Vous aider à comprendre votre médecin et mieux vivre vos problèmes de santé
Vendredi 3 août 2012

A propos de l'auteur

Bonjour et bienvenue ! Je m’appelle Ludivine, je suis interne en médecine générale et future généraliste. A travers ce blog, j'aimerais à la fois vous transmettre l'essentiel des bases pour bien comprendre votre corps et vous aider à mieux apprivoiser la logique du monde médical.

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Ce que j’attends de vous

Pour fêter les trois mois de vie de ce blog, j’avais envie de vous parler de ce qui m’a motivée à le créer. Dans cet article, je vous livre une synthèse de mes envies, de mes idées, de mes constatations concernant le présent et l’avenir que j’espère pour mon blog. Bonne lecture et rendez-vous en fin de page pour me laisser votre avis dans les commentaires.

Quelles étaient mes attentes par rapport au blog ?

1. Garder les pieds sur terre.

Je ne pense pas être différente des autres étudiants en médecine. Pour cette raison, mon risque de devenir l’archétype du médecin qui me fait horreur (distant, arrogant et non à l’écoute de l’autre) n’est pas nul. J’ai eu l’occasion de voir de futurs collègues débuter leurs études pleins de bonne foi et d’idéalisme, pour finir dépités et blasés. Bien entendu ils ne deviennent pas comme cela par hasard.

Au début de la formation, les étudiants sont encore des adolescents. Difficile à ce stade d’avoir identifié ses propres travers, ses propres blessures. La distance que les médecins instaurent vis à vis de l’autre est un mécanisme de protection. On se protège de la souffrance que le patient/que la personne nous apporte et pour laquelle aucun cours ne nous a donné de ligne de conduite. Pour peu que les souffrances de nos patients résonnent avec les nôtres, cela devient vite insoutenable. La réaction réflexe est alors de refouler ces sensations pour oublier nos propres plaies. Mais avec ce mécanisme, la personne en face, le patient, est perdant ; son médecin devient également incapable d’entendre ses besoins avec la juste distance. Pour se prémunir, tout médecin devrait avoir apprivoisé la souffrance et savoir la tolérer temporairement sans la craindre. C’est en quelque sorte le prix à payer pour aider un être.

A cette protection s’ajoute l’autre aspect du métier : le regard admiratif des gens, qui même s’il est très valorisant ; a ce double effet, de rassurer faussement les médecins et de leur faire tourner la tête. Ce regard est comme une tentation à céder à la facilité d’oublier son statut d’être humain lorsque l’on est étudiant en médecine ou médecin. Pourquoi l’oublier ? Parce que toute personne, tout médecin, connaît intimement la limite de son savoir et lorsque l’on voit l’étendue de ce qui est demandé en terme de maîtrise des connaissances, ça donne le tournis. Arrêter de penser à tout le chemin qui reste à parcourir et penser plutôt à ce qui a déjà été fait, ça fait du bien. Ca rassure de voir que les gens nous estiment, mais cela reste un leurre, car ce n’est pas des autres dont il faut être satisfait, c’est de soi-même.

Pour toutes ces raisons, face à tous ces pièges que rencontrent les médecins, j’ai pensé que ce blog, en me permettant de maintenir le dialogue avec vous, soit avec la réalité ; serait une assurance de plus pour ne pas perdre pied, ni faire de la souffrance un mot vide de sens qu’il faut impérativement éliminer.

2. Diversifier mes sources de connaissances et de compétences.

Entre théorie et pratique il y a un hiatus ; en médecine, on pourrait presque parler d’une faille spatio-temporelle. Les médecins qui nous enseignent étant le plus souvent hautement gradés, la plus grande partie d’entre eux ont depuis longtemps perdu le contact avec la réalité, en partie pour les raisons évoquées plus haut. Cette constatation crée de multiples contradictions et fausses croyances entre ce que l’on nous enseigne et ce que l’on constate. Heureusement, la base de l’acquisition des connaissances étant la répétition, tout médecin est amené à diversifier ses sources de connaissances.

Au niveau universitaire, cela commence par la lecture des explications concernant la même maladie dans plusieurs livres. A ce moment là on se rend compte de l’hétérogénéité des discours. Une angoisse de plus, mais surtout, un doute qui s’immisce. Qui détient le savoir que je dois acquérir, docteur X ou Y ou bien ? Et puis une autre constatation : les médecins vivants dans leur sphère, sont-ils les plus à même de décrire au mieux les maladies ? Ne seraient-ce pas plutôt les patients qui seraient détenteur du savoir le plus pertinent ? D’où ce blog, une fois de plus pour échanger l’information directement avec les principaux intéressés, vous.

3. Humaniser les maladies.

Dans mon esprit, trop de papier, de photocopies, de représentations mentales de mes cours, de photos sur papier glacé et pas assez de réalité. Les stages ne suffisent pas à se représenter non pas la maladie, mais ce que c’est que de vivre avec. On voit les gens, on les examine, on leur pose des questions sur leur maladie, leurs symptômes et quelques unes sur leur hygiène de vie, fument-ils, combien d’alcool consomment-ils par jour etc. Mais pratiquement rien sur leur style de vie, si ce n’est leur métier. C’est pourtant une des choses les plus intéressantes pour bien se représenter le type de traitement qui pourrait leur convenir. Seules les maladies au long terme, dites chroniques, font un peu plus l’objet d’une représentation globale de la personne.

Je me souviens d’un stage en cancérologie où je devais voir les patients avant leur nouvelle cure de chimiothérapie et parmi la foule de questions sur les effets secondaires, il y avait une évaluation de leur “état général” qui se traduisait par leurs activités quotidiennes. J’ai adoré cet interrogatoire, enfin je pouvais prendre le temps de faire parler les gens de leur quotidien, dans ce cas avec le cancer. J’y ai découvert tout un pan dont la faculté ne parle jamais car ce n’est pas primordial pour les praticiens qui nous enseignent. “Pas primordial” certes, mais si l’on ne prend pas la peine de nous souligner dès le début des études que cela a son importance, comment des étudiants peu curieux pourront-ils prendre la peine de s’y attacher par la suite ? Ils ne le feront pas si cela n’a pas été gravé comme réflexe sous-cortical dans leur esprit.

De mon point de vue, on ne peut pas prétendre, en temps que médecin, connaître une maladie si l’on a pas pleine conscience de ce que c’est que de vivre avec. Que l’on soit médecin généraliste ou spécialiste sans représentation du quotidien des êtres que l’on prend en charge, notre raisonnement s’arrêtera trop souvent à la théorie, effaçant ainsi toute singularité du réel. D’où mon intérêt pour ce que vous avez à me raconter sur votre réalité.

4. Organiser mes pensées.

Par définition étudier la médecine, c’est manquer de temps. Une vie ne suffit pas à acquérir l’ensemble des connaissances disponibles sur la santé. Cette constatation fait que tout médecin avéré ou en devenir est constamment en train d’absorber de manière accélérée des informations, qui dans l’idéal, nécessiteraient des mois de pratique avant d’être définitivement acquises. Cette course aux neurotransmetteurs fait que les médecins sont capables de prescrire des traitements sans toutefois connaître les mécanismes de la maladie, ni sa “logique interne”.

Malheureusement pour moi, j’ai du mal à retenir ce que je ne comprends pas ; ce qui crée de sérieux conflits d’intérêt entre ma mémoire et moi-même en saison d’examens. Pour palier à ce problème et suivant le principe de “on a compris quelque chose que lorsqu’on est capable de le réexpliquer à quelqu’un”, je me suis dit que vous décrire les mécanismes des maladies de manière simplifiée, me permettrait à la fois de m’assurer de ma propre compréhension, clarifierait mes conceptions des maladies et par la même occasion, me permettrait de vous enseigner des points importants.

5. Bénéficier de critiques constructives.

Face à la blouse, au stéthoscope et tous ces artifices qui font “l’uniforme” du médecin, il n’est pas toujours facile de dire les choses. Que ce soit par souci de ne pas “ennuyer” un médecin avec des choses qui semblent secondaires ou par peur d’être jugé ou encore car certains médecins donnent l’impression que ce n’est pas le moment de parler ou coupent systématiquement la parole. Par ces mécanismes, des remarques utiles sur le comportement des médecins peuvent être perdues, bien des conseils également.

Quelques kilomètres de fibre optique nous séparant, je me disais que dans les commentaires je pourrai également trouver des critiques constructives. En d’autres termes, des remarques éclairées dont le seul but n’est pas de transmettre simplement une critique, mais également d’y apporter argumentaire et solution pour faire évoluer la situation. Je pense être encore malléable vu ma jeune expérience dans la médecine et pour cela, j’aimerai dans la mesure du possible prendre un bon départ et adopter très tôt de bons comportements envers les gens.

C’est ici que vous pouvez agir, car vous êtes les mieux placés pour m’aider.

6. Avoir du soutien pour pouvoir me dépasser.

Comme tout être humain, je fonctionne à la motivation et je deviens meilleure à mesure que je trouve une raison de l’être. Un blog, avec des lecteurs, voilà une bonne raison à mon sens de vouloir me dépasser.

Elargir le champ de mes connaissances, apprendre à répondre à des questions auxquelles je n’avais jamais pensé, échanger directement des informations… autant de choses que ce lieu d’écriture m’a permis de mettre en place et que j’espère développer au fur et à mesure des années à venir.

Sur ce point, je vous suis déjà mille fois reconnaissante de la confiance et du temps que vous m’accordez. Je ne peux que vous encourager à continuer… !

7. Vous aider en l’état actuel de mes connaissances.

Honnêtement, je n’ai pas fait médecine pour pouvoir aider les gens. Je voulais surtout m’aider moi-même. Je voulais acquérir toutes ces connaissances qui permettent de comprendre et d’appréhender un être vivant dans son ensemble, afin de maîtriser un peu plus le cours de ma vie et mieux me comprendre. Tout au départ, à la sortie de mon BTS en biotechnologies, mon idée pour utiliser ces connaissances, était plutôt de faire de la recherche dans la prolongation de l’enseignement “technique” que j’avais suivi. J’étais une bonne technicienne, mais je crois que je me suis prise au jeu du contact humain. A présent, je me dirige vers la médecine générale ; spécialité qui m’apparaît comme celle correspondant le mieux à mon désir de ne pas parceller les êtres.

La conséquence de cette réorientation s’est imposée d’elle-même. Une fois les réponses à mes questions personnelles obtenues, la problématique a changé. Que faire de mes connaissances ? Les garder dans mon esprit certes, mais peut-être que ces données pourraient servir à d’autres ? Et que faire des connaissances les plus taboues, celles que les médecins n’abordent qu’entre collègues ?

Sur ce point, la curiosité des gens et “l’accessibilité” des étudiants en médecine, – souvent plus abordables que les médecins en exercice – m’ont confrontée aux premières questions de la part de patients. Étrangement, j’ai pu y répondre et j’ai même trouvé que ce que je racontais semblait leur être utile. Encore plus étrange, mon discours semblait les soulager de questions basiques auxquelles aucun médecin n’avait jamais voulu honnêtement répondre. Plus les années passent, plus les questions s’accumulent, sans que je ne comprenne mieux cette politique du mystère en médecine. Pour l’heure je la vois un peu comme une autre méthode de protection de médecins qui de peur de ne pas savoir délivrer l’information correctement et/ou de ne pas savoir gérer le retour émotionnel du patient, préfèrent éviter toute information. Un problème de confiance en soi en somme. Une autre explication serait tout simplement cette résistance du schéma paternaliste qui consiste à dire que le patient est un enfant et n’a pas à savoir ce qui le concerne. Je ne m’étends pas là-dessus tellement ça me dépasse.

La politique du secret ne trouvant pas sa place dans mon cerveau, considérez également ce blog comme une page HTML de mes connaissances actuelles susceptibles de vous éclairer sur toutes ces questions qui font fuir les médecins. N’hésitez pas à allonger ma liste de questions épineuses et pertinentes.

Ce que vous avez déjà fait pour moi.

Vous m’avez déjà rendu d’immenses services en très peu de temps. Vous m’avez laissé des liens vers des sites tenus par des médecins compétents et correspondants au type de praticien que j’aimerai devenir au terme de mes études. De simples liens mais que j’aurai sans doute mis des mois à trouver vu que je n’ai pas tant de temps disponible pour surfer à la recherche de la perle rare.

J’ai également adoré lire vos expériences de vie, telles que je les aborde dans le point 3. de mon exposé. Elles sont une source d’inspiration et de réflexion inestimables dans ma manière d’aborder les questions de santé, qu’il s’agisse de maladies chroniques ou de simples blessures. Cela me permet de retrouver un regard innocent sur le corps et ses mécanismes pour ne jamais oublier de penser sans mes connaissances médicales. Un grand merci.

Dites moi.

A présent que je vous ai exposé mes envies, mes motivations, j’attends vos propositions, vos impressions sur mes idées. Laissez-moi votre avis dans les commentaires, je les lirai avec attention.

Crédit photo : Aih



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8 Réponses de “Ce que j’attends de vous”

  1. Gaëtan Klein dit :

    Bonjour Ludivine,

    Tout d’abord, bravo pour ton ouverture d’esprit et ta volonté d’aider les autres. Travaillant moi aussi dans le domaine de l’accompagnement, je ne peux que confirmer que la relation entre un patient et son médecin/thérapeute est une des parties les plus importantes d’un processus de guérison. Et je pense que la rétention d’informations de la part des médecins et leur arrogance (parfois) entraine plus qu’ils ne le pensent de la défiance de la part de leurs patients. Quel dommage !
    Bon heureusement, il y a aussi beaucoup de médecin très humains et très empathiques. J’ai l’impression que l’idée que l’être humain est un tout, et que ce n’est pas seulement un corps à soigner, est en train de (re)gagner du terrain chez les médecins. Et c’est tant mieux quand on sait que la psychologie est aussi importante que la médication dans un traitement.

    Ne penses-tu pas que le fait que les médecins s’enferment dans une attitude non-empathique ne vient pas aussi du fait qu’on leur met la pression dans leur formation, du genre « vous êtes les meilleurs et vous avez la responsabilité de la santé du patient » ? D’où le fait que certains médecins ne prenne pas la peine de se remettre en cause…

    En tout cas je trouve que ton blog est vraiment cool et j’espère que tu prends autant de plaisir à l’animer que nous lecteurs à le découvrir.

    • Ludivine dit :

      Bonjour Gaëtan, je ne sais pas si tu as des témoignages inverses, mais dans ma formation je n’ai jamais entendu un médecin me dire ou dire aux étudiants « vous êtes les meilleurs », c’est plutôt « QUOI, vous ne savez pas ça à ce stade de vos études ! Pfff… ». Tu noteras leur expertise en matière de pédagogie. D’ailleurs, « vous êtes les meilleurs » et « vous avez la responsabilité de la santé du patient » c’est paradoxal. Avoir la responsabilité de la santé d’un patient, c’est savoir d’avance que l’on est pas le meilleur ; ça veut plutôt dire que l’on a pas intérêt à se planter sinon on risque de le tuer (à plus ou moins long terme). Cette pensée là est angoissante, omniprésente au début des études et je peux t’assurer que tous les médecins cherchent à l’oublier, à la refouler ; quelques fois au prix de l’arrogance et d’un apparent mépris. Les années passant, ils deviennent généralement experts à mesure que leur routine s’installe. Le comportement des médecins est une véritable illusion d’optique. J’écrirai un article sur ce point.
      Mais ne soyons pas pessimistes, il y a comme tu l’as dit, de timides soubresauts de prise de conscience qui s’amorcent. En tout cas, merci pour ton enthousiasme, ça fait plaisir :)

  2. ioshi dit :

    Bonjour Ludivine,

    (Je me permets de te tutoyer, privilège de la blogosphère)
    J’aime beaucoup ta démarche, c’est pourquoi je réponds à cet article. J’ai déjà eu beaucoup de contacts avec des médecins, j’en ai rencontrés des « biens » et des « pas biens », ce qui ne veut pas dire qu’ils n’étaient pas compétents, mais qu’ils étaient passés complètement à côté du relationnel, de l’écoute, du travail de recherche de diagnostic… J’aime bien l’idée de la rubrique « analyse situationnelle », mais je ne sais pas quelle expérience choisir dans mon énorme paquet d’expériences diverses avec des médecins ou des membres du corps médical. J’ai vraiment envie, du coup, d’encourager la démarche qui est la tienne.

    Pour ce qui est de poser des questions à un médecin, pour moi il y a un peu le même « blocage » que pour poser des questions à un architecte ou à un avocat: c’est son boulot, il a d’autres choses à faire que de renseigner ma petite personne, et si je le vois hors contexte professionnel, je n’ose pas trop en parler me disant qu’il n’a peut être pas envie de parler boulot quand il fait autre chose. Je n’ai pas envie que la personne ait l’impression qu’elle ne soit que « sa profession » pour moi. Chez un étudiant, ça semble plus simple, j’ai l’impression qu’il sera plus accessible. Et bien sûr, dans la blogosphère, c’est vraiment plus simple: si un médecin vient causer médecine sur un blog, c’est qu’il a envie de causer médecine, causons donc! Mais si je croise un médecin au rayon « recettes de cuisine », je ne lui poserai peut être pas les questions « médecines… Bref! J’espère avoir été claire, et que ça t’aura fait avancer sur la perception patient-médecin…

    • Ludivine dit :

      Bonjour Ioshi, merci pour ton commentaire et tes encouragements ! Il est vrai que souvent les médecins n’aiment pas trop qu’on leur parle de médecine en dehors des heures de bureau, mais ça fait partie du jeu. La médecine s’intéresse aux humains… que l’on côtoie tous les jours, il est donc normal que boulot et vie privée se chevauchent… ! Cela fonctionne dans les deux sens, si je rencontre quelqu’un, je ne vais pas pouvoir m’empêcher de « lire son apparence », par exemple, si je vois une personne avec un goitre thyroïdien, je vais me dire tiens peut-être que cette personne a des problèmes de thyroïde, je pourrais me renseigner pour savoir si elle est au courant.
      Chaque médecin fait évidemment comme il le sent, mais je dois avouer que le fait d’apporter des informations sur leur santé aux gens est de l’ordre du réflexe pour moi. Et lorsque des gens posent des questions, je leur réponds volontiers. Si je ne suis pas d’humeur à répondre, il suffit de leur dire de reposer la question une autre fois ; tu l’as souligné toi-même, n’importe qui peut comprendre qu’il y a des moments où même les passions peuvent être en mode « pause ».

  3. Sorin BUSUIOC dit :

    Concernant ton blog : pour moi non seulement il a déjà de la valeur grâce au contenu de qualité que tu as créé en si peu de temps (trois mois), il est aussi très agréable à lire.
    Je le trouve très raffiné. Difficile pour moi de dire si tu pouvais mieux faire.

    Si tu arrive à organiser tes pensées de la même manière que tu édite ton blog, je pense que c’est gagné d’avance pour toi. Je veux dire sur le plan de la médecine et sur Internet. Le reste ça va de soi. Ce n’est qu’une question de temps. Félicitations !

    La phrase « quelques kilomètres de fibre optique nous séparant » (toi et tes lecteurs) est très subtile ? Un des trois piliers de ta réussite est déjà en place : ton image humaine crée déjà une relation très positive avec tes lecteurs.

    Je n’ai pas encore tout lu et tu m’as déjà appris deux choses. (Détails techniques)

    Merci Ludivine

    Sorin

    • Ludivine dit :

      Bonjour Sorin et merci pour tous ces commentaires très touchants… et qui placent la barre encore plus haut, il faut que j’assure pour garder le cap !
      Concernant les pensées, c’est vrai que j’aime bien lorsque les choses sont en ordre dans mon esprit, évidemment aussi pour tout le reste et rédiger un article sur un point de médecine qui m’apparaissait jusqu’alors nébuleux, me permet bien souvent de l’éclaircir en même temps que je le transmets aux lecteurs.
      Les recherches que j’ai été amenée à faire m’ont déjà fait faire des bonds en matière de compréhension du fonctionnement du corps humain. C’est à la fois passionnant et édifiant, car chaque jour un peu plus je constate à quel point le programme médical officiel est parsemé de brèches et de lacunes liées à un conformisme qui n’a pas lieu d’être lorsque l’on prétend « soigner ».
      Merci encore pour ta confiance : )

  4. Ludivine, bravo pour ce magnifique parcours ! J’ai commencé à bloguer et à m’intéresser sérieusement au blogging depuis quelques mois. Je constate que ton blog est l’illustration même de ce qu’il faut faire pour réussir son blog ! Contenu à très haute valeur ajoutée, ton direct et franc, sujets passionnants, dialogue riche, extensions WordPress adéquates, tout y est !

    Ma conclusion : si l’envie t’en prenait un jour, gagner ta vie avec le web serait sans doute possible… Ce n’est peut-être pas dans tes envies du moment, mais qui sait ?

    • Ludivine dit :

      Merci pour ton sympathique commentaire, qui m’emmène relativement loin dans l’avenir. Gagner ma vie sur le web est une idée à laquelle j’ai pensé, mais je crois que ce serait un peu dommage de ne faire que du virtuel. Mes études sont également une passion, je ne me vois pas ne pas exercer « en vrai ». Au final, je pensais plutôt à quelque chose de l’ordre du complément de revenu, afin de pouvoir pratiquer la médecine comme je l’entends, c’est à dire, avoir le temps pour chaque patient et pas faire comme on nous l’apprend 1 patient par 10 minutes… Mais ce ne sera pas avant 3 ans, date théorique de fin de mon internat. Ce qui est sûr, c’est que plus je blogue et je discute avec les personnes qui me laissent des commentaires, plus j’apprends et je découvre de multiples voies parallèles, complémentaires à la partie technique enseignée, et dont je ne soupçonnais pas même l’existence.
      Bien que cette hypothèse n’engage que moi, je pense qu’actuellement on ne peut plus être un « bon médecin » en ignorant le monde et les croyances de nos patients. Autrefois le savoir était détenu par le médecin, aujourd’hui, il est partagé et tellement diversifié que le médecin n’a pas assez de ses études pour tout apprendre. Il faut donc échanger pour avancer et ne plus se barricader derrière des titres qui ne prouvent plus grand chose…

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