu’il y a des solutions efficaces !

L’arrêt du tabac est la première mesure à prendre car la fumée irrite les poumons et augmente les crises d’asthme.

L’alimentation est également importante, elle fait partie des éléments qui ont été modifiés au cours du dernier siècle. Les produits laitiers (lait de vache, yaourts, beurre, fromages) et le gluten (présent dans le blé et ses dérivés dont la farine) sont les deux catégories d’aliments qui irritent le plus les intestins ; les rendant perméables à des molécules qui ne devraient pas aller dans le sang mais qui s’y retrouvent. Toute ceci entraine une réaction de tout le corps (inflammation) qui se répercute également sur les poumons. De manière plus générale dès que vous avez une maladie “inflammatoire”, l’arrêt de ces deux types d’aliments améliore l’état de santé. Testez pour vérifier par vous-même !

En testant ces trois principes sur 1 mois vous devriez déjà pouvoir observer une belle amélioration de votre santé. Vous avez une expérience personnelle de l’asthme, n’hésitez pas à partager votre témoignage dans les commentaires afin d’améliorer les connaissances de tous les lecteurs :)

Bibliographie :

[1] Dr Seignalet – l’alimentation ou la troisième médecine

[2] Epidémiologie de l’asthmeIRDES

Crédit photo :

UnchiwaiMagpiebessieIonique – Netter



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Reader Feedback

23 Réponses de “Asthme : l’essentiel”

  1. Mars Caron dit :

    Merci Ludivine,

    est se que manger crue peut améliorer la respiration,dans mon cas j’ai tendance à paniquer,donc de la misère à respirer dans ses moments.

  2. Nestor dit :

    Bonjour,
    J’invite les lecteurs à creuser la piste du sélénium, en inhalation (pas en complément à ingérer). Donc via un inhalateur – nébulisateur. voir le Dr Klinghardt pour une référence médicale.
    http://www.forum-melodie.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=13&t=2503 (témoignages forum).
    Nestor

  3. divita dit :

    lol Ludivine relisez le début de votre article : « de plus en plus de personnes asthmatiques sont asthmatiques »

    bien cordialement
    michel

    PS je peux collaborer dans ce style si vous le voulez par exemple : de plus en plus de malades sont malades, attention l’hiver vous pouvez vous refroidir… je plaisante …
    merci pour vos articles

  4. Mely dit :

    Bonjour Ludivine

    Je confirme vos informations concernant le lien entre PLV (produits laitiers de vache), gluten et asthme. Je suis asthmatique depuis environ 15 ans, et sous traitement (corticoïdes 2 fois par jour, théoriquement à vie) depuis 2005. Après l’éviction des produits laitiers (passage du végétarisme au végétalisme) il y a 1 an et demi, j’ai vu une nette amélioration au niveau de la sphère ORL. Je tombais beaucoup moins souvent malade et surtout le moindre rhume ne dégénérait pas en bronchite systématique.
    Depuis 7 à 8 mois maintenant, je mange sans gluten (et beaucoup + cru, je ne sais pas à quel point c’est lié) et j’ai enfin pu arrêter mon traitement quotidien. Cet été j’ai pu le supprimer totalement pendant plusieurs mois. Avec le froid, j’ai dû le reprendre de temps en temps, mais je suis beaucoup moins dépendante qu’avant, et j’apprécie !

    Merci pour cet article, car si j’étais convaincue par les bienfaits de mon changement d’alimentation, je ne savais pas du tout quel mécanisme était en jeu. Et j’aime bien comprendre comment les choses fonctionnent. :)

  5. gahu dit :

    Je vais essayer de faire passer un message optimiste. J’ai eu de l’asthme toute mon enfance, adolescence et une partie de la vie adulte.
    Enfant le seul traitement que j’ai eu était de la méprophylline (méprobamate + théophylline) : une « cochonnerie » oubliée : google ne trouve que 4 résultats !.
    J’ai découvert la ventoline dans les années 80…
    J’ai subi 3 désensibilisations dont la dernière après mes 40 ans a plutôt bien fonctionné (acarien).
    Une règle : diminuer l’allergène en aérant la chambre, housse anti acarien (?).
    J’ai arrêté le symbicort et n’utilise quasiment jamais la ventoline.
    Par contre je bois du lait et mange du fromage et du pain bio sans avoir de crise d’asthme. Donc…

    • Ludivine dit :

      Bonsoir Gahu, merci pour votre retour d’expérience. « Donc… » je crois sentir dans votre conclusion que vous n’êtes pas convaincu par la piste des produits laitiers et du gluten. Ce n’est pas une formule magique, nous avons tous des organes de sensibilité différente. Proposer des solutions qui marchent sur de nombreuses personnes me semble indispensable. Dans le cas de l’asthme, commencer par changer l’alimentation peut permettre d’éviter de passer par la case médicamenteuse ou désensibilisation, qu’en dites-vous ? Amicalement :)

  6. Alexandra dit :

    L’asthme peut énormément diminuer après une désintoxication des métaux lourds (mercure notamment, dont le sélénium est l’antidote… ce qui est cohérent avec l’action anti-asthmatique de cet oligo-élément).
    Les allergies respiratoires et dermiques (souvent associées à l’asthme) diminuent également.
    L’ « environnement », c’est la pollution.
    Les métaux lourds en font partie, et leur impact est largement sous-estimé en France, dont les « autorités » nient ce problème joyeusement.
    Alors que la désintoxication se pratique couramment dans une liste innombrable de pays (où le mercure est par ailleurs interdit dans les soins dentaires).
    Les vaccins contiennent aussi du mercure (thiomersal), conservateur bon marché utilisé sans vergogne par l’industrie pharmaceutique à la place de produits un peu plus onéreux, mais… inoffensifs.
    etc.
    Courage !

    • Ludivine dit :

      Merci Alexandra pour cette information dont j’avais déjà entendu parler. En revanche, n’étant absolument pas compétente sur le sujet, je préfère ne pas conclure. Je n’ai jamais eu l’occasion de tester ou de prescrire de tels protocoles de détoxification. Quelle expérience en avez-vous ?

  7. briagenn dit :

    Je ne suis pas une spécialiste mais je remarque que je fais bien moins de crises d’asthme depuis que j’ai stoppé net les produits industriels aux colorants et additifs (donc je cuisine à tout va) drastiquement diminué ma conso de farine blanche et pâtes non complètes, régulé ma conso de yaourts et fromages, et surtout arrêté le bol de lait de vache du matin.

    Avant je faisais beaucoup de crises d’asthme face à des allergènes alimentaires ou saisonniers (pollens de merdouille !), si je faisais du sport ou que j’avais un fou rire… J’avais pourtant bénéficié d’une désensibilisation au primaire mais bon il faut croire que ça ne fonctionne pas toujours.
    Depuis c’est un peu différent, je fais encore quelques crises malheureusement, mais elles sont directement liées à l’air froid, un effort physique, ou aux crises de rires mais je n’ai plus de crises suites aux repas et rien que ce petit truc me change la vie ^_^

    J’ai discuté de l’éventualité de faire une nouvelle désensibilisation pour les pollens qui me causent des crises mais mon médecin généraliste dit que c’est stupide et en gros que cela ne marchera pas :/

  8. gahu dit :

    Posté parLudivineBonsoir Gahu, merci pour votre retour d’expérience. « Donc… » je crois sentir dans votre conclusion que vous n’êtes pas convaincu par la piste des produits laitiers et du gluten. Ce n’est pas une formule magique, nous avons tous des organes de sensibilité différente. Proposer des solutions qui marchent sur de nombreuses personnes me semble indispensable. Dans le cas de l’asthme, commencer par changer l’alimentation peut permettre d’éviter de passer par la case médicamenteuse ou désensibilisation, qu’en dites-vous ? Amicalement :)

    On ne risque pas grand chose à vérifier si la suppression de lait de vache et du blé diminue l’asthme d’un individu donné. Mais je ne serais convaincu que par des études scientifiques. Dans mon cas perso, un peu de lait de vache et de fromage de brebis + du pain : pas d’ asthme mais une rhinite traitée par corticoïdes nasaux.

  9. Blackbird dit :

    Bonjour,

    en ce qui concerne l’éviction des produits laitiers et du gluten, avez vous des références d’études qui montrent un effet de la suppression?

    Pour les produits laitiers, c’est vrai que notre alimentation en comprend beaucoup plus qu’avant, en revanche le gluten est un aliment de base depuis très longtemps…

    Merci pour vos articles

  10. Sylva dit :

    Bonjour Ludivine,

    Asthmatique depuis toujours, je souffre d’intolérances alimentaires liées aux produits laitiers (lait de vahce principalement, allergie au lait de soja en parallèle). Vivant avec mes parents et n’ayant pas voix au chapitre concernant la préparation des plats, je souffre régulièrement de problèmes digestifs et intestinaux.
    Je souffre également de rhinite de manière chronique ; je sécrète énormément de mucus et cela donne un effet « rhume » au quotidien (comme le disait récemment un ami, il ne m’a jamais vue sans rhume). Est-ce que ce serait lié à mon asthme et mes intolérances alimentaires ? Me suffirait-il de diminuer les produits laitiers pour voir une diminution de mes sécrétions de mucus? Celles-ci sont vraiment handicapantes au quotidien…et je ne sais plus quoi faire…
    J’ai remarqué également que plus mes intolérances sont importantes (la quantité de produits laitiers que je peux absorber au quotidien diminue d’années en années), plus j’ai de crises d’asthme pour pas grand-chose (parfois marcher en rue me fait avoir des crises…), y a-t’il un espoir que je puisse, en bannissant les produits laitiers au maximum, de ne plus souffrir autant de mon asthme dans quelques années?

    Merci de votre attention et pour vos articles également :)

  11. Olive verte dit :

    Bonjour Ludivine,

    je me suis permis de recopier le témoignage de Mely dans ce lien :
    http://forum.doctissimo.fr/sante/asthme-bronchite/asthme-bpco-alimentation-sujet_149596_5.htm

    où je comptabilise les témoignages négatifs, mitigés ou positifs des asthmatiques qui arrêtent produits laitiers, gluten, (parfois aussi le maïs), ou parfois uniquement gluten (témoignages surtout anglosaxons). Témoignages recueillis dans la presse écrite, sur le net, et dans quelques ouvrages.

    Tous les liens, dates, sources des messages sont donnés, que chacun puisse vérifier.

    La dernière fois que j’ai fais un décompte des effets de cette alimentation, ça a donné ça :

    à ce jour, 116 messages comptabilisés :
    - 77 cas de réussite franche
    - 3 cas d’échecs francs
    - 36 cas de réussite partielle

    Pour les réussites franches, plusieurs témoignages avec plusieurs années de recul.

    Soit :
    66 % de réussite franche (disparition à quasi disparition des crises)
    31 % de réussite partielle (diminution nette des crises)
    3 % d’échecs nets

    Ce niveau de réussite est très très rarement atteint en médecine.
    Comme vous le dites, la meilleure façon de le vérifier est d’essayer.
    PS : ça ne peut par contre faire revenir en arrière un emphysème ou une dilatation des bronches.

    Pour blackbird : j’espère que Ludivine ne m’en voudra pas d’être critique, mais il y a dans le monde médical en général (sauf exceptions, comme ici)un paradigme tacite : un changement d’alimentation ne peut être curatif.
    Alors trouver un budget pour lancer ce genre d’étude … On peut attendre longtemps !

    Néanmoins, il faudra que ce soit fait un jour pour que ce conseil : essayer d’exclure ces aliments pendant quelques mois pour voir les effets, soit proposé spontanément par les médecins, qui ne seront mis en confiance que dans ce cas.

    La méthodologie de ce type d’étude est complexe aussi : une étude sur l’alimentation ne peut être réellement faite en double aveugle, il faut trouver une méthodologie qui reste significative d’un point de vue scientifique.

    C’est possible (façon de constituer les groupes, tirage au sort randomisé, etc.) mais ça ne rentre pas pour l’instant dans le cadre des budgets prédéfinis pour la conduite d’études cliniques, et les principaux prescripteurs d’essais cliniques (dans les CHU en France) sont à mille lieux de s’intéresser à cette approche.

    D’ailleurs : qui ici, parmi les médecins présents serait prêt à travailler en ce sens : aboutir à un essai clinique sur les liens entre asthme et arrêt d’aliments non allergènes ?

  12. abraham@érythème noueux dit :

    Mais je ne serais convaincu que par des études scientifiques. Dans mon cas perso, un peu de lait de vache et de fromage de brebis + du pain : pas d’ asthme mais une rhinite traitée par corticoïdes nasaux.

  13. Alex dit :

    Bonjour,
    J’avais un cousin qui; depuis son enfance, souffrait d’asthme. Il a eu la chance d’habité prés d’une mine de sel qui été spécialement aménagé à des fins thérapeutiques. A l’age adulte,grace à cette thérapie, il été guérit. Je me rappelle ma tante qui chaque jour; après son travaille récuré la maison pour que son fils respire mieux et qu’il n’aie pas des crises d’asthme.Heureusement, maintenant on a des possibilités de maintenir nos maisons saines,grâce à la vapeur. En utilisant les nettoyeurs vapeur,on fait disparaître les microbes,les acariens et autres petites bêtes microscopiques de nos maisons.Sans aucun produits chimiques. Essayez et vous n’allez pas regretter! En plus,vous économiser vos forces,vos argent et votre temps!

  14. mzada dit :

    Bonjour,

    Connaissez vous la methode Gerset ,cette methode permet la suppression complete de l asthme dans 90% des cas
    Voici le site:http://asthma-reality.com/glossaireF.htm

  15. Olive verte dit :

    @ abraham@érythème noueux :

    et oui, beaucoup de monde attend une étude scientifique à ce sujet. Pour réaliser un protocole pertinent, adapté (tirage au sort randomisé de 3 groupes, tous représentatifs de la population générale, consensus de meilleurs traitements existants pour les 3 groupes, un groupe avec alimentation sans modification, un groupe avec un type de changement alimentaire réputé sûr pour la santé, un autre du type que celui dont je parle, intervention de psychologues ou assimilés pour permettre aux gens de s’engager vraiemnt dans ces alimentations et de suivre correctement les traitements, etc.), c’est environ 800000 euros. Vous avez ?
    Je précise que dans bcp d’études qui paraissent dans la presse scientifique médicale, plusieurs recommandations scientifiques très basiques ne sont pas respectées,pourtant dispendieuses et largement financées. C’est, sur ce type de sujet, plus une question de mode du moment, que de réel bénéfice scientifique.
    Pour la méthode Gesret : pourquoi pas, mais je me rappelle avoir lu qq témoignages d’accidents, à prendre avec prudence, et il faut être très sûr du praticien à qui le cou est confié.

  16. Dede dit :

    Bonjour,

    « La méthode de Jacques Gesret et la vitamine D3 ! »
    Sur moi cela fonctionne pour le moment.
    Je désire souligner qu’il faut contacter un praticien de la méthode, pas n’importe quel ostéopathe.

    Pour ma part, ma gratitude va vers Mr. Gesret, pour avoir lutté et continué son combat afin de faire connaître sa méthode de lutte contre le faux asthme. Grâce à lui je recommence à espérer continuer ma vie sans m’enchaîner à des médicaments dont les effets secondaires apportent toujours des maux, parfois pis que le mal pour lequel on s’est soigné avec.

    Je ne prétends pas que les médicaments sont inutiles, mais leur but est d’aider le corps à lutter le laps de temps durant lequel il est faible.

    Pour partager avec d’autres personnes qui vivent le même cauchemar, leur dire de chercher comme moi, les inciter à chercher eux aussi ailleurs, comme je l’ai fait.

    Je me présente : André, je suis biologiste, avec un doctorat, actuellement enseignant et donc je suis cartésien, rationnel. Pourtant depuis longtemps je cultive la modestie, car je suis convaincu que nous ne connaissons pas tout.
    J’ai 57 ans, en bonne forme physique, je n’ai jamais fumé … et là soudain ! Drôle de réveillon, le 1er de l’an un accès d’asthme sévère (asthme diagnostiqué tel par mon docteur après radio et prise de sang indiquant des Ige très élevé, plus de 200 …) avec du mal à inspirer -paniquant pour celles et ceux qui partagent cette horrible expérience avec moi.
    Durant plus de 5 semaines j’ai dû souffrir en devint supporter ces dypsnées, ce retour d’asthme qui s’était fait oublier pendant plus de 10 ans. Sous Symbicort 200 à la demande … me voila me disais-je sous médicament à vie. Et le pire, c’est que mes doses : 1 le matin et 1 le soir, parfois 3-4 dans une journée, ne m’apportait presqu’aucun soulagement.
    En outre d’autres raisons de devenir triste en lisant tous les effets secondaires,
    et en plus le fait que plus on prend de médicaments, plus on en a
    besoin = une drogue donc … Une bouffée quotidienne d’un bronchodiliatateur d’action brève finit par diminuer l’effet du médicament et on a besoin
    d’une dose accrue pour atteindre le même résultat parce que l’on
    développe une tolérance au médicament. C’est tout le mécanisme de la nicotine … moi qui n’ai jamais jamais fumé (ni bu) et qui suit lucide sur les dangers de l’addiction.

    J’ai été chercheur, alors j’ai cherché … et je suis tombé sur un article paru dans Nexus Magazine n°43 mars (avril 2006 – Asthme guérison avec la méthode Gesret), puis interpellé j’ai cherché sur le net.

    Alors, après quelques hésitations je me suis dit pourquoi pas et j’ai cherché un ostéopathe formé à la méthode près de chez moi. J’avais de la chance, il y en avait un et il m’a accordé un rv très rapidement. Il s’est révélé être très compétent. Séries de manipulations et je sors de cette 1ère séance avec conseil de porter une talonnette à mettre dans mes chaussures sous le talon de mon pied droit pour ré-hausser mon bassin déséquilibré, talonnette que je devrais porter toute ma vie. (… je le souligne à celles et ceux qui auront le bonheur comme moi de voir leur état s’améliorer que même si c’est à vie OK, c’est un bien minuscule prix à payer et sans aucun effet secondaire …).

    Après ce 1er rv je ressentais un petit mieux se faire un jour après, je rêvais de faire partie des 90% de cas à qui cette thérapie posturale avait permis de vaincre ces symptômes d’asthme. La semaine qui suivait je devais partir en camp de ski à la montagne.
    Je n’ai pas attendu d’être lundi, car ne devant prendre le Symbicort qu`à la demande, j’en ai d’abord réduit la prise le 2e jour du rv en ne le prenant que le soir (au lieu d’un le matin et un le soir).

    J’ai appris que certains évènements traumatiques peuvent voir des résultats pathos se manifester environ 7 ans après. Or j’ai pris un coup frontal sur mon casque de moto par une porte de garage qui n’était pas complètement levée. J’aurais donc peut-être à ce moment traumatisé certaines vertèbre cervicales ? Mon organisme aurait compensé, mais j’ai ensuite dû rajouter de petits stress, qui en s’accumulant ….

    Depuis plus de 3 mois plus aucun médicaments. Le temps me dira si ce que je ressens en ce moment s’avèrera durable, mais je peux vous affirmer que je suivrais ses conseils sur mon hygiène posturale. Je suis si heureux d’être ainsi sans médicaments …

    Je suis convaincu, et ce en tout lucidité, que l’amélioration de mon état asthmatique est bien le résultat de mes 4 séances, mais j’ai encore cherché à savoir comment faire pour aider ce qui a été catalysé par ces bons praticiens de la méthode de Jacques Gesret.

    En cherchant justement je suis tombé sur plusieurs résultats scientifiques des plus curieux concernant la vitamine D, notamment la vitamine D3 que nous synthétisons quand notre peau est exposée au soleil. En bref des études médicales démontreraient que la vitamine D3 fait diminuer les symptômes de l’asthme, et le préviendrait à des doses de près de 1000 UI.

    En résumé (Publication : 17 mai 2010, source en fin citation): «

    L’incidence de l’asthme et de l’atopie augmente dans les pays industrialisés. Des données récentes suggèrent le rôle important de la vitamine D dans le développement pulmonaire fœtal, l’homéostasie des T régulateurs et la fonction du muscle lisse bronchique. Une session était consacrée à l’état de l’art sur le sujet.

    L’hypothèse hygiéniste prévalait ces dernières années pour expliquer l’augmentation de l’incidence de l’asthme : la moindre exposition infantile aux infections déséquilibrerait la balance Th1/Th2. Une autre conséquence des modifications de notre mode de vie est une plus grande fréquence de la carence en vitamine D (2/3 de la population aux États-Unis). La vitamine D a un rôle qui n’est pas limité au métabolisme osseux. Il est estimé que 3 % des gènes ont un élément de réponse à la vitamine D dans leur région promotrice. La vitamine D régule la différenciation des cellules alvéolaires de type II et l’alvéolisation pulmonaire fœtale. Elle est également impliquée dans le développement des voies aériennes proximales et distales. La carence in utero en vitamine D dans un modèle animal est associée à un phénotype myogénique des voies aériennes et le développement d’une hyperréactivité bronchique dans la descendance. Il existe une association entre la sévérité de l’asthme et la concentration sanguine de vitamine D chez les enfants. Sur le plan immunologique, la vitamine D est essentielle au développement et au maintien des lymphocytes T régulateurs. Ces lymphocytes ont un rôle essentiel dans la tolérance antigénique. Elle restaure la sensibilité aux corticoïdes des lymphocytes T des patients corticorésistants mesurée par la production d’IL-10. In vitro, sur les cellules musculaires lisses bronchiques, elle inhibe la prolifération cellulaire et l’activité de NF-kB induite par la stimulation des cytokines inflammatoires. Ces données justifient la conduite des études cliniques sur l’intérêt d’une supplémentation en vitamine D chez les patients asthmatiques.

    Rédaction : Émilie Catherinot, service de pneumologie, hôpital Foch, Suresnes. ATS session A10 — Vitamin D and the lung : emerging concepts. L’auteur déclare ne pas avoir de conflit d’intérêt relatif à l’exposé présenté, mai 2010.

    Source : American Thoracic Society International Conference, Louisiane, Nouvelle-Orléans, États-Unis 14-19 mai 2010. Le contenu de ces comptes rendus a été réalisé sous la seule responsabilité de leurs auteurs garants de l’objectivité des données et de leur présentation.«

    J’avoue que j’adore être dehors et être au soleil. Or depuis depuis janvier chaque fois que je suis au soleil je sens mes gênes inspiratoires s’atténuer, jusqu’à disparaître un moment. Ne serait-ce pas parce que ma peau fabrique à ce moment plus de vitamine D3 ?
    Une vitamine, ce n’est pas un médicament, et je me suis dit essayons.
    Alors lundi 17 mars j’ai été m’acheter de la vitamine D3 à la pharmacie, dose de 400 UI et en prend une. Résultat = juste un petit mieux, mais le doute demeure en moi sur l’effet psychologique, donc je me dis lucidement que ce n’est pas concluant. Pourtant quand je suis au soleil je vais mieux !?.Mercredi 19 mars, ayant réfléchi sur l’absorption (il y a des oligo-éléments, des vitamines qui peuvent parfois ne pas être absorbée par notre organisme s’ils ne sont pas véhiculées par d’autres …. pensons au calcium indispensable à la reconstruction de nos os dont l’apport quotidien dans notre alimentation sans la présence de la vitamine D ne sert à rien …), je me suis tourné vers une vitamine D3 biologique, et ai été acheté des gouttes (400 UI par goutte) d’un mélange diététique, la DH102 – VITAMINE D3 (www.diet-horizon.com) et ai commencé par 4 gouttes le matin et 4 gouttes le soir (deux gouttes contenant 400 UI), donc 1600 UI.
    Dès jeudi l’effet s’est fait sentir. Pour ne pas désillusionner j’ai attendu jusqu’à dimanche. Cela fait donc 4 jours que je me suppléments avec 2000 UI de vitamine D3 et il n’y a aucun doute: je n’ai plus que de temps en temps un petit sentiment de blocage, mais vraiment tout petit.

    Je vais devoir patienter pour me sentir totalement rassuré, vivre 5-6 mois sans avoir de rechute ! Pour se faire je surveille mes postures et conserve ma talonnette de 3mm dans mes chaussures … je prends aussi 3 gouttes d’émulsion de vitamine D3 (1200 UI le matin et 1200 UI le soir, donc 2400 UI par jour). Il n’y a rien d’astreignant quand on pense aux dangers de prendre des médicaments, c’est une hygiène de vie … celui d’un individu responsable de lui-même, et je peux me balader, partir en voyage sans médicaments, sans inhalateurs.
    Je sais aussi que je peux recourir à une autre séance au besoin.

    De tout mon coeur MERCI. Oui, merci à tous les praticiens qui avec Jacques Gesret oeuvrent à libérer des gens comme moi. Une belle boule de reconnaissance dans mon coeur va vers eux.

    Et vous qui comme moi vivez en ce moment ce que j’ai vécu, cette atroce sensation de manquer d’air, il n’y a rien à perdre que d’essayer même si une Omerta du silence fait que souvent on entend dire: « Cela se saurait si cela fonctionnait ! »
    Laissez-moi vous rappeler le scandale sur l’ulcère de l’estomac et des antiacides enrichissant les firmes pharmaceutiques et la bactérie Helicobacter pylori ! En 2005, la découverte de cette bactérie a été bâillonnée, car 70 à 80% des ulcères sont occasionnées par elle. En effet pour les ulcères dûs à Helicobacter pylori, une prise de deux antibiotiques pendant sept à quinze jours accompagnée de la prise d’un inhibiteur de la pompe à protons (IPP), médicament qui diminue la sécrétion acide de l’estomac, devaient suffire.
    Or les antiacides sont à prendre à vie !
    Fouchtra, cela me rappelle la méthode Jacques Gesret et les inhalateurs contre l’asthme.

    Allez-voir ici pour plus de détails :
    1) [fr.wikipedia.org]
    2) [www.snv.jussieu.fr]

    Alors MERCI Mr. Gesret, tout mon respect va vers vous et vos collaborateurs. Je vous admire pour votre ténacité dans la lutte contre ce titanesque lobby pharmaceutique. Pour moi, pas de doute, je le sens dans mon corps, dans cet air qui me caresse mes bronches à chaque fois que j’inspire, vous m’avez sauvé. Cela me demandera de pratiquer une hygiène posturale quotidienne toute ma vie, je l’accepte sans problème. Et pour moi en tout cas, il y a pas photo entre le choix de devenir esclave de médicaments de plus en plus forts (ils sont parfois je le sais et l’accepte, mais …), de plus en plus avec des effets secondaires dangereux, ou juste adopter et s’appliquer à une hygiène posturale, c’est-à-dire finalement conserver ma lucidité sur le fait que je demeure pour une grande part par mes actes et choix, maître de ma santé. C’est scientifique et non pata-scientifique, n’en déplaise à certains bornés.

    André

  17. Hello friends, its impressive paragraph on the topic of cultureand completely defined, keep it up all the time.

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