Voici un reportage éclairant et facilement accessible sur les méthodes marketing utilisées par l’industrie pharmaceutique. Il date de 2008, mais n’a – malheureusement – rien perdu de sa vérité en 3 années. Je vous laisse apprécier…
Mon avis sur ce reportage :
La prévention reste et restera toujours à mes yeux le meilleur médicament. Avoir la main-mise sur sa propre santé c’est avoir le pouvoir d’échapper à beaucoup de dépendances, de liens dont on ne peut plus se défaire (comme un traitement médicamenteux à vie). Dans mon échelle de valeur personnelle, c’est une des pires choses qui puisse nous arriver : que notre vie dépende d’un produit issu d’une entreprise.
Pour ceux qui sentent un sentiment de révolte envers les laboratoires monter en eux, je n’ai pas posté ce reportage dans l’optique d’ouvrir un débat incendiaire sur les lobbies pharmaceutiques qui veulent nous empoisonner. Mon intention est plutôt de vous informer sur l’aspect “rouages du système” qu’il est toujours important de comprendre. Voir où sont les intérêts de chaque maillon. Il me semble difficile en tant que patient de saisir tous les aspects d’une ordonnance, d’un traitement, voire de prendre l’initiative de la modifier soi-même (comme le font pourtant beaucoup de personnes). Remettre sans cesse en question les prescriptions de son médecin ne me semble pas forcément plus bienfaisant, dans le sens où cela va nuire à la qualité du lien de confiance entre le médecin et son patient, puisque le médecin se sentira en permanence attaqué dans ses décisions. En revanche, ce qui me semble intéressant, c’est d’une part que les médecins eux-mêmes voient ce type de reportage (car tous ne sont pas de nature curieuse ) et d’autre part que chaque personne amenée à consulter, apprenne à ne pas entretenir le système en exigeant de son médecin telle ou telle prescription de médicament « à la carte » qui sont la porte ouverte aux interactions médicamenteuses dangereuses.
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Crédit photo : Flick’er
Bonjour Ludivine,
Je suis 100% d’accord avec toi, la prévention prime sur le médicament.
Il y a pas très longtemps, je suis allée chez le dentiste pour une visite de contrôle. Normalement, on doit aller chez le dentiste une fois par an. Mais bon, quand on a 22 ans comme moi, je pense que très peu de jeune respecte cette règle.
Le dentiste me disait la chose suivante : « Il est très rare que je vois des patients prendre rendez-vous pour aucun problème, et c’est bien dommage
La prévention est très rare pour ma clientèle. »
Or, la prévention est le meilleur moyen pour toujours être en bonne santé.
Merci pour toutes ces vidéos Ludivine.
Merci pour ton commentaire Maxence. Cela me fait plaisir de lire que tu prends soin de ta santé et ton corps ! Continue comme ça
Merci pour cette vidéo… vraiment très intéressant.
Pensez-vous que ces rouages du système existent également en ce qui concerne d’autres industries, par exemple l’industrie alimentaire?
J’ai en effet du mal à interpréter les informations de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), concernant les « dangers » et l’impossibilité de suivre certaines alimentations végétariennes… ces informations semblent à l’opposé de la position de l’American Dietetic Association (ADA) pour ne citer que celle-là.
Pas encore regardé la vidéo, mais je rebondis sur ce que tu dis juste après :
« Dans mon échelle de valeur personnelle, c’est une des pires choses qui puisse nous arriver : que notre vie dépende d’un produit issu d’une entreprise. »
Je suis à 100% d’accord avec toi. Je suis asthmatique, et il y a 7 ans, après 2 crises assez proches suffisamment graves pour nécessiter plusieurs jours d’hospitalisation à chaque fois, j’ai hérité d’un traitement par corticoïde à prendre tous les jours, matin et soir, a priori à vie. Je l’ai vraiment hyper mal vécu. En même temps je me disais que les diabétiques étaient bien plus mal lotis que moi car eux devaient se piquer, mais j’ai complètement déprimé pendant qq mois. Je ne fume pas, je ne consomme ni alcool ni café, aucune substance addictive (à part le chocolat ^^), et me retrouver comme ça dépendante d’un médoc à 30 ans, c’était dur. Il y a 1 ou 2 ans j’ai réussi à réduire ma dose quotidienne des 3/4, ce qui m’a fait beaucoup de bien moralement (et sans doute physiquement, parce que les corticoïdes, mouarf), mais pour le moment je stagne, je n’arrive pas à virer le dernier quart. Cela reste cependant mon but, c’est clair !