Je me suis récemment posée cette question devant l’évolution des messages sur l’alimentation. Avec la tendance “écologique” qui se fait de plus en plus jour, l’urgence de changer nos habitudes, de réduire les émissions de CO2 etc. j’entends de plus en plus souvent un message totalement inattendu par rapport à l’histoire de nos cultures : réduisez votre consommation de viande. Partant de cet effet de surprise, pourrait-on à l’extrême devenir végétarien sans risque pour notre santé ?
1. Être végétarien, qu’est ce que cela implique dans la pratique ?
Être végétarien, cela veut dire ne plus manger de viande, ni de poisson. Certains conservent les crustacés, d’autres non, mais tout le monde est d’accord sur le point que viande et poisson : non. Alors, est-ce difficile ? A la maison, pas vraiment, si vous gérez les courses ou pouvez influer sur les menus, pas de souci ! Le seul problème que vous allez rencontrer est : le restaurant. Beaucoup de restaurants ne proposent pas le moindre plat chaud sans viande ni poisson. Sélectionner un restaurant, nécessitera que vous étudiez la carte à l’avance ou bien que vous expliquiez au serveur votre problème. Avec de la diplomatie, rien n’est impossible. Au pire, invoquez une raison médicale (conseil : dites que vous avez une insuffisance rénale et que vous ne pouvez pas manger de viande ni poisson, ce qui est partiellement vrai), a priori le serveur ne cherchera pas plus loin, si c’est médical, il ne peut pas vraiment vous condamner…
2. Je ne risque pas d’avoir des carences si je deviens végétarien ?
Sur ce point, je dois dire qu’il y a divergence entre mes cours et ce qui semble être dans la réalité. Nos livres de cours, relativement simplifiés pour notre compréhension, ne sont pas très détaillés sur l’alimentation. Le problème, étant que par la suite, peu de médecins s’y intéressent spontanément, ils vont donc garder les a priori qu’ils ont eu par le biais de leurs cours, sans chercher plus loin. En conséquence, bon nombre de médecins pensent qu’une alimentation végétarienne = carences multiples… et bon nombre de citoyens, pensent la même chose !
Être végétarien n’entraine pas de carences en quoi que ce soit… si vous avez pris soin d’apprendre quelques règles de base : savoir ce qu’on mange et comment remplacer ce qu’on ne mange plus. En pratique, ce n’est pas si compliqué.
Première erreur à ne pas faire : ne pas remplacer ce qu’on ne mange plus !
Si vous décidez de tenter cette expérience d’arrêter de manger viande et poisson, il va falloir remplacer les protéines animales que vous n’avez plus, par des protéines végétales tout simplement. Et sans le savoir, ces protéines végétales, vous les consommez déjà, sans savoir qui elles sont. Il y a donc des repas où sans le savoir vous mangez des protéines végétales + animales, ce qui ne présente pas un grand intérêt pour votre corps, voire peut fatiguer vos organes à la longue.
Les protéines végétales sont les légumineuses. Il s’agit de toutes les plantes comestibles pour lesquelles le fruit est enveloppé dans une coque, telles que les lentilles, pois chiche, haricots, flageolets, petits pois, fève, soja. Peut-être en appréciez-vous déjà quelques unes. Dans la cuisine végétarienne, les viandes et poissons sont donc remplacées par ces produits et les différentes variétés disponibles sont loin de limiter les créations culinaires. De même les céréales (riz, blé, seigle, orge etc.) contiennent également des protéines végétales, vous avez donc l’embarras du choix.
Deuxième erreur : penser qu’être végétarien crée une carence en fer
Cette idée, très répandue chez les médecins, l’est beaucoup moins chez les végétariens. Pourtant, elle n’a pas lieu d’être, car la consommation d’œufs et de produits laitiers continue, ce qui représente une source de fer. De plus, les sources de fer sont vraiment très nombreuses dans la nature !
Les légumineuses et les céréales sont riches en fer (soja, lentilles, fèves, sésame, millet, avoine par exemple), ce qui valide largement leur utilisation dans le remplacement des viandes et poissons sans risque de carence, car consommées quotidiennement. Les fruits et légumes sont pour la plupart des sources de fer, ainsi que le gingembre et le cacao.
Concernant les femmes enceintes, végétariennes ou pas, leur taux de fer est surveillé, souvent bas pour d’autres raisons que l’alimentation, et elles seront facilement supplémentées ; il n’y a donc aucune incompatibilité entre végétarisme et grossesse… sous réserve bien entendu que la grossesse soit médicalement suivie pour veiller à son bon déroulement.
Attention néanmoins à éviter de consommer vin/alcool ou thé/café lors du repas ou après, cela diminue la capacité du corps à absorber le fer (chélation du fer) ; que l’on soit végétarien ou non… Accompagnez plutôt votre repas d’une source de vitamine C, pour augmenter l’absorption du fer par vos intestins.
Troisième erreur : penser que l’iode va manquer en l’absence de poisson
C’est une autre question que l’on peut se poser en faisant le choix du végétarisme. Par chance, l’iode ne se trouve pas que dans les poissons et de manière surprenante, la plupart des produits marins ne contiennent pas plus d’iode que les produits terriens.
En premier lieu si les crustacés ne sont pas exclus, vous pourrez vous fournir en iode par ce biais. Sinon, l’œuf contient également de l’iode (un œuf par jour quel que soit sont taux de cholestérol est tout à fait possible), les fruits et légumes (ananas frais, haricots, lait entier pour les plus riches en iode) ainsi que… les algues ! Le manque d’iode est donc un faux problème dans le végétarisme.
3. Ok, pas de risque pour la santé, mais il y a-t-il un intérêt pour la santé à arrêter viande et poisson ?
Cette question est encore quelque peu débattue dans mon esprit. Certes, je n’ai pas trouvé d’inconvénient médical à devenir végétarien, mais existerait-il un intérêt pour notre corps à se passer de viande et poisson ?
Sur le plan budgétaire, l’intérêt est clairement de pouvoir faire des économies, la viande et le poisson de qualité coûtant chers alors que les lentilles et autres légumineuses achetées en vrac, étant bien moins chères, faciles à conserver pendant des mois et tout cela, pour le même effet dans notre corps !
Sur le plan de la santé, mes diverses lectures, pas toujours scientifiques, mais plutôt tirées des expériences vécues de leurs auteurs, semblent toutes aller dans le même sens : on tombe moins malade lorsque l’on est végétarien. Cette constatation m’a quelque peu déroutée, car je ne vois pas vraiment le lien entre viande/poisson et maladies. Puis, j’ai pensé à deux choses :
- première constatation : si on ne mange pas de viande ni de poisson, on mange plus de légumes, de fruits et de légumineuses. Or, ces aliments sont bien plus riches en vitamines et minéraux, indispensables au bon fonctionnement du système immunitaire. Partant de ce postulat, une partie de cette meilleure résistance des végétariens pourrait être expliquée par un système immunitaire mieux armé, plus agressif et efficace vis à vis des envahisseurs tels que virus, bactéries etc. D’autre part, cela leur confèrerait un meilleur entretien cellulaire, car les vitamines et minéraux permettent toutes les fonctions de réparation, protection (cofacteurs) donc un corps en “meilleur état”.
- seconde constatation : viande / charcuterie (poissons je ne sais pas) sont associés aux maladies cardio-vasculaires, cancers et obésité notamment en raison de leur richesse en graisse. Ce postulat est clairement prouvé par de multiples études. Arrêter d’en consommer revient alors logiquement à abaisser son risque de développer ces maladies qui abaissent largement la qualité de vie, et sa durée. De plus, s’en suit une perte de poids non négligeable.
A partir de ces deux paramètres, il y a de mon point de vue un grand intérêt à se passer de viande et de poisson.
4. Devenir végétarien : un choix pour sa santé ?
Les végétariens ne sont généralement pas devenus végétariens pour leur santé… mais pour celle des animaux. Leur discours est que la nutrition des humains n’excuse pas la mort et le sort cruel réservé aux animaux qu’ils soit terriens ou aquatiques. Refuser de manger de la viande ou du poisson, c’est refuser de participer à ces morts gratuites. Si nous partons du fait que se passer de viande et de poisson n’entraine aucun risque pour la santé, oui, nous pouvons dire que la mise à mort de ces animaux devient carrément inutile.
Je pense que vous avez probablement dû voir ces reportages clandestinement tournés et qui dénoncent l’élevage en batterie, le manque de soin des animaux, leur alimentation totalement déstructurée et leur croissance anormale. En tant que médecin, je n’ai pu m’empêcher de noter les multiples pathologies créées chez ces animaux. C’est pour moi de l’ordre de la maltraitance physique : ils ne peuvent pas bouger à leur guise, et développent donc de l’arthrose, des rhumatismes, des douleurs osseuses probables, sans parler de la peur et du stress constants dans lesquels ils se trouvent, vu que leurs conditions de vie sont tout sauf naturelles. De plus, leur alimentation inadaptée doit leur causer des problèmes de transit, des pathologies dégénératives en raison des multiples apports en antibiotiques, hormones de croissance et j’en passe qu’ils reçoivent.
Laisser souffrir des animaux de maladies que l’on soigne chez les humains et qui bénéficient de milliards d’euros de budget, ne m’apparaît pas comme une attitude très responsable de la part de l’Homme. Cela revient à infliger aux autres ce que l’on refuse pour soi.
5. Viande et autopsie, une histoire vécue
Durant l’été de ma cinquième année, un ami en stage dans le service d’anatomopathologie, m’a invitée à participer à des autopsies médicales. Il s’agissait de patients décédés à l’hôpital, et pour lesquels la cause du décès était un peu mystérieuse.
Passé la période où je me demandais si j’allais faire un malaise ou non (finalement ce fut non), je me souviens avoir été marquée par deux éléments : les outils utilisés pour l’autopsie étaient les mêmes que ceux que l’on peut trouver dans une cuisine à quelques détails près (la scie, le sécateur) et les organes une fois dehors avaient strictement le même aspect que ceux que l’on mange.
Un des patients présentant visiblement un épanchement pleural (liquide autour du poumon) l’anatomopathologiste prit une louche, en tout point identique à celle utilisée pour servir la soupe et se mit à compter le nombre de louches de liquide qu’elle récoltait et qui soi-dit en passant ressemblait étrangement à un bouillon de cuisine. Une fois la quantité de liquide évaluée, elle sortit les autres organes et nous demanda de les peser pour voir si leur poids était normal. Là encore, un drôle de parallèle s’est fait entre ces organes, notamment le foie, les reins, toutes ces choses qui se mangent et que l’on pesait puis découpait… comme à la boucherie. De même, l’aspect des muscles découpés créait une drôle d’association dans mon esprit.
Les jours qui ont suivi, je n’ai pas pu manger de viande ni quoi que ce soit qui y ressemblait. Et je dois bien dire que depuis, ce parallèle entre se manger et manger les animaux n’a pas tout à fait disparu… Je me verrai difficilement vous conseiller d’assister à une autopsie pour en prendre conscience, mais regarder quelques reportages sur la maltraitance des animaux que nous mangeons ne donne guère plus envie d’en consommer.
6. Alors, quand tentez-vous l’expérience ?
Après ce tour d’horizon, il n’y a à mon sens aucune raison d’avoir peur du végétarisme du point de vue de la santé. Nous avons vu que les risques de carence sont de faux a priori. Au-delà des avantages santé déjà vus concernant les maladies, les vitamines et minéraux, je note également une attitude responsable de ceux qui font le choix d’être végétariens.
Tout d’abord, pour être végétarien il faut être concerné et curieux de ce qui se trouve dans son assiette, savoir ce que l’on mange et ne pas se contenter de se mettre à table et d’avaler ce qu’il y a dans le plat ! Ensuite, c’est aussi découvrir des aliments dont on aurait jamais soupçonné l’existence, notamment les légumineuses, les multiples variétés de céréales (riz, quinoa, blé, avoine, sarrasin etc.) et légumes que l’on peut y associer.
Personnellement, j’ai trouvé dans mes recherches plus d’arguments que d’inconvénients (restaurants, société) à adopter ce mode d’alimentation. J’avais commencé il y a déjà plusieurs années à diminuer ma consommation de viande et poisson, en arrêtant d’en acheter et n’en mangeant qu’au restaurant. Une fois les produits pour les remplacer découverts par mes recherches, un simple tour en supermarché (ou mieux en boutique bio – plus de choix et de découvertes culinaires) ont suffit pour définir mes nouvelles habitudes alimentaires.
Et vous, qu’est ce qui vous retient ? L’idée vous avait-elle déjà effleurée ou avez-vous déjà tenté l’expérience ?
Pour vous aider : comment commencer ? avec l’AVF ; blog végétarien très pertinent (et végétalien); composition des aliments
Crédit photo : stock.xchng, Farmsanctuary
Je pense que le fait de ne pas pouvoir se passer de la viande est un héritage transgénérationnel qui s’est fait depuis la préhistoire. Je ne suis pas historien, mais d’un point de vue strictement psychologique, la plupart des gens ne peuvent se défaire de l’idée de « s’imaginer manger que des légumes et des fruits », car « la viande, c’est bon ». Effectivement, pour la plupart, c’est bon. Mais même si on arrive à prouver (avec tous les supports théoriques, scientifiques et autres) que la viande est mauvais pour l’organisme, je ne pense pas que les gens s’arrêteront d’en manger. Cet héritage finalement doit être un instinct de survie, la Loi du plus fort, soit l’Homme est l’espèce le plus intelligente de la planète, et instinctivement (il y a fort longtemps !) on a décidé de tuer les animaux pour mieux régner. Maintenant, il y a peu d’intérêt, voire ça devient important de maintenir la survie de certaines espèces animales, de les exterminer.
J’ai envie de prendre l’exemple d’admettre que le monde n’a aucun sens en soi. Croire que notre vie a un sens et que ce que nous faisons est important est une idéologie purement fictive, que la génération d’antan a crée. Il est impossible de se défaire de l’idée que tout ce que nous avons crée et tout ce que nous faisons a un sens, car la société a été créée justement pour donner du sens. Au fond, manger ou ne pas manger de viande, ça n’a aucun sens, c’est la société qui a donné sens de ce questionnement et bien d’autres. Mais je commence à dériver du sujet !
J’aime beaucoup cet article. Je ne suis pas végétarien, je ne compte pas le devenir, mais c’est très informatif !
Le monde a le sens qu’on décide de lui donner. Si rien de ce que tu fais n’est important et que ta vie n’a pas de sens je ne donne pas cher de ton niveau de bonheur…
Vraiment ?
Yoann
Chez moi, on a drastiquement réduit les quantités de viande et de poisson…et au début ce n’était pas facile pour monsieur (il faut dire qu’il a un père qui ne conçoit pas un repas sans viande!!!!). Et puis aujourd’hui ça roule! céréales, légumineuses, beaucoup de fruits et de légumes. De manière générale on mange du poisson une fois par semaine, et de la viande 2 fois maxi. Le plus souvent bio! Et finalement il s’y fait, ça ne le choque plus!
et ce qu’il y a de bien, c’est qu’en changeant ses habitudes alimentaires on découvre beaucoup de produits très sympas! Du seitan bien grillé avec une fondue de poireaux aux champignons c’est délicieux
Merci pour ce bel exemple, comme quoi avec de la patience et de la persévérance (un peu d’éducation aussi) on peut « améliorer » l’alimentation de toute la famille, y compris celle des représentants de la gente masculine
Bonjour Ludivine,
Perso je pense que si on fait un peu attention a ce que l’on mange cet à dire de tout mais raisonnablement, sans trop de sel, de sucre et de graisse alors je pense que l’on a pas spécialement besoin d’être végétarien. Cela dit, si l’on est végétarien dans un soucis de protection des animaux, cela peut se comprendre.
OLIVIER.Votre résonnement ne prend pas en compte la souffrance des animaux donc il n’est pas valable.
OLIVIER.Vous dites qu’etre végétarien pour les animaux celà peut se comprendre.Sachez que les végétariens qui restent végétariens font souffrir et tuer les animaux en consommant le lait destiné aux veaux et les règles des poules(les oeufs).
lA PETITE GRAINE FOLLE .C’est sur,vous n’ètes pas végétarienne.
C’est intéressant de voir les a priori contre le végétarisme facilement démontés par une professionnelle
Je dirais également que tu simplifies peut-être un peu les raisons des végétariens. Je pense qu’elles sont très variées et dépendent pas mal des personnes :
les purs bobos qui font ça par mode (et celles qui prennent ça comme excuse pour faire un régime sans le dire en se carençant elle-même)
ceux qui le font réellement pour leur santé, le végétarisme bien fait ayant toutes les raisons d’augmenter l’espérance de vie en évitant le cholestérol, les produits chimiques présents dans l’alimentation
ceux qui le font pour leur environnement, 1kg de viande ayant un impact environnemental bien supérieur à celui d’1kg de céréales
…
Le problème est que scientifiquement, il est souvent difficile de séparer les effets du végétarisme de ceux du bio et de l’alimentation plus saine et équilibrée, puisque tout ça va généralement de paire. Notons qu’il est quand même moins facile (et encore plus cher) de trouver de la viande labellisée Agriculture Biologique, et encore moins si on la veut locale (c’est plutôt cohérent de faire appel aux circuits courts
)
Entièrement d’accord, j’avais simplifié volontairement pour rester axée sur la santé (des humains et des animaux) mais il est clair que les raisons varient. Pourtant les effets de mode peuvent passer, alors que les convictions profondes, liées à une prise de conscience sont indélébiles et durent à vie. Lors de mes recherches, j’avais été touchée par la phrase de Marie-Jeanne http://vegan.fr/media/pdf/asbl-fabienne.pdf « j’ai été carnivore pendant 35 ans, et je le regrette encore », je trouvais cette pensée extrêmement révélatrice des évolutions profondes de nos idées au cours de la vie et de ces fameuses prises de conscience qui ne nous quittent plus.
Tu m’as demandé les trucs sur lesquels j’étais pas d’accord, je te le dis (sachant que je ne suis pas médecin mais végé depuis longtemps et très renseignée sur ce point).
Ceux qui mangent des crustacés ne sont pas considérés comme des végétariens, en tout cas par les végétariens
Les protéines végétales sont les légumineuses ET les céréales, voici un lien très complet sur les protéines végétales, leur teneur en acides aminés, etc :
http://biogassendi.perso.sfr.fr/protveget.htm
Tu dis que pour le fer, pas de problème si on mange des œufs et des produits laitiers, mhhh, bon évidemment, en tant que végétalienne, je tique un peu. Mais tu parles après du fer végétal, je t’absous donc
Par contre le fer dans les épinards est une légende il me semble.
Voici quelques végétaux riches en fer :
soja ; farine de soja ; lentilles ; froment ; millet ; seigle ; blé ; avoine ; riz ; maïs ; pistache ; graines de tournesol graines de courge ; amandes ; noisettes ; champignons ; persil, etc
Consommer ces aliments en même temps qu’une source de vitamine C permet une meilleure assimilation du fer(+30%).
Par ailleurs, il faut aussi savoir que certaines substances, comme le vin, le thé, le café et le cacao gênent l’absorption du fer par l’organisme. Il faut donc éviter d’en consommer, surtout après les repas.
Tu dis que l’œuf contient de l’iode : pour ceux qui n’en mangent pas, les algues sont une bonne source d’iode aussi non ?
Tu dis aussi que le principal problème des végétariens est le restaurant: non! Le problème c’est les mecs qui viennent te dire qu’il faut manger de la viande parce que lion mange la gazelle (variante: parce que l’homme préhistorique chasse le mammouth) que la carotte crie quand on l’arrache, etc. Mais c’est une autre histoire
Sinon, ton article est super, j’ai beaucoup aimé le passage sur l’autopsie
Merci pour tous ces éclaircissements intéressants.
). L’histoire du café thé etc. qui chélatent le fer j’en avais déjà maintes fois entendu parler, en version n’abusez pas du thé vert (pour ceux qui voudraient se shooter aux anti-oxydants qu’il contient). Mais bien vu de le placer ici.
Pour les épinards, je suis allée voir ça plus en détails, ils en contiennent mais c’est vrai que ce n’est pas la source la plus riche. Je vais modifier ça dans l’article avec tes exemples. (Merci de m’absoudre ; heureusement que l’innocence de la découverte aide à survivre dans un nouvel univers
Les algues idem, en plus je voulais le mettre vu que la teneur est élevée, mais voilà j’ai oublié.
Pour les végétariens novices, je pense que le restaurant c’est quand même un souci ou du moins un a priori qui peut rebuter. Perso pendant longtemps j’ai gardé le poisson et les crustacés parce que sinon au restaurant je ne savais pas quoi manger (de chaud). Le plus paradoxal étant que souvent je ne finissais pas la partie poisson de l’assiette. Passer en mode végétarien au restaurant, c’est un peu le moment où tu testes si le client est vraiment roi.
Pour ceux qui viennent te dire que le régime carnivore doit être car il a toujours été, envoyons-les chasser une gazelle juste pour voir… à quel point ils en ont envie, de leur viande… !
J’y ai déjà plus ou moins pensé, mais le problème, c’est ma culture culinaire, et par quoi remplacer la viande. Les légumineuses ne faisant pas partie de mes habitudes alimentaires jusqu’à présent.
Enfin, grâce à l’engouement pour le bio, on commence à trouver plus facilement des produits « bizarres et exotiques » qui sont meilleurs pour la santé. Même si je trouve que ce n’est pas toujours meilleur au goût…
Donc merci pour cette note, qui va me permettre d’avancer plus facilement sur le chemin d’une réduction d’alimentation carnée (qui ne jamais trop branchée il faut le dire).
Il faut dire que niveau goût, nos papilles sont bombardées d’informations sensorielles par les industriels, ce qui fait que l’on perd peu à peu la saveur des aliments « nus ». Mais ce n’est pas irréversible. Personnellement, j’ai abandonné beaucoup de produits industriels, et le retour aux aliments non transformés change les récepteurs gustatifs. Il y a des aliments que je n’aimais pas du tout avant, justement car je les trouvais fades alors que maintenant je les trouve délicieux. C’est assez effrayant de voir à quel point nos mécanismes physiologiques peuvent eux aussi être manipulés par des exhausteurs de goût et autres poudres de perlimpinpin…
Homme absolument pas végétarien, capable de parler de chasse au Mammouth et à la gazelle, je m’immisce dans cette discussion :
Pour les sources de fer dans les végétaux, deux qui seraient très bien pourvues, en + des exemples déjà donnés : orties et Persil.
Pour la vitamine B12, dans les borraginacées, surtout la consoude officinale, comestible sans en abuser, elle contient en quantités très limitées une substance toxique pour le foie.
Il est cité dans un commentaire que la vit C des plantes aide à absorber le fer.
C’est certainement vrai dans ce cas, mais au passage, attention aux compléments alimentaires, Acide ascorbique + fer = mélange potentiellement très oxydant.
Pour la santé : j’ai connu, croisé, pas mal de personnes végétariennes. Une d’entre elles est une superbe femme à la santé insolente, (comme ses enfants, bien que pour eux il y ait de temps à autre de la viande), que j’ai encore vue il y a quelques jours, avec autant d’énergie. Mais c’est un peu l’arbre qui cache la forêt : combien de personnes extrêmement pâles, souvent fatiguées, un peu lentes, j’ai pu croiser. Et qui incriminent pollution, je ne sais quoi, sans admettre leurs carences qui sautent aux yeux !
Toujours sur l’aspect santé : le risque, pour certains, est de se réfugier dans les produits laitiers et les céréales. Mais ce sont deux produits potentiellement + nocifs que la viande pour un pourcentage non négligeable de la population. J’avais par exemple donné sur ce blog il y a qq tps un lien sur asthme, bpco et alimentation. Il évolue encore, avec un lien incroyablement récurrent surtout entre asthme et gluten, et produits laitiers dans plusieurs autres cas. Plusieurs autres maladies sont concernées de la même façon.
La viande que j’adore, souffre, et notre système digestif avec, d’être trop cuite (création de molécules de Maillard entre autres). Et aussi, pour la viande « standard », de provenir de bétail nourri n’importe comment : graisses animales cuites à plsrs centaines de degré, tourteaux de soja importés du Brésil, Maïs concassé qui rend la viande riche en omégas 6 et très pauvres en omégas 3, d’où carences chez le consommateur; antibiotiques en qttés astronomiques,etc. Du jour où j’ai vu fonctionner une usine d’alimentation pour le bétail « classique » j’ai consommé la viande bio.
maintenant la viande bio est assez dispo, abordable si on en consomme des qttés raisonnables, et pas mauvaises pour la santé sous réserve de n’être pas trop cuite.
Pour la souffrance animale : l’élevage extensif, présent encore en France ds plusieurs régions, limite ce phénomène, il y a quand même la possibilité de choisir les sources de ces achats.
Bonjour Olive verte, et merci pour ces informations complémentaires. Avec IV, on se rapproche de la nutrition de pointe, on voit que vous avez bien potassé le sujet ! C’est très instructif pour moi également
Au sujet des compléments alimentaires, je ne m’y connais pas du tout, vu que le message que l’on a c’est quelque chose du genre « oui, n’en prescrivez pas, on a pas de preuve que ça marche, mais des preuves que ça peut faire des dégâts ». J’avoue que je n’ai pas encore pris le temps de me renseigner sur la question. L’idéal étant évidemment de manger directement la « source », c’est à dire l’aliment non transformé, au naturel. Après, clairement, les bidouillages de l’industrie et autres modifications des sols etc. font que certains aliments ne contiennent peut être plus ce qu’ils contenaient il y a plusieurs années.
Concernant les carences, il n’y a pas que ceux « qui ont l’air d’en avoir » qui en ont. Bon nombre de patients obèses ont des carences en diverses choses car ils ne mangent qu’un nombre restreint d’aliments ou du moins d’aliments de même nature : produits industriels prêts à être consommés, riches en graisses et sucres, avec un « bon goût » mais très peu de « vraies choses » utiles pour le corps dedans. C’est donc un point important, manger diversifié et limiter les produits transformés où l’on ne contrôle pas grand chose sur la composition.
Merci pour cet article qui permettra probablement de rassurer et de conseiller les personnes qui s’orientent vers une alimentation végétale.
Et le principal frein au végétarisme est la culture et la société que ça soit pour aller au restaurant comme il est dit dans l’article ou pour affronter les réflexion pas toujours très malines comme l’a souligné InsolenteVeggie. M’enfin on y survi!
Merci pour le commentaire : ) Les préjugés sont toujours les pires freins lorsqu’il s’agit de changer ses habitudes de vie. Pour autant, les gens n’ont pas toujours la motivation nécessaire pour se lancer dans des recherches sur le sujet. Partager le résultat de ses propres recherches est alors un bon moyen de dire « si, je l’ai fait, alors toi aussi tu peux. Il suffit de ne pas faire cette erreur là ». Le resto avec les questions j’ai testé, mais j’essaie de le voir sous l’aspect « éducation » des gens, qui sait, cela créera peut-être des questionnements sur l’alimentation « standard ».
Parenthèse pour la micronutrition : il y a foultitude de données, avis contradictoires, débats, etc.
Quelques sources ressortent plus souvent du lot : Thierry SOUCCAR (journaliste, du site lanutrition.fr), Didier CHOS (a écrit des ouvrages, je ne les ai pas lus, mais son nom revient très souvent), Denis RICHE (ouvrages écrits + articles dans la revue Sport et Vie, qui devrait vous intéresser vu la qualité des articles en général, y compris sur la physiologie, les blessures, le dopage, etc.).
Quand le cœur vous en dira, vous trouverez via ces références déjà pas mal d’infos sur ce domaine particulier des compléments alimentaires, en priorité basés sur des travaux parus dans des revues médicales.
Article très intéressant (comme d’hab
). Moi j’aime trop la viande sous diverses formes (et le poisson cru) pour devenir végétarienne. Mais depuis quelque temps j’essaie vraiment d’en limiter la consommation. Je n’en achète quasiment plus, et rarement des grosses pièces, plutôt un peu de lard ou ce genre de choses. Bon avec la saison des barbecues c’est plus difficile (et les brochettes de tofu, heu…). De toute façon mon mari et mes enfants ont de la viande à la cantine à midi, pas besoin d’en avoir le soir en plus, donc je n’ai pas à me préoccuper des carences. D’ailleurs pour les carences, je trouve incroyable ce prisme par la consommation de viande. Je ne vois pas en quoi quelqu’un qui mange steak hâché/jambon/coquillettes/frites serait moins carencé qu’un végétarien (peut-être pas des mêmes choses mais bref).
Je trouve aussi incroyable qu’on fasse autant d’efforts pour accommoder les particularités de régime religieuses (ex les cantines qui proposent toujours des alternatives au porc) mais pas celles qui sont le fruit d’une réflexion consciente (et je ne parle même pas des allergiques à qui on dit qu’en gros c’est psychosomatique…).
Enfin pour l’histoire des cadavres une amie médecin m’avait raconté la même chose (ce qui ne m’a pas empêché de me resservir de filet de bœuf, mon cas est désespéré…).
Merci
J’aime bien ton commentaire avec la poule pour le gravatar : tu inaugures la génération de poules non végétariennes, décidément l’élevage industriel fait des ravages
C’est sûr que le végétarisme est encore loin d’être à la « mode » dans la population générale, mais la simple idée de savoir que se passer de viande/poisson/crustacés n’est pas synonyme de carences est déjà très intéressante.
Par contre, l’achat de lard je ne sais pas trop si c’est le bon plan, vu que les antibiotiques et autres molécules ajoutées à l’alimentation des animaux se stockent dans les cellules graisseuses (comme chez l’humain d’ailleurs…). Ou alors, il vaut mieux enlever « le gras ». La saison des barbecue peut clairement s’apparenter à un suicide social avec l’éviction des protéines animales, mais il y a les brochettes de légumes frais qui peuvent faire l’affaire non ? Accompagnées avec une salade de riz/lentilles etc. Attention tout de même à la cuisson, la viande carbonisée, c’est pas génial, il me semble qu’il faut respecter une distance d’au moins 10 cm avec les braises, ne surtout pas cuire au-dessus de flammes et éviter que la graisse coule sur les braises sinon il y a production d’hydrocarbures cancérigènes (http://www.anses.fr/PN3701.htm). A ce moment là on se dit punaise je peux plus rien manger… mais non, c’est juste la société qui fait des choix commerciaux sans réfléchir à l’impact sanitaire.
Merci pour cet article, çà fait plaisir de voir qu’une future médecin ne tombe pas dans les clichés habituels. Je suis végétalien depuis 5 ans et je n’ai aucun problèmes de carences si çà peut rassurer quelques sceptiques qui passeraient par là, je dirais même qu’un ou une végéta*ienne en connait bien plus sur l’alimentation (qu’elle soit carnée ou non)que pas mal de quidams qui ne peuvent se passer de leur steack (animal) et qui avalent goulument toutes les sornettes que leur racontent nos puissants lobbyes industriels !
Honnêtement avant de me lancer dans des recherches sur le sujet, je pensais que ce que l’on m’enseignait était vrai… ce qui est après tout logique. Partant de ce postulat, je ne sais pas si on peut vraiment en vouloir aux médecins qui pensent que les carences sont réelles et inévitables. C’est au niveau des programmes qu’il faudrait changer le contenu, mais ça… ce n’est pas pour demain, car il faudrait tout d’abord réussir à éduquer toute la communauté médicale enseignante.
bonjour et merci pour cet article bien écrit, enfin je vais pouvoir le brandir dès qu’un extrémiste carnivore m’attaquera ^^
Une petite chose sur l’histoire, d’après ce que j’ai compris, du moins en Europe, ceux qui mangeaient de la viande était les riches seigneurs, plus tard les bourgeois. Le peuple paysan (majoritaire) avait une culture alimentaire végétarienne avec un soupçon de viande pour les grandes occasions.
Ce n’est qu’après l’avancée le l’industrie que le « petit peuple » s’est mis à la viande pour faire comme les plus riches. Car si ils sont plus haut dans la société et que nous mangeons comme eux, c’est un peu comme si nous voulions être à la même place.
Au niveaux de la préhistoire, tout le monde n’était pas carnivore, comme par exemple l’homme de flores. Et notre savoir n’est pas fixé sur le passé donc on ne peut émettre des convictions sur leur vie alimentaire.
Pour les sources historiques je n’en ai pas sous la main, j’espère avoir apporter ma pierre à l’édifice
bonne continuation, au plaisir de vous relire
« un extrémiste carnivore »…
merci pour toutes ces informations sur nos ancêtres, qui recoupent les observations faites au 20ème siècle sur la progression fulgurante des pathologies cardio-vasculaires et dégénératives. C’est un bon sujet de réflexion. A peine un siècle de pratique du régime omnivore à 100% et pour la population actuelle, c’est comme si cela avait toujours été depuis des siècles, alors que l’histoire que vous nous contez révèle une toute autre réalité.
Il y a quelques années, je ne mangeai quasimment aucune viande disons 1 ou 2 fois par mois dans des repas de famille, sans mal me porter. Avec du lait, du fromage, des oeufs, on s’en sort très bien
… je reste sur ma faim : et maintenant qu’en est-il ? Toujours peu de protéines animales ou bien ?
[...] Avez-vous déjà pensé à devenir végétarien(ne)? [...]
Cet article est excellent, et donne ensuite place à la question « doit-on consommer du lait pour remplacer ces protéines non consommées dans la viande ? ».
A ce titre voici le début d’un nouveau débat, et une réponse intéressante : http://www.naturacoach.com/blog-nutrition/la-verite-sur-le-lait-quels-dangers-sur-la-sante/
Yoann
Remarque très pertinente en effet ! La réponse est non ! Remplacer par des protéines végétales telles que celles citées (légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots…). Je n’en ai volontairement pas parlé dans l’article pour ne pas aborder l’étape suivante : le végétalisme. La vidéo de naturacoach est vraiment très bien faite, bien que, de mon côté je préfère encore me passer tout court des produits laitiers animaux. Etant arrivée aux mêmes conclusions que Benjamin, je ne peux que confirmer son message, voire après la réduction des produits animaux un arrêt total avec substitution végétale. Et pour ceux qui sont addict au goût du fromage, on peut créer des « fromages végétaux » http://cuisinetvoyage.canalblog.com/archives/2006/08/11/5735266.html ; évidemment il faut aimer cuisiner.
Bonjour,
Bien que presque tout soit dit dans cet excellent article et ses nombreux et pertinents commentaires, j’ai envie d’apporter mon grain de sel pour quelques informations complémentaires, et par mon expérience personnelle.
Je ne suis pas actuellement végétarien, mais j’ai eu de nombreuses périodes végétaliennes et même plus restreintes, sans dommages apparents pour ma santé. Je précise que la plus longue période fut quand même de 17 années, pour qu’on ne pense pas que je suis vaguement dilettante sur cette question.
-Parmi les nombreuses raisons invoquées pour passer au
végétarisme je rappelle la plus importante sur un plan
dénué de sensiblerie et préjugé moraux: il faut de cinq à vingt fois moins de surface pour obtenir une quantité de protéine végétale qu’animale. Seule solution, donc pour nourrir (provisoirement) une espèce humaine incapable de contrôler sa démographie.
-Ne pas tuer ni esclavagiser d’autres êtres vivants reste, bien sûr, une bonne raison de n’en plus consommer.
-Les produits laitiers et les œufs, étant évidemment animaux, relève d’un régime auquel on peut trouver un nom, mais sûrement pas celui de végétarien.
-Les connaissances actuelles de la médecine et de la biologie sont très utiles pour éviter de grossières erreurs dans notre vie civilisée. Mais dans mon expérience de 17 ans je me suis mis en situation de (sur)vivre en ne consommant que ce que je trouvais ou produisait sur mon terrain. Et ma surprise fut de vite découvrir un « instinct » de la nourriture. J’ai mangé un tas de plantes diverses sans les connaître. Les animaux (dont je suis) font cela très bien.
-Quand je pousse jusqu’au bout les raisons de de pas détruire la vie pour sauver la mienne, j’ai trouvé le moyen de répondre à l’objection du cri de la carotte arrachée et du chou décapité: On peut devenir fructi-granivore. On ne consomme même pas de plante, uniquement leurs productions spontanées : les graines de céréales et légumineuses, entre autres, que les plantes donnent seulement après leur mort naturelle, et tous les fruits que les plantes abandonnent sans attenter à leur intégrité. Les œufs peuvent éventuellement être réintroduits dans ce régime en tant que graines animales sans atteinte à une vie. Je l’ai fait aussi quelques années en me sentant plutôt mieux.
-Le vrai problème est bien l’entourage, les pressions sociales diverses.
Je pourrais en parler pendant des heures mais je suis déjà bien assez long.
Très cordialement et bonne santé à tous.
Jacques Trouillet
Apparemment tout n’était pas dit
Pour les moins réceptifs à la cause animale il y a Earthlings/Terriens en français à voir (qui permet également d’évaluer sa sensibilité et son degré d’empathie au prix d’un véritable traumatisme visuel et psychique).
Bonjour;)
Déjà pour commencer, un grand merci. oui merci car vous permettez aux vegetarienne et autre vegetaliens, vegetalienne (:D) de pouvoir rajouter à notre argumentation » et c est une interne en médecine qui le dit!! »
Sinon pour ma part je me trouve bien mieux depuis que j ai totalement banni les produits animaliers de mon alimentation (ainsi que de mon habillement même si ça n a jamais été très présent hormis les chaussures en cuire et la laine. mais STOP!). Qquand je dis que je me trouve mieux c est que je me SENS mieux. moins fatiguée, j ai l impression que mon corps ne gaspille plus autant d énergie pour la digestion, et mes repas sont moins lourds. je soupçonne ma peau et mes cheveux d être plus doux… je ne fais pas plus de sport et toujours le même poids. j ai l impression que mon corps se redessine (en mieux!!!) et je me sens beaucoup plus légère…. le poids de la souffrance et de la culpabilité en moins sur les epaules? Même si avant je ne m étais pas rendue compte de tout ce malheur (et je le regrette, à vrai dire j ai honte même) je pense que opter pour une alimentation plus respectueuse ne peut que contribuer à la recherche personnel le du bonheur… et le bonheur c est la santé! Enfin ça y contribué…
Je trouve très courageux d affirmer vos idées même si ce n est pas ce que l on vous enseigne. j adhere totalement. j espère juste qu’ il n y aura pas d ici quelques années, une guerre des médecins, entre ceux soutenant le vegetarisme et ceux payés par l industrie alimentaire…
Je me suis permise de mettre un lien vers votre blog sur ma page fb.
Je continue à tourner les pages numériques:)
Oups! Désolée pas posté au bon endroit
jacque TROUILLET bonjour.Vous dites que les oeufs sont des graines animales et que celà ne porte pas atteinte aux poules de les consommer.Sachez que les poussins males sont pour garder les poules pondeuses qui seront à leur tour tuées au bout de 3ou 4 ans quant elles ne pondront plus (elles vont à l’abattoir).
Merci pour le lien !
Vraiment excellent ton article Ludivine … et de très bonne augure pour la médecine que tu vas exercer !
En effet, outre les bonnes informations et les éclaircissements pour les sceptiques (ou pour les personnes qui se cherchent parfois des excuses), on y perçoit au-delà de tout ce que tu écris, l’honnêteté de ta démarche et ta capacité à aller à l’encontre des préjugés !!!
Ce n’est que comme ça je crois qu’on peut progresser, pouvoir dépasser les préjugés, s’informer, expérimenter … sinon, comment les changements (positifs) peuvent-ils se produire, si l’on ne remet jamais rien en cause ?
Je suis végétarien depuis des années et on ne peut pas dire que ce soit le manque d’énergie qui me caractérise :+))
Donc encore une fois, Bravo pour cet article !
Bonjour Philippe et merci beaucoup pour ton commentaire encourageant
Se battre contre les préjugés de notre entourage, c’est une chose, mais les combattre en soi-même, il est vrai que c’est la première étape, souvent la plus difficile. Pourtant, après deux mois de végétarisme, bientôt un de végétalisme, les changements sont tellement flagrants, que les doutes ne sont plus permis. En tout cas, félicitations à toi pour tes années de végétarisme, tu es une preuve (si besoin en était d’en avoir plus) qu’être végétarien n’enlève rien au plaisir de l’alimentation, ni à nos capacités à être en bonne santé avec moins (ou sans) protéines animales.
PS : merci pour les recettes, je laisserai un petit commentaire après test et dégustation
… de bon augure … !
Philippe :+)
Article très intéressant mais vous avez tout de même oublier une petite chose…et qui n’est pas des moins importante.
Manger plus de légumineuses revient également à ingurgiter plus d’OGM qui je le précise, sont très largement discutés dans le milieu scientifique (dont je fais moi même partie…), et dont l’influence à long terme est encore incertaine (elle ne le serait plus si les lobbys agricoles n’étaient pas aussi importants en France mais ceci est un autre débat). De plus, à cause des OGM, les agriculteurs utilisent plus de pesticides et autres produits nocifs pour la santé, pesticides autorisés par le gouvernement, et je ne parle pas de ceux utilisés en Espagne comme au Maroc non autorisés mais utilisés quand même. Tous ces pesticides, nous les avalons en dégustant de bons légumes…
Alors, vous allez me dire, achetez bio ! Mais êtes-vous bien sûr que le bio est bien bio…j’ai des exemples prouvant le contraire dans mon labo !! Et même si l’utilisation de pesticides est moindre, les OGM sont présents partout à cause de la pollinisation.
En somme, les légumes ne sont pas si bons pour la santé que l’on pourrait le croire…
Mais la viande non plus, à éviter fortement, la volaille et le porc, car ceux ci sont piqués aux antibiotique de manière très (et ceci est un euphémisme) régulière ! Et en mangeant cette viande, vous ingurgitez également des antibiotiques…
Mais que mangez donc ??? Préférez le boeuf et l’agneau, mangez au possible des légumes du jardin quand vous en avez un, et sinon évitez au maximum les produits espagnols et marocains…
Mais ne pensez pas que le bio a résolu tous les problèmes, il s’agit encore une fois d’une stratégie marketing trop souvent éloignée de la réalité… et nous scientifiques et chercheurs sommes muselés !
Il n’y a pas de régime alimentaire parfait, sans risque pour la santé dans le monde actuel, mais on peut toujours essayé de limiter les risques !
Bonjour,
Je trouve intéressant qu’un commentaire contradictoire lance le débat.
Aliènor, tu soulèves des questions importantes qui méritent qu’on s’y attarde.
« Manger plus de légumineuses revient également à ingurgiter plus d’OGM qui je le précise, sont très largement discutés dans le milieu scientifique (dont je fais moi même partie…), »
Le débat sur les OGM est très intéressant mais ne saurait être développé ici. Mon propos est plutôt de remarquer deux choses:
1-Si les OGM étaient majoritairement consommés par des humains plutôt que par le bétail (soja, mais,…) le consommateur aurait sans doute plus de poids.
2-Tu apportes là beaucoup d’eau au moulin des végétariens. En effet, ces OGM sont consommés en grande quantité par le bétail mangé par les carnivores. Chaque fois qu’un carnivore consomme ses 100g de protéines animales il a fallu que la bête consomme des cinq à vingt fois plus de protéines végétales, souvent OGM. Donc, lorsque qu’un carnivore devient végétarien, il divise au moins par cinq la quantité d’OGM consommé.
Ton argument de surconsommation d’ogm est, non seulement faux, mais encore le meilleur argument en faveur du végétarisme. Tu fais comme si un végétarien le devenait, EN PLUS de rester carnivore. Pas très scientifique comme position.
Je reste assez en accord avec le reste de ton message : tu montres bien à quel point l’industrie agro-alimentaire
a dégradé la qualité de la nourriture humaine, animale et végétale. Il y a de mon point de vue « crime contre l’humanité ». Là est l’ennemi principal. Omnivores et végétariens devraient être unis contre lui, pour une nourriture saine.
Cela dit le meurtre et la soumission des animaux reste une inutilité puisqu’un régime végétarien sain permet de vivre en aussi bonne santé avec beaucoup moins de surface au sol.
Quant à ta conclusion :
« Il n’y a pas de régime alimentaire parfait, sans risque pour la santé dans le monde actuel, mais on peut toujours essayé de limiter les risques ! «
j’y souscris totalement. Et je pense que nous avons montré que le végétarisme permet de largement limiter ces risques.
Un grand merci à toi.
Très cordialement
Jacques
Bonjour Aliénor et merci en effet pour ce commentaire qui crée un peu de relief dans la discussion ! Pour compléter les points que Jacques a déjà très bien développés sur les OGM/pesticides que nous consommons par l’absorption de viande/poissons etc., j’ajouterai simplement qu’en retirant les protéines animales de l’alimentation on passe de manger des « pesticides + antibiotiques » à seulement des « pesticides ». C’est déjà quelques molécules en moins.
Effectivement, ne rêvons pas le bio n’est pas bio à 100%, mais diminuer les quantités, ce n’est pas rien pour le corps ! Au sujet du bio selon les pays d’origine, j’avais vu un reportage, « Capital, le bio, manger sain » (d’après mes souvenirs) qui expliquait que les règles du bio changent selon les pays et qu’une fois que le pays a eu l’accord pour exporter en bio, très peu de contrôles sont faits ; laissant ainsi le champ libre aux utilisations sauvages de pesticides. Pour ces raisons les supermarchés ont des produits bios moins chers (car non cultivés en France) et portant le label « bio », bien que ne remplissant pas le même cahier des charges que pour les producteurs français. A la lumière de ces faits, on pourrait dire que les produits bio non originaires de France sont en quelque sorte semi-bio. Aliénor, peut-être pourriez-vous nous éclairer sur le bio en France, de par votre métier ?
Autre point, et non des moindres de mon point de vue : la santé ! Malgré le problème bio/OGM, toutes les études montrent – et je vous encourage à ne SURTOUT PAS vous limiter à la lecture de cet article mais à faire vos propres recherches pour en avoir le cœur net – que les végétariens ( et à plus forte raison les végétaliens ) ont bien moins de problèmes de santé, moins de cancers et maladies cardio-vasculaires. Alors, pesticides ou non, c’est une interrogation à avoir, mais opter pour un régime alimentaire à teneur faible/nulle en protéines animales (toutes remplacées par des protéines végétales), c’est un atout pour sa santé.
Bonjour
Je sui végétarienne depuis 15 ans et ne souffre d’aucune carence. Je n’ai jamais besin de médicament d’aucune sorte et ne suis jamais malade.
Je me nourris par les yeux en regardant vivre les animaux. Cela ne donne pas de cholestérol et ne fait pas grossir.
En plus j’ai une grande satisfaction :celle de ne pas participer à cette industrie honteuse, inhumaine et barbare autour de la viande, c’est à dire des animaux.
Contente de voir un article sur le sujet
Elisandre
ELISSANDRE.Vous dites ne pas participer a une industrie barbare et honteuse en étant végétarienne.Sachez que les aliments végétariens(oeufs et produits laitiers représentent les produits qui font souffrir le plus les animaux et qui les font tuer aussi.Il faut que les végétariens cessent de dire qu’ils ne font pas souffrir ni tuer les animaux.Il faut qu’ils arretent leur hypocrisie.Il n’y a que les gens qui mangent végétalien qui ne nuisent pas aux animaux par leur alimentation.Désolé si ce que je dis peux vous choquer mais c’est la vérité/
Je ne sais pas si je suis un vrai carnivore mais mon fils l’est et j’ai dû le calmer, en encourageant à manger plus de céréales, plus de légumes et de fruits…. ohlalalalala
Sinon, choisir à devenir entièrement végétarien, je trouve bien dommage ! C’est comme si je dois choisir à être complètement oraliste ou signeur !!
Je préfère équilibrer les deux modes d’alimentation, tout en favorisant la nourriture naturelle et biologique le plus que possible, surtout en protéines animales car je pense encore aux reportages très choquants sur l’industrie « carnivore » !! brrrrr immonde !
Mais, ça ne m’empêche pas de choisir les meilleures viandes et poissons et de les apprécier de temps en temps.
Tiens, pourquoi tu n’apprends pas la Langue des Signes, hein, afin de pouvoir équilibrer ton système trop « auditif »…. LoL
Le « bon » goût de la viande et du poisson sont une chose. Après, sont-ils bons pour notre santé, c’est ça la question de fond. De nombreuses études montrent que les humains qui ne mangent pas d’animaux sont en meilleure santé que ceux qui en mangent. Comme tu le dis, on peut déjà réduire sa consommation de viande/poissons, car nous n’avons pas besoin de tellement de protéines que cela, contrairement à ce que l’on a longtemps cru.
Et pour le système auditif, je ne suis pas pas totalement oraliste, même si je ne signe pas beaucoup ces derniers temps. C’est vrai que c’est dommage, mais certains signes sont appris à vie, je ne les oublie pas
Déjà, tu sais signer un peu et c’est très bien. Mais, encore plus, ton esprit d’ouverture est déjà exceptionnel pour une doctoresse et c’est énorme !!
À propos de protéines animales, bien que j’aime manger de la bonne viande rouge, j’ai rarement commis des excès au cours de ma vie.
En tout cas, j’ai eu une puissante intuition, en résistant à la tentation des régimes et surtout de ceux hyper-protéinés ( pour pouvoir perdre ces maudits 15 kilos de trop ) car je sentais que ce n’était pas « sain » pour le corps et donc pour la santé à long terme. Et j’ai eu raison de « m’être écouté », en lisant divers articles et reportages sur les effets secondaires des régimes, surtout à bases de protéines que tu confirmes d’ailleurs !
Alors merci à toi !!!
Bonne continuation et longue vie à ton blog !
Cessez de parler d’histoire sans citer de sources. Ou même de médecine.
Ça fait pas sérieux.
Bonsoir Ludivine,
Merci pour cet article fort intéressant et à diffuser pour les septiques. Je suis végétarienne depuis novembre à l’origine pour des raisons financières. Je me suis mise au tout bio, produits ménagers inclus achetant dans un magasin spécialisé. Le coût de la viande bio fut vite un problème car mes finances ne sont pas excessives. Ensuite, je me suis intéressée à la condition animale, à l’environnement et lu beaucoup d’articles sur le sujet. Enfant je détestais les légumineuses(la cantine n’y aidant pas) et depuis elles sont devenues mes fidèles amies. Les sites culinaires m’ont bien aidé. Même avant de devenir vg, les sites bio que je consulte font une part belle à l’alimentation végétale. De plus grâce au bio je découvre régulièrement de nouveaux produits embellissent ma cuisine, J’évite les plats qui peuvent rappeler la cuisine carnée. Je ne suis absolument pas fan des saucisses par ex et je cuisine plusieurs fois par semaine.
Malgré ce que certains disent concernant le bio j’ai lu pas mal d’articles me prouvant que c’est sûrement meilleur que l’agriculture conventionnel.Ne serait-ce sur le plan environnemental.
Au début je n’osais pas trop affirmer mon végétarisme mais maintenant je ne le cache plus. A mon boulot certaines personnes me proposent encore des restes de viande(boulot en crèche)et c’est pénible de devoir réaffirmer mon choix. J’ai une collègue qui prétend que son corps a besoin de viande sinon elle serait fatiguée. Impossible de discuter avec elle. Une autre qui est scandalisée que l’une de ces filles refusent de temps en temps de ne pas manger de la viande. C’est une famille de viandard me dit elle. Depuis que je suis vg je me rends compte que ce n’est pas toujours bien perçue dans la société. Il n’y a qu’à entendre la nouvelle pub de Mercedes. Pour ma part j’ai toujours préparé mon repas pour le boulot et je n’ai pas encore eu l’occasion de retourner au restau. Il y a aussi les amis:ceux qui prennent en compte votre nouveau mode alimentaire et les autres pour qui c’est non. Venant d’une famille médicale ce n’est pas mieux non plus. Le calcium venant forcément du lait j’en ai consommé des tonnes et des tonnes n’en consommant que rarement maintenant. La diversité des laits végétaux m’a fait diminué de fait la consommation de lait de vache.
Site très intéressant que je viens de découvrir via Insolente Veggie.
Bonjour Christel et merci pour votre témoignage. C’est la première fois que je lis un commentaire qui relate un passage au végétarisme pour des raisons financières. Il est vrai qu’avec une bonne connaissance de la question, on peut facilement manger moins cher, les légumineuses achetées en vrac sèches étant moins chères que la viande. La curiosité sur l’origine des aliments, leurs apports côté santé, grâce à des lectures sur le sujet permettant de faire le reste du chemin afin d’intégrer notre alimentation dans un ensemble plus global qui inclue la santé de la planète.
Affirmer son choix en société est effectivement un problème récurrent pour tous ceux qui s’éloignent un tant soit peu du « moule ». Sans même aller dans le végétarisme, ne pas boire d’alcool au cours d’un repas est déjà source de regard en coin ; alors ne pas consommer de protéines animales… n’en parlons pas ! Concernant le lait et la médecine, je constate le même effet au niveau de mes chefs de service/cliniques/internes etc. ; ils ont retenu ce qu’ils avaient appris à la fac sans chercher plus loin. Si on leur apprenait dès le départ que le lait animal est néfaste pour la santé, cela serait une évidence pour eux ; mais vu que lait=calcium dans les livres, le résultat est leur foi dans le lait. Enfin, jusqu’à ce qu’on leur apporte quelques études qui prouvent le contraire… C’est sur ce point qu’il y a un travail intéressant à faire ; informer les médecins en leur apportant ce qu’ils comprennent : des études sur le sujet afin de faire évoluer les mentalités.
PS : ravie de savoir que vous êtes une fidèle lectrice d’Insolente Veggie
LUDIVINE bonjour.Il est évident que le lait est destiné pour l’organisme du veau et pas pour le notre qui est très différent. Vous avez parfaitemement raison de ne pas consommer de lait car il est fortemement soupçonné de risque de cancer du sein par de plus en plus de médecins.De plus,il est faux de la part des végétarien de faire croire que la consommation de lait et de d’oeufs ne tue pas les animaux.
Re bonsoir,
Je voulais dire refuse de temps en temps de manger de la viande.
Bravo pour cet article,
ça fait plaisir d’avoir le point de vue d’une future médecin sur le végétarisme. Je suis végétarien depuis 7 ans et je suis toujours ballotté par les différentes informations contradictoires.
Je trouve ta démarche très courageuse, car je suppose que ça doit pas être facile de subir les critiques des autres étudiants ou même de tes profs.
Bonne continuation !
Bonjour Adrien, il est vrai que parler de végétarisme/végétalisme à mes collègues s’apparente à un départ en croisade. L’ignorance dans laquelle le programme officiel de formation médicale les a laissés sur le sujet, les rend immédiatement suspicieux et je dois rapidement sortir les références des études pour justifier mes propos. A défaut de les convaincre, cela les fait réfléchir et dans le même temps, cela m’entraine à argumenter
Ramassis de conneries venant de quelqu’un qui ne semble pas comprendre ce qu’elle lis.
Ce serait trop long à écrire mais aucune preuve tangible n’as prouver un quelconque avantage à être végétarien, mais les carences sont connues et ont été étudiées.
De plus si tu préconise à des femmes d’arrèter les laitages ( oeuf et lait ) bonjour les dégats …
Voili voilou j’ai surement été cru mais bon il le fallait.
Pour le visiteur qui réfléchit !
Je trouve que quand on veut argumenter d’une façon contradictoire sur un sujet, la moindre des choses pour être crédible est déjà d’avoir réfléchi à l’orthographe !
Je ne pouvais pas m’empêcher de le dire ça !
Elisandre, végétarienne depuis 15 ans, se porte comme un charme et se réjouis de toutes les bêtes épargnées, et de toute la pollution en moins et la santé en plus !
J’avoue ne pas trop comprendre quel est l’objectif de ce commentaire. Violence gratuite ???
Étant allergique au lait et au riz principalement, devenir végétarienne serait extrêmement compliqué mais en soi, cette idée m’a toujours attirée.
UNVISITEURQUIREFLECHIT.Je suis végétalien depuis douze ans et je n’ai pas de problemes de sAnté ni de carence.Le lait c’est pour les veaux et les oeufs sont des règles de poule destinés à etre rejetés et non pas à etre récupérés pour servir de nourriture à l’humain.
Article très intéressant (même si j’ai un peu tiqué aussi sur les fruits de mer, mais c’est vrai que j’ai entendu dire que certains végétariens en mangeraient à l’occasion; mais ils sont très minoritaires).
Merci pour cet article de qualité. Mon père est médecin aussi et il dit la même chose que toi concernant les végétariens: ils sont moins souvents malades. Pour ma part je ne me souviens pas avoir été malade depuis que je suis végétalienne et notamment mes migraines ont disparu quand j’ai arrêté les produits laitiers. je viens de passer un mois et demi en bolivie, il fait très froid la nuit et le chauffage est quasiment inexistant (du moins dans les endroits ou j’ai été) et je n’ai jamais eu le moindre rhume.
Par contre une remarque, les produits laitiers sont assez pauvres en fer il me semble. Je ne pense pas qu’on puisse compter sur les produits laitiers pour le fer, d’autant plus qu’ils contiennent trop de calcium ce qui nuit à son absorption. En plus, ils acidifient l’organisme ce qui cause une fuite de calcium. C’est un point de vue personnel mais je pense que pour la santé, les produits laitiers sont pire que la viande. je ne sais pas si tu as lu le rapport Campbell, je te le conseille vivement c’est très instructif; et aussi « lait mensonges et propagande » de Thierry Soucar.
« Être végétarien, cela veut dire ne plus manger de viande, ni de poisson. »
Une définition plus claire du végétarisme est plutôt : qui n’accepte pas les aliments ayant nécessité la mort d’un animal… Donc ni viande, ni poisson, ni fruits de mer, ni présure, ni gélatine, ni cochenille (E 120)…
DOUCEUR bonjour.Sachez que la consommation d’oeufs fait tuer les poussins males et les achats d’oeufs envoient les poules pondeuses à l’abattoir quand elles ne pondent plus.Pour le lait c’est la meme chose.Veau males tués 3 mois après leur naissance et les vaches laitières vont pour la plupart à l’abattoir quand elles ne donnent plus de lait.
Bonjour,
Je refais surface et ne peux me retenir d’intervenir à nouveau.
À Douceur:
Je comprends parfaitement, mais il y a confusion : tu viens de donner une définition claire de la non-violence, pas du végétarisme qui est un mode d’alimentation fondé sur la consommation de végétaux, par définition, et par étymologie.
Bien sûr que les non violents doivent opter pour le végétarisme, mais la réciproque est une question de choix personnel. Si tu pousses la non-violence jusqu’à une première limite pour ne pas martyriser les végétaux il ne te reste que les graines (ce qui est suffisant pour vivre, j’en témoigne). Tu peux aussi aller plus loin et refuser cet avortement des graines contenant une vie potentielle et il te reste la mort, ce qui est aussi une option personnelle.
Vivre en tant qu’animal, c’est obligatoirement se nourrir d’une autre vie. Seul le végétal peut se construire avec un peu de terre, beaucoup d’air (CO2) et trouver son énergie dans la lumière. Nous sommes contraint de trouver notre matière et notre énergie chimique chez d’autres êtres vivants. C’est une responsabilité dont nous pouvons limiter l’impact. Le végétarisme est alors un des moyens employés. Ce moyen est totalement indépendant de nos considérations morales.
Le sujet ici, si je l’ai bien compris, est de montrer que ce moyen est tout à fait viable pour nous.
À Ludivine :
« C’est la première fois que je lis un commentaire qui relate un passage au végétarisme pour des raisons financières »
Cela illustre, au niveau individuel, l’importance des raisons économiques, dont je parlais dans un commentaire précédent au niveau mondial, pour la société humaine qui devra passer au végétarisme pour nourrir son excès de population…ou limiter drastiquement cette dernière
À UNVISITEURQUIREFLECHIT
Là j’hésite entre la consternation et le fou-rire.
Ludivine, tu parles de violence gratuite. C’est en effet
la première impression.
Mais comment ne pas voir le second degré dans la vulgarité de ce commentaire.
On touche en effet au sublime de l’autodérision.
Déjà la grossièreté d’un nouvel arrivant qui gueule son pseudo en majuscule pourrait nous mettre la puce à l’oreille.
C’est peu pour lui d’hurler, il veut encore défier. (pardon Corneille)
Le contenu même de ce pseudo: « l’individu qui réfléchit »,
immédiatement et magnifiquement prouvé par la profondeur de la démonstration des premiers mots : « ramassis de conneries ».
Regardez, vous qui ne réfléchissez pas, regardez bien l’exemple que je vous donne de mon intense réflexion.
On en reste sans voix. Que répliquer à cela?
Dommage qu’il ne s’en soit pas tenu à cela.
J’aurais applaudi à l’énormité du paradoxe.
Il a sans doute cru que tant de génie nous était inaccessible, et a cru bon d’ajouter, à notre niveau, un début d’explication. C’est à dire une banalité non argumentée.
Mais là je suis pris d’un doute. Et si je me méprenais sur le contenu sémantique du verbe « réfléchir »?
Peut-être à-t-il voulu nous montrer qu’il fonctionnait par un simple réflexe, au sens palvovien du terme?
Ce n’est pas la réflexion d’un simple néocortex, pas même celle d’un cerveau archaïque reptilien, juste un réflexe de la moelle épinière.
À moins que ma confusion ne soit encore plus grande:
Réflexion, réflection. Ce visiteur réfléchit comme un miroir. Il ne peut exprimer aucune réflexion personnelle, étant sous la domination de la réflection de celle des autres. C’est peut-être cela : il ne réfléchit pas, il reflète la pensée des autres, ici celle des anti végétariens.
Mais alors…oserai-je tirer rapidement de tout cela une conséquence effroyable :
Le régime carnivore pourrait, dans certains cas (rares j’espère) entraîner une carence en… cerveau.
Il va falloir que j’y réfléchisse très sérieusement, devant mon miroir.
Jacques
Merci pour ce beau commentaire qui m’a bien fait rigoler (je parle de la dernière partie !)
Bonjour Jacques,
la définition que j’ai trouvée :
Conformément à l’article 35 de la loi sur les informations nutritionnelles, les définitions sont
les suivantes :
Le terme « végétarien » ne devrait pas s’appliquer aux denrées alimentaires qui sont issues ou fabriquées à partir ou à l’aide de produits issus d’animaux qui sont morts, ont été abattus ou d’animaux qui meurent parce qu’ils sont consommés.
http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:_6-8SwJzgo0J:www.vegetarisme.fr/_pdfs/CP20100616_alimentation_vegetarienne_sera_t_elle_bientot_vraiment_sans_viande.pdf+L%27alimentation+v%C3%A9g%C3%A9tarienne+sera-t-elle+bient%C3%B4t+vraiment+sans+viande&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESj7VGIODiw6Us3lJeR3O3wvpDy-9-HmjGqQWlxLzIOlDxOyMPgvoASzQlrF8fDNWtbH2_ftoyvj0o-zefdnu7k9f0vzMUNsC2JbLA64umV8X8SBG4ceaLqxj8DwtCpIRwcb4lnq&sig=AHIEtbQw5X91JrLW8QO_hkqflbccXlkzSA
Pour l’étymologie, François Couplan écrit :
« le nom anglais vegetarian a été formé en 1842 sur la base du latin « vegetus », qui signifie « bien vivant, vif, dispos » (de vegeo, exciter, animer, être vif) »
Bonjour « Douceur »,
Je ne viens pas ici pour polémiquer mais pour clarifier.
Même si je me suis écarté exceptionnellement de cette règle face à de la ‘Violence gratuite’.
Je n’aurais pas dû te répondre dans le même message.
Ceci dit tu fais comme tu veux.
Une définition peut-être conventionnelle, et libre à toi d’en choisir une qui te convienne. Mais les conséquences en seront la confusion et je me retire alors d’une vaine conversation.
Comment te faire comprendre que tu n’étais pas visée du tout, contrairement au visiteurquiréfléchit (celui qui croit qu’il raisonne alors qu’il résonne)?
D’abord je suis plutôt de ton côté avec une bonne trentaine d’années de végétarisme et une vie de non violence. Même si je n’arrive pas toujours à suivre cet idéal.
Ensuite je ne défends pas un point de vue; je cherche à comprendre, clarifier et faire comprendre ce qui me semble clair. Si quelqu’un vient avec un argument plus convainquant je l’adopte aussitôt.
Donc je ne vais pas du tout défendre ma position parce que c’est la mienne. Je pensais simplifier les débats en disant que :
1/ Être végératien consiste à consommer des végétaux. définition simple et claire.
2/ Les raisons (qui n’ont rien à voir avec la définition) pour devenir végétarien sont multiples. Parmi elles la non-violence, mais aussi des raisons de santé, des raisons économiques, et toutes les autres discutées dans cet article et ses commentaires.
Cela me semble aussi simple et clair et permet de recentrer facilement les débats.
Maintenant tu souhaites donner ton point de vue et ta définition. C’est respectable.
Peux tu alors m’en montrer les avantages que je ne vois pas pour l’instant?
Parce que je pourrais te répondre avec les définitions du Littré, du Robert, de Larousse voire de l’ancien dictionnaire de l’académie. Vaine polémique : mon but n’est pas de t’écarter mais de me mettre d’accord avec toi sur une forme, puisque nous sommes d’accord sur le fond.
Imagine que l’on adopte la définition selon Couplan (amusant par ailleurs d’aller chercher l’étymologie anglaise). Moi je veux bien. Mais alors, si Végétarien signifie manger du vivant je ne sais plus quelle position tu défends, puisque les carnivores le font très bien. Je veux juste éviter les confusions entraînées par les mots.
Cela me semble aussi être le cas lorsque l’on confond, dans la définition du mode alimentaire (végétarien), les raisons pour l’adopter (non -violence,…). Je déplore que des juristes aient fait cette même confusion dans leur loi. Heureusement que ce ne sont pas eux qui font les dictionnaires de la langue.
C’est tout.
Je ne veux pas « gagner » contre toi.
Juste se mettre d’accord sur les mots puisque nous le sommes sur les choses.
Cordialement
Jacques
Bonjour
Extrait de la Bible…
Dieu a commandé par Moïse non pas « de ne pas tuer des humains! » Il a gravé sur une tablette une formule avec une signification plus étendue: ne tuer personne! À cela, il a expliqué: « … Je vous ai donné chaque herbe portant des semences qui est sur la surface de la Terre entière, et chaque arbre dans lequel il y a un fruit portant en lui une semence; cela sera pour vous la nourriture » (Bible, Genèse, 1:29).
Ensuite, il a spécifié (Bible, Genèse, 9:1-4): Il est interdit de manger les créatures qui ont du sang! Et celles-ci incluent tous les mammifères, reptiles, amphibiens, les poissons et mollusques… — presque tous les êtres excepté les plantes.
Et même pour ceux qui nient la Bible, n’est-il pas approprié de considérer: s’il est acceptable de tuer pour la gloutonnerie, ces créatures qui peuvent souffrir de la douleur? Est-ce compatible avec l’amour pour elles, avec le principe même de l’AMOUR?
Elisandre
Bonjour à tous et surtout bonjour Ludivine,
Je suis étudiante en DCEM4 tout comme toi. J’ai lu ton erticle, et le passage au sujet des autopsie m’a fait sourire… Comme toi j’ai vu des autopsies, mais as-tu assisté à des opérations orthopédiques? As-tu remarqué qu’ils employaient les mêmes instruments que les plombiers? J’espère que malgré ça, tu continue à te laver
Cordialement,
PesteNoire
Bonjour Ludivine !
Merci beaucoup pour cet article qui rassurera les personnes désirant se lancer dans un régime végétarien.
J’avoue ne pas avoir lu tous les commentaires sur cet article. Je voudrais savoir pourquoi tu n’as pas étendu les questions / réponses au régime végétalien ?
puisque tu as pu le tester.
L’idée qu’un régime végétarien peut être mené sans souci si on a une alimentation diversifiée et équilibrée commence à faire son chemin chez les professionnels de santé. Celui-ci est de moins en moins critiqué.
Ce qui n’est pas le cas du régime végétalien, malheureusement où il y a encore beaucoup de préjugés à abattre comme le fait qu’on doit absolument consommer 3 produits laitiers par jour. J’aurais aimé voir une partie sur le calcium végétal, par exemple, le sésame (975 mg pour 100 g), les oléagineux (200-250 mg pour 100 g), le persil, l’eau, les choux, les algues, les oranges, l’amarante… et préciser comme quoi le lait de soja s’il n’est pas enrichi en calcium en contient peu.
Dans les commentaires, j’ai lu que quelqu’un conseillait la consoude officinale comme apport en B12. Mais je crois que c’est une analogue c’est à dire qu’elle est non assimilable par l’organisme comme celle présente dans le tempeh, les algues…
Les médecins et diététiciens informés sur le régime végé conseillent une supplémentation en B12 vu qu’il n’y a pas de source fiable connue à part une algue dont j’ai entendu parler, cultivée dans un pays lointain qu’il n’est pas possible de produire à grande échelle. De plus, les personnes omnivores se supplémentent aussi indirectement par les animaux d’élevage : http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article408 Néanmoins, si les terres n’étaient pas aussi appauvries, on n’aurait pas ce débat sur la B12 à l’heure actuelle.
Enfin, ça n’empêche pas que j’ai connaissance de végétaliens qui ne présentent pas de carences en B12 depuis des années voire des décennies et ne se supplémentent pas.
Bref, le sujet de la B12 dans les végétaux reste méconnu.
Bonjour Yume et merci pour ton commentaire instructif sur les apports de calcium végétal. A l’époque où j’ai écrit cet article je venais tout juste de commencer les modifications de mon alimentation. C’est pour cette raison que je ne parle pas encore explicitement de l’alimentation végétalienne
.
Pour la B12, la supplémentation est en effet un acte de prudence face au déséquilibre actuel de la terre. Etant donné que pour le moment nous n’avons pas de moyen qui permette de savoir si l’on est ou non porteur de bactéries productrices de B12, mieux vaut se supplémenter. Mais si l’alimentation végétalienne se répand et séduit de plus en plus d’individus, plus de recherches seront faites, et des solutions forcément trouvées.
J avais pas vu l article est de l année dernière… comment se déroule votre vegetalisme? Convaincue?
J avais pas vu l article est de l année dernière… comment se déroule votre vegetalisme? Convaincue?
Avez vous eut votre diplôme? Si oui où exercez vous ? Et avez vous dans votre entourage connaissance d un vétérinaire qui serait ouvert au vegetarisme chez les animaux? (dsl de la question bizarre)
Bonjour,
J’ai trouvé cet article très intéressant, et plutôt inattendu de la part d’un futur médecin
Pour répondre à la question du devenir végétarien, j’aimerai bien réussir un jour à me passer des produits animaux, autant par convictions que pour des raisons de santé mais pour le moment je n’y arrive pas totalement.
Mon commentaire est un peu long, je tiens à m’en excuser ^^ car en plus j’y pose des questions, alors si quelqu’un a un peu de temps et des réponses, j’en serais ravie !
J’ai commencé un rééquilibrage alimentaire. Je suis étudiante et ces 3 dernières annés je n’ai plus eu le temps de cuisiner et j’ai aussi changé de région. Je suis passé du tout « fait maison » avec accès facile et pas cher aux végétaux (hémisphère sud) à une vie stressante d’étudiante dans une grosse ville où il fait plus souvent froid que chaud (hémisphère nord) et c’est ainsi que j’en suis arrivé à très mal me nourrir avec une majorité de produits industriels « sur le pouce », « cuisson rapide », pain blanc premier prix et pire encore.
Je m’étais enfin mise à consommer les fameaux verres de lait préconisés par mon médecin (suite à des fractures).Mes fractures ne se sont pas portées mieux et j’ai plutôt mal encaissé tout ce lait que je n’avais pas l’habitude de boire.
Ce régime alimentaire malsain a eu des conséquences non négligeables sur ma santé (rapide prise de poids, perte musculaire, taux de triglycérides élevé, déprime, aggravation de maladies chroniques que j’ai alors plus du tout soignées etc). Je ne me reconnais plus du tout dans un miroir tant j’ai gonflé. L’électrochoc a été de me rendre compte que je n’arrêtais pas de grossir sans pourtant manger comme un ogre et que ma densité osseuse n’était pas terrible pour mon âge selon le médecin.
Actuellement sur le chemin de la rédemption je mange peu de viandes (surtout la viande rouge mauvaise pour la santé) et plutôt des légumineuses, céréales, produits de la mer, fruits et légumes mais bien que je ne consomme plus de lait de vache au naturel, je n’arrive pas à faire une croix sur les fromages, crèmes pour la cuisine et les yaourts.
J’ai déjà goûté des « faux-mages » végé mais le goût ne m’a pas plu du tout et je craque systématiquement pour les fromages de chèvre et quelques fromages au lait de vache incontournables de mon panier de courses.
1/ Pourriez-vous m’expliquer ou m’indiquer si la consommation de produits laitiers sous forme de yaourts et fromages est aussi néfaste pour la santé que de boire du lait ?
Les produits à base de lait de chèvre sont aussi mauvais que ceux de lait de vache ?
J’ai une autre question concernant l’iode. Vous indiquez des sources végétales d’iode telles que l’ananas frais, les haricots frais, les algues et le lait.
2/ S’agit-il des aliments en contenant le plus ? Si je ne peux pas consommer d’algues et d’ananas ai-je un risque d’être carencé en iode ?
3/ Les légumes surgelés contiennent-ils encore de l’iode comme les frais ? (épinards, haricots verts…)
On préconise souvent de manger des choux pour le calcium, mais ceux-ci font baisser le taux d’iode, faut-il séparer la consommation de choux de celles des produits consommés pour l’iode afin de de ne pas en neutraliser les bénéfices ?
ex : salade de choux rouges et blanc un lundi et salade de haricots verts et soja le mardi ?
Merci d’avance à ceux et celles qui sauront éclairer ma lanterne !
Bonjour,
La digestion des protéines animales induit à un état acide dans le corps et pour neutraliser cette acidité, le corps excrête du calcium osseux. Donc, quand tu prends des produits laitiers entre autres, tu gagnes du calcium pour en perdre.
De plus, le calcium qui prévient les fractures ou aide à les guérir est un mythe.
Concernant la santé et les produits laitiers : http://www.veganisme.fr/Un%20Monde%20Vegan/Mythelait.html
« Une méta-analyse de 2005 a conclu qu’une consommation plus importante de laitages ou de calcium alimentaire total n’augmente de pas de manière fiable la densité minérale osseuse pas plus qu’elle ne réduit le taux de fractures chez les enfants et les adolescents [14]. Une autre méta-analyse de 2006 a jugé improbable qu’un supplément calcique réduise le risque de fracture dans l’enfance ou plus tard [15].
Dans l’Etude des infirmières, qui portait sur 77761 femmes, les chercheurs de Harvard n’ont pas trouvé que les femmes qui avaient consommé le plus de lait dans l’adolescence avaient connu moins de fractures à l’âge adulte que celles qui en avaient consommé le moins [17]. Dans l’étude NORA publiée en 2008, et qui portait sur 76507 femmes ménopausées, celles qui ont consommé le plus de calcium alimentaire et de laitages dans l’enfance ou à l’âge adulte n’ont pas moins de risque de fractures que celles qui en ont consommé le moins, malgré une densité minérale osseuse moindre [18].
Les résultats de l’étude NORA et d’autres [19] [20] montrent par parenthèse que les marqueurs intermédiaires comme la densité minérale osseuse ne peuvent pas servir de substituts à bon compte pour les événements que sont les fractures. Les Suédoises ont les os les plus lourds et les plus denses de la planète, et détiennent dans le même temps des taux records de fractures [21]. Dans l’étude SOF plus de la moitié des femmes ménopausées qui ont souffert d’une fracture du col du fémur avaient un score de densitométrie (T-score) suffisamment élevé pour qu’elles ne soient pas considérées comme ostéoporotiques [22]. De la même manière, une densité osseuse faible ne traduit pas forcément un état pathologique. Dans les pays asiatiques et africains, la densité minérale osseuse est plus faible qu’en Occident, et pourtant les fractures y sont bien plus rares [23] [24]. Enfin, l’hypothèse selon laquelle il faudrait maximiser le « pic de masse osseuse » dans l’enfance et l’adolescence [en consommant des laitages] pour se mettre à l’abri de l’ostéoporose n’a jamais été prouvée. »
http://www.lanutrition.fr/communaute/les-grands-debats/les-produits-laitiers/produits-laitiers-toute-la-verite/lait-et-sante-ce-que-disent-les-etudes-scientifiques.html
« L’Université de Harvard a réalisé pendant douze ans une enquête majeure sur la santé des femmes (78 000 sujets) dont il ressorti que les grandes consommatrices de produits laitiers présentent un risque de fractures accru.
Explication d’une revue exposant les résultats : « L’augmentation du risque de fracture de la hanche est liée au calcium des produits laitiers. [... ] S’il s’agissait d’un autre produit que le lait, tant vanté par les publicités, on parlerait de facteur de risque majeur. »
http://www.petafrance.com/dairy-meme.asp
Tu pourras trouver des études qui contredisent ces faits mais celles-ci sont financées par les lobbys laitiers.
Tu pourrais peut-être réussir à arrêter les produits animaux si tu es sensible aux animaux.
La caséine contenu dans les fromages est comme une drogue, pour essayer d’arrêter, tu peux déjà réduire.
Tu as testé les laits végétaux (il y en a un paquet), les crèmes (amande, soja, avoine…) et les yaourts de soja ?
Enfin, comme on n’est ni des veaux ni des chevreaux, cela devrait suffire à voir que la consommation de produits laitiers n’est pas adapté à notre organisme.
Tu as une comparaison entre les différentes espèces :
http://www.vegetarismus.ch/info/fb03.htm
Les produits de lait de chèvre sont selon moi aussi mauvais que lait de vache pour la santé. Après, je suis vegan pour l’éthique donc c’est vite vu ^^.
Tu n’as AUCUN risque d’être carencée en iode du moment que tu consommes entres autres dans cette liste : du sel iodé, soja, des légumes verts (ça dépend du sol où ils ont poussé), ail, algues, avoine, ail, chou, haricots verts, pommes de terre cuites avec la peau, ananas, poireaux, radis, carottes, cresson, seigle, oignons, navets, épinards, raisin…
De là à séparer la consommation de choux et la consommation d’aliments riches en iode, je dirais de ne pas t’en préoccuper. Si tu viens à devenir végétalienne ou vegan un jour, ça sera de te préoccuper plus de tes apports en fer, vitamine D (SOLEIL) ou B12 (dosage à voir avec le médecin). Sinon, tu serais bien la première personne que je connais (et je connais pas mal de végés/vegan) qui cherche à séparer ses apports par rapport à l’iode ^^.
L’idée est surtout de manger varié.
Désolé de répondre avec un tel retard mais je ne retrouvais plus la page avec l’article
merci beaucoup pour toutes ces informations concernant le lait de vache, et l’iode dans les légumes.C’est bien ce que je pensais, le lait des ptites meuh ce n’est pas bon pour les humains à deux pattes
Mais cela pose un problème certain pour cuisiner et se nourrir quand on est habitué à consommer de la crème liquide, des yaourts, du lait et du beurre pour les pâtisseries etc.
Bien sûr comme vous le proposez je peux en théorie remplacer tous ces produits de lait de vache par des produits de laits végétaux mais vu les prix dans les supermarchés généralistes et ceux en magasins spécialisés bio je n’ai vraiment pas les moyens.
Une brique de lait de riz coûte 2 à 3 fois plus cher qu’une brique de lait de vache et si on regarde le lait d’amande ou de noisette c’est encore plus cher, même en « marque distributeur » (auchan, carrefour).
Et c’est pareil pour les crèmes à cuisiner à base de végétaux (riz, soja, amande) une petits briquette est à plus de 2eur dans ma ville. Idem pour les yaourts végétaux.
Il n’y a que le lait de coco en boutique asiatique et marque distributeur qui n’est pas trop cher : une boîte de 400ml entre 1 eur et 2 eur en fonction des marques.
J’ai tenté de suivre des idées de remplacement du beurre pour les gâteaux avec de la purée d’amande mais là aussi problème de prix. C’est très bon mais ça part assez vite pour l’addition et je ne me vois pas réaliser toutes mes pâtisseries avec du lait de coco
J’ai du zapper des trucs sinon comment font les vegan pour cuisiner au quotidien ? Ils ne sont quand même pas tous de l’upper class ?!
Pourtant j’ai visité par mal de blogs bien en vogue de végétariens et vegan, mais j’ai à chaque fois trouvé dans les recettes des ingrédients trop onéreux pour moi : laits végétaux, crèmes végétales, yaourts avec laits végétaux, des céréales et graines de magasin bio, du tofu et autres choses dans le même registre.
Si quelqu’un à des astuces à des prix plus abordables je suis preneuse.
Concernant l’iode dans les légumes cités et les algues, je ne consomme aucune algue (soucis de thyroïde), les légumes frais ou surgelés que je cuisine sont souvent des « premiers prix » en magasin, donc pas du tout bio, d’où mon questionnement sur l’iode. Pour le sel j’utilise du sel réduit en sodium, non iodé.
Bonjour,
Quand on enlève le budget chair animale (je ne sais pas si vous en consommez) et sous-produits animaux, il reste un budget pour les dépenses en produit bio. Etant vegan, je peux manger végétalien bio au même prix qu’une personne omnivore non bio qui irait en supermarché.
Il y a des yaourts non bio comme Sojasun au pire et je pense pas qu’ils soient plus chers que les yaourts à base de lait animal ?
Concernant les laits végétaux, on peut les faire maison aussi.
Soit des flocons d’avoine, de l’eau et on mixe. On filtre.
Ou alors des amandes, pistaches ou noisettes mixées avec de l’eau. Puis filtrés.
Ou lait de riz :
http://www.cfaitmaison.com/bio/riz.html (ce site est une mine d’informations)
Ou lait de soja…
On peut aussi dans certaines recettes utiliser de l’eau comme ici :
http://www.uneplumedanslacuisine.com/2011/10/gateau-au-chocolat-moelleux-sans-oeufs-et-sans-lait-vegan/
Le bicarbonate et le vinaigre peuvent être remplacés par un sachet de levure. ^^
Pour les pâtisseries quand il ne s’agit pas de pâte feuilletée (où margarine végétale magasin ou faite maison, suffit de taper margarine végétale maison), l’huile joue très bien le rôle
.
Pour faire des économies, on peut aussi remplacer les oeufs par de la maïzena.
Un oeuf = 2 cuillères à soupe de maïzena.
Pour les crèmes liquides, on peut opter plus souvent pour une béchamel à partir de (farine, eau ou lait végétal, huile, épices) quand il s’agit de faire une quiche, un gratin…
Et quand il s’agit d’en acheter, on peut regarder le prix au kg.
Je conseille pour le reste d’acheter en vrac les produits, ça fait de bonnes économies.
Concernant l’iode, malgré que vous ne consommez pas bio, vous pouvez suivre les ingrédients proposés ^^.
Un site qui vous aidera un peu, il comporte aussi de l’alimentation non-bio vegan, donc sans produits laitiers : http://manger.vegan.fr/
LUDIVINE bonjour.Il faut que les végétariens cessent de dire qu’ils ne font pas de mal aux animaux.Ils consomment en réalité des oeufs et produits laitiers qui font souffrir plus les animaux que la viande elle meme et ces produits font tuer aussi les animaux.Il faut qu’ils arretent de jouer les hypocrites en disant sans cesse qu’ils sont végétariens pour les animaux.(Je parle des nombreux végétariens qui le restent et non pas de ceux qui veulent devenir végétaliens).
Bonjour,
Allons encore plus loin. Soyons vegan car si on se contente de l’alimentation ce n’est pas suffisant. N’oublions pas les cosmétiques, le cuir…etc. je précise que je suis végétalienne et ancienne végétarienne. Bonne année!
CHRISTEL,bonjour.On ne vend pas encore(couramment des chaussures véganes pourla ville).Les chaussures sans cuir sont généralement des genres de baskettes ou chaussures de course.
Bonsoir
Ah c’est vraiment super ça le truc de la maïzena à la place d’un oeuf !
Je connaissais le remplacement des oeufs par du yaourt ou le mucilage des graines de lin mais je n’avais pas pensé à la maïzena ^^
pour les yaourts au lait de soja, même en sojasun (ou la « copie » en carrefour agir) ça reste un peu cher pour moi avec mon budget très serré. Là aussi je vais voir si c’est faisable d’en faire à la maison.
Acheter en vrac j’ai essayé dans les magasins bio mais les produits les moins chers sont souvent vides au rayon vrac (j’y vais plutôt en fin d’après-midi c’est peut être pour ça).
Je consomme peu de viandes et poisson car la qualité dans ces produits coûte très très cher.
Super aussi de savoir qu’on peut essayer de faire ses laits végétaux à la maison. Je vais bien chercher et voir si cela me revient moins cher que d’en acheter du tout fait (je vais devoir investir dans un filtre à coulis et une passoire fine => cadeaux de noël utiles).
Bonsoir,
En fait, il y a énormément de façons de remplacer les oeufs, ça peut-être une banane, de la compote de pommes…
http://www.papillesetpupilles.fr/allergies/2005/10/comment-remplacer-les-oeufs-dans-les-recettes.html
http://www.plaisirvegetal.fr/2010/09/13/mille-et-une-astuces-pour-remplacer-les-oeufs-dans-les-recettes/
J’ai l’impression que votre magasin bio gère mal les stocks, c’est bizarre ^^ ou alors tout le monde veut du vrac haha.
.
Celui que je fréquente ne vend que des légumineuses et oléagineux en vrac mais le soir, c’est toujours 3/4 plein. Il y a d’autres magasins bio dans d’autres départements que le mien, où c’était le paradis tellement il y avait de vrac
Il y a peut-être d’autres magasins bio près de chez vous :http://www.vegetarisme.info/spip.php?rubrique49
Le filtre à coulis, parce-que vous voulez faire des coulis ? ^^
Re bonsoir,
et bien vous avez de la chance de toujours trouver le rayon « vrac » de votre magasin bio à 3/4 plein ! Là où je vais c’est plutôt à 3/4 vide quand j’y vais
mais…comme par hasard les mêmes produits en sachets sont là pour me narguer dans les autres rayons avec un prix au kilo bien plus élevé.
Du coup je prends des flocons d’avoine en grande surface mais pour d’autres flocons impossible d’en trouver dans un carrefour à un prix honnête.
J’ai testé la compote de pomme pour remplacer des oeufs dans un cake, selon une recette du blog de Cléa mais le résultat n’a pas été terrible. Le gâteau n’a pas bien levé et était pâteux malgré la présence de levure.
Et bien le filtre à coulis me sera bien utile il me semble pour filtrer les laits végétaux, mais aussi bien sûr pour faire des coulis de fruits histoire de napper un futur gâteau bien digeste sans oeuf, lait ou beurre
Merci encore pour ces autres liens !
Il faudrait tous les mettre quelque part pour orienter les « questionneurs/ses » dont je fais partie.
Carrefour, j’y vais presque jamais par chez moi (à 7-8 km héhé), mais dans le sud, j’y suis allée lors d’un séjour chez une connaissance. Le bio était trois fois plus cher que le magasin bio où je vais.
Bizarre pour le gâteau.
Je demande ça car ça m’est déjà arrivé :
Est-ce que vous avez bien mélanger et incorporer la levure dans que les ingrédients solides avant d’incorporer les ingrédients liquides ?
Pour les laits végétaux, une passoire fine suffirait
. Et pour les glaçages de gâteau, je mixe les fruits avec ou sans eau. Je mets cela dans une casserole au bain-marie avec de l’agar-agar. Et j’étale sur le gâteau ^^.
J’ai un guide vegan mais faudrait que je le complète sur les alternatives aux oeufs et laits végétaux maison :
http://prisedeconscience.wordpress.com/guide-du-debutant-vegan/
C’est bien d’avoir des gens comme vous, ça permet de voir les attentes des gens qui débutent ^^.
Mon précédent commentaire comportait d’horribles fautes…je ne sais pas si Ludivine pourra « zapper » mon tout précédent commentaire envoyé.
Carrefour plus cher que votre magasin bio ? Mazette vous avez de la chance niveau magasin bio alors !
hier encore je suis allé fouiner dans un magasin bio dans lequel je n’étais pas encore allé, un « lavieclaire » et j’ai été assez stupéfaite des prix, c’est plus cher que le magasin biocoop où je vais depuis 2 mois acheter mes pâtes et céréales. J’ai ensuite filé à carrefour pour comparer les prix et c’était sur pas mal de produits moins notamment sur les boissons végétales.
ex : 1L de lait d’amande à 4.98 à lavieclaire et à 2eur à carrefour, en marque carrefour agir ou en bjorg.
un pot de purée de noisettes ou d’amandes, en carrefour agir, avec un prix au kilo équivalent à celui en jeanhervé.
Pour les pâtes par contre les magasins biocoop et vert’tiges où je vais proposent des produits à plus petits prix.
Concernant le fameux cake à la compote de pommes du blog de Cléa, oui oui, j’ai bien mélangé la levure dans la farine la 1ere fois, et je l’ai même testé à nouveau avec du bicarbonate alimentaire une autre fois et à chaque fois la consistance n’est pas terrible. Même en mettant la tonne d’huile de la recette. Peut être est-ce parce que je ne mets pas de farine complète mais de la farine blanche ?
J’ai par contre réussi de nombreuses fois des gâteau de type brownie/moelleux au chocolat sans œuf ni lait sans aucun souci de cuisson ou de texture pour le plus grand bonheur d’une de mes connaissances allergique à l’œuf.
Je n’ai même pas de passoire fine => la vie de old student n’est pas simple ^^
Je cherche en ce moment une étamine ou un filtre à coulis pas trop cher et correct pour enfin tester une recette de lait de noisettes maison.
J’en ai vraiment besoin le lait de vache m’a totalement sapé la santé depuis 4 ans que j’en consomme nature sur les conseils de mon médecin.
Super vous avez fait un petit guide !
Il me sera bien utile pour végétaliser petit à petit mon alimentation.
Hop en marque-pages !
J’ai commencé à m’équiper en petits livres de la collection « les toqués du bio » : pâtisserie sans œufs et sans lait, et celui sur les flocons d’avoine.
Je vais en demander 2 autres en cadeaux de noël à mon cher et tendre.
Lavieclaire, je confirme, c’est plus cher, j’y vais rarement ^^. Je vais à un magasin d’une entreprise de mon département.
Waouh, le prix du lait végétal à Lavieclaire. Je ne prends jamais de lait d’amande, donc je ne peux comparer. Mais je pense que les laits végétaux dans mon magasin bio sont plus ou moins 2 euros.
Si c’est ce gâteau :
http://www.cleacuisine.fr/gateaux/gateau-a-la-compote/
Je mettrais 300 g de farine pour voir.
Je ne pense pas que la farine ait quelque chose à voir, mais vu la grande quantité de liquide de la recette, il a l’air difficile à faire lever, comme un coup de chance.
Des fois, ça ne marche pas et on doit passer à autre chose ^^.
Il est aussi possible de laisser un commentaire à clea et de voir ce qu’elle répond.
Ah, en parlant de brownie, j’ai fait hier soir le meilleur brownie que je n’ai jamais fait, un délice ^^.
Concernant les livres, je peux vous conseiller ceux de Valérie Cupillard par exemple ^^. Je ne les ai pas mais ils sont appréciés.
Sur mon blog aussi, dans la colonne de droite, il y a des liens vers des livres de recettes.
Bonjour,
Non, pas de crustacés quand on est végé ! Aucun animal…
Je déteste l’hypocrisie de ceux qui disent refuser des produits d’origine animale parce qu’ils refusent de faire souffrir des êtres vivants .
Que mangent-ils alors ?
De la pierre ??
NON . DES VÉGÉTAUX QUI SONT DES ÊTRES VIVANTS . QUI SONT DES ÊTRES DOUÉS DE SENS COMME LES ANIMAUX . QUI POUR CERTAINS POSSÈDENT UN APPAREIL DIGESTIF COMME LES ANIMAUX ( voir les plantes carnivores ) . QUI POUR CERTAINS SONT CAPABLES DE COMMUNIQUER ENTRE EUX ( prouvés scientifiquement tout ça ) .
Je déteste l’ignorance crasse de ces végétariens qui me rappelle celle des créationnistes américains : ils refusent les acquis de l’évolution des espèces de Darwin :
Ils oublient VOLONTAIREMENT que les plantes et les animaux ont une filiation dans la chaîne des êtres vivants , LES PLNATES SONT BIOLOGIQUEMENT PARLANT LES ANCÊTRES DE TOUS LES ANIMAUX , LEUR MORPHOLOGIE COMPARÉE MONTRENT DES POINTS COMMUNS ET PAS DES MOINDRES : présence d’un système respiratoire , un système circulatoire ( le sang est l’équivalent de la sève dans le métabolisme des animaux ) , le métabolisme ( l’homme peut faire de la photosynthèse avec la vitamine D , c’est-à-dire qu’il lui suffit de s’exposer au soleil pour synthétiser cette molécule ) .
LES ANIMAUX ET LES PLANTES DOIVENT ÊTRE TRAITÉS SUR UN PIED D’ÉGALITÉ !
HEUREUSEMENT , CERTAINES CIVILSIATION LE FONT COMME LA CIVILSIATION JAPOANISE ET SA RELIGION SHINTOÏSTE .
IL FAUT DES DÉFENSEURS À LA CAUSE DES VÉGÉTAUX CAR CEUX QUI SE MONTRENT ORGUEILLEUX DE LEUR PRÉTENDUE SUPÉRIORITÉ COMME LES VÉGÉTARIENS QUI PENSENT QUE L’ANIMAL EST SUPÉRIEUR AU VÉGÉTAL , DOIVENT SE PRÉPARER À UN APOCALYPSE !
LE VÉGÉTAL PEUT VIVRE SANS L’ANIMAL MAIS L’ANIMAL NE PEUT VIVRE SANS LE VÉGÉTAL !
Très drôle, merci !
PIERRE bonjour.Les animaux sont supérieur aux plantes du point de vue sensibilité(ystème nerveux plus un cerveau).Vous ne pouvez-pas mettre une vache et une carotte sur le meme plan.Il faut prendre dans le plus bas de l’échelle alimentaire’donc les plantes).On va quand meme pas manger des cailloux.
Bonjour Ludivine,
Je trouve vos articles et votre blog hyper intéressants. Toutefois, je vais vous apporter un témoignage qui va… un peu dénoter. Je suis végétarien-ne depuis 40 ans (pas de viande, de poissons ni crusta-cés)je mange bio, je n’ai jamais bu ni fumé, ni ne me suis droguée, pas de déo, je n’ai jamais pris la pilule ni de THS, n’ai utilisé aucun produit d’entretien (j’utilise vapeur, bicarbonate, etc)bref, je suis tout le contraire de ma lignée maternelle qui elle, n’a jamais eu le moindre cancer et… on vient de me découvrir un cancer du sein. Ce paradoxe m’interpelle d’autant qu’il ne va pas être sans remettre en cause mon mode de vie qui faisait sourire pour ne pas dire plus ! En tout cas, merci pour tout ces renseignements.
Bonne journée
caro
CARO bonjour.Vous oubliez que les végétariens consomment à longueur d’année des produits laitiers.Hors les produits laitiers sont soupçonner de plus en plus de favoriser le cancer du sein .les végétariens en consomment souvent plus que les omnivores pour compenser l’absence de viande et donc peuvent etres plus exposés que leur propre famille qui est restée omnivore.
@sachan 2 :
Puisque vous vous permettez de commenter mes propos alors que vous ne me connaissez pas et partez du principe que je suis végétarienne, je vais me permettre de rectifier une info donnée dans un de vos commentaires :
les poules pondeuses partent à l’abattoir vers 1 an et 4 mois (et non vers 3 ou 4 ans), quand leur production d’œufs commence à fléchir (et non quand elles ne pondent plus du tout).
Bonjour Ludivine!
Je suis vraiment enchantée d’avoir découvert ton blog (grâce à un article sur le végétarisme dégotté via le site http://www.sciencehumaines.com, que je vous conseille vivement).
Je suis actuellement lycéenne et végétarienne depuis quelques mois. J’ai entamé ce changement en été ce qui était relativement simple: la saison est propice aux cures de légumes. Mais là, c’est retour à la cantine et j’ai vraiment du mal à ne pas ressortir de la cafétéria le ventre vide… J’ai perdu du poids (trop d’après mon dernier test d’IMC) et ma mère s’inquiète de mes choix. Evidemment, je n’ai pas l’intention de modifier mes décisions mais je n’ai pas non plus envie de terminer anorexique x)
Comment dois-je faire pour stopper ma perte de poids tout en respectant mon tout nouveau régime végétarien?
Merci pour toute réponse!