Depuis avril j’ai décidé de changer mon alimentation pour un régime végétarien au vu des nombreux avantages pour la santé qui en découlent. J’avoue qu’après avoir encore intensifié mes recherches sur la question, et lu un ouvrage majeur que je vous recommande « Le rapport Campbell »
, j’ai choisi de tenter l’expérience d’un régime alimentaire 100% végétal, que l’on appelle encore végétalisme.
Les protéines animales qu’elles que soient leur forme, se retrouvent impliquées dans tellement de maladies et désordres chez les humains, que ma question a été peut-on s’en passer dans ce cas, sans risquer de carences ? La réponse étant oui, avec un peu de rigueur ; je me suis donc lancée à l’aventure. Cet article est un résumé des changements que j’ai dû effectuer dans mes habitudes.
1. Ce que je mange
Pour être tout à fait honnête, mon régime alimentaire est encore un peu plus compliqué que cela, car j’ai aussi décidé de le corréler avec le régime sans gluten, que suivent habituellement les personnes atteintes de maladie cœliaque. Certes, je n’ai pas cette maladie, mais le gluten ayant été mis en cause dans diverses affections, type migraines, troubles digestifs, je préfère l’éviter. Le Pr Seignalet dans ses ouvrages, avance de nombreux arguments tant cliniques que théoriques pour justifier cette hypothèse ; arguments qui me semblent parfaitement recevables, au vu des résultats qu’il a obtenu chez de nombreux patients.
En somme, mon alimentation actuelle est le résultat étonnamment compatible de mes différentes lectures de ces derniers mois (voir cet article et celui-ci).
Si vous vous demandez ce qu’il me reste de « mangeable » après toute cette épuration de l’alimentation occidentale, rassurez-vous, il reste de nombreuses possibilités, tant gustatives que culinaires, même pour les sucreries !
Pour commencer voici la liste des courses que je fais (si jamais vous voulez m’inviter à dîner, avec ça vous ne pourrez pas vous tromper ) :
- Fruits : tous, frais ou séchés
- Légumes : tous
- Céréales : toutes les sortes de riz et particulièrement riz complet, quinoa, sarrasin, millet, manioc (tapioca), chataîgne, pomme de terre, patates douces, igname, topinambours
- Légumineuses : toutes c’est à dire toutes les sortes de lentilles, pois chiches, toutes les sortes de haricots
- Oléagineux : tous ainsi que leurs huiles
- Divers : chocolat noir, sirop d’agave, vinaigres, thés, tisanes, chicorée, épices, condiments, « yaourts » au soja, farines des céréales et légumineuses sus-citées, pain des fleurs (= cracottes de farines sans gluten), laits végétaux, crèmes végétales
- Boissons : eau, eau, eau. De toute manière, je ne buvais pas d’alcool auparavant, donc pas de changement.
Seul problème une fois la liste établie : il n’y a quasiment aucun produit manufacturé. Résultat : il faut cuisiner ! Mais, heureusement, d’excellentes parades compatibles avec une vie active existent.
Pour le lieu d’achat, je me suis rapidement rendue compte que je trouverai plus facilement les produits que je cherchais en magasin bio. Trouver du sarrasin, diverses sortes de riz etc. c’est plutôt compliqué dans les supermarchés, alors que les magasins bio, sont une sorte de monde parallèle où toutes ces denrées étranges existent et, petit plus, sont souvent disponibles en distributeur ce qui permet d’acheter au poids, et, sans emballages superflus.
Concernant les fruits et légumes, là à chacun de voir si ce sera plutôt bio ou pas. Pour ma part, c’est un mélange entre les supermarchés et les magasins bio. Évidemment, je prends des fruits et légumes de saison, avec quelques exceptions comme pour les bananes qui servent également à remplacer l’œuf dans les préparations sucrées. Pour les préparations salées, j’utilise le « yaourt » au soja en remplacement.
2. L’organisation des repas
Plats
Ma cuisine a été sérieusement revisitée pour l’occasion. Le cuit-vapeur est devenu mon meilleur ami et j’ai découvert un nombre incroyable de légumes dont je ne connaissais pas même le nom jusqu’alors, comme la bette par exemple. De manière amusante, il y avait certains légumes que je n’aimais pas, et qui me sont apparus comme excellents au second essai. Effet placebo ou non, je suis bien contente de ce revirement de mes papilles gustatives.
Pour les modes de cuisson, n’étant pas non plus disposée à passer des jours aux fourneaux, j’utilise pour les légumes le cuit-vapeur. Celui que j’ai possède deux paniers ce qui me permet de cuire de grandes quantités de légumes différents. Je les cuis une fois pour toute la semaine, ce qui me permet
1. de ne pas cuisiner tous les jours : je stocke le tout dans des pots en verre d’un litre au frigo
2. de pouvoir manger rapidement : je porte à ébullition un fond d’eau dans une casserole (2 minutes), je coupe la plaque de cuisson, je laisse la casserole sur la plaque, je mets tous les aliments, je remue et je ferme le couvercle. 3 minutes après, c’est chaud et prêt !
3. de faire des économies d’énergie et de temps
Idem pour les céréales et légumineuses que je cuis à l’eau pour toute la semaine. J’ai pris l’habitude de faire un mélange céréales/légumineuses selon mon humeur du jour et selon les proportions recommandées par l’AVF (voir le guide du végétarien débutant).
J’ai tendance à consommer les aliments tels quels, cuits à l’eau. Cela peut paraître fade, mais lorsque les aliments sont de bonne qualité, de saison, donc en pleine forme et pas trop « pesticidés », ils ont beaucoup de goût et la sauce devient moins importante. Mais sinon, de nombreuses recettes végétaliennes existent sur les mêmes principes que les recettes omnivores.
Petit-déjeuner
Pour le petit déjeuner, régime sans gluten oblige, j’ai bien dû me résoudre à apprendre à faire mon propre pain. Acheter une machine à pain était une option, mais honnêtement, je n’avais pas envie d’investir alors que des alternatives bien plus économiques étaient déjà à ma disposition. Au final, j’ai trouvé une technique pas trop mal pour éviter une fois de plus, de passer mon temps à cuisiner. J’ai récupéré une cocotte en fonte qui somnolait sur une étagère familiale et j’ai cherché une recette de pain sans gluten qui ne nécessite pas trop d’ingrédients. Je prépare 1 kg de pâte (vous avez bien lu), que je fais monter, je transfère dans la cocotte fermée, puis j’enfourne le tout à 110°C pendant 5 heures. Résultat, je garde une partie du pain pour la semaine dans un torchon et le reste au congélateur. Cela me tient un peu plus d’un mois vu que je ne mange du pain que le matin. Sur le pain : beurre d’amande (fait maison = mixer les amandes jusqu’à obtenir une pâte huileuse) avec du sirop d’agave ainsi que quelques fruits frais et séchés en accompagnement.
Pâtisserie
De temps à autre je faisais des desserts type cookies et autres petits gâteaux. Pour les recettes, il a également fallu transformer les compositions afin de supprimer les sources de protéines animales et alléger en sucre raffiné. Bien que le corps n’aie nul besoin de se bourrer de sucres pour être en bonne santé, on peut tout de même trouver un compromis en faisant de la pâtisserie qui utilise des ingrédients plus inoffensifs que ceux des industriels. J’ai testé quelques recettes de cookies, notamment une trouvée sur le blog de Benjamin de Naturacoach :
- le sucre par du sirop d’agave ou du sucre roux complet (donc non raffiné) : attention à diminuer les quantités car le sirop d’agave sucre beaucoup plus que le sucre blanc !
- la farine de blé par de la farine de riz complet pour un goût « neutre », sinon la farine de sarrasin, de châtaigne pour des goûts plus prononcés
- les œufs par de la banane écrasée (une pour un œuf) ou du « yaourt » de soja pour un goût plus neutre
- le beurre par du beurre d’amandes ou un autre beurre végétal (d’ailleurs des beurres végétaux sont commercialisés tout prêts, St Hubert propose par exemple un beurre sans lait et sans arachide)
- le lait de vache par un lait végétal (riz, soja, amande…)
- le chocolat au lait par du chocolat noir au sucre roux si possible (donc marques bio)
Du moment que ce type de cuisine est exceptionnel, le surcoût lié à la nature des matières premières n’est pas très important.
Pour les bonbons, bien que je n’en sois pas très fan, j’ai opté pour la production personnelle de « cuir de fruits ». Là, vous vous demandez certainement de quoi je parle. En fait, le principe est tellement simple, que je me suis demandée pourquoi on en parlait jamais alors qu’il n’y a que des avantages. Il suffit de mixer des fruits en une purée, d’étaler la préparation sur une feuille de papier cuisson avec une hauteur de 5 mm environ, de l’enfourner à une température inférieure à 60°C (plus la température est basse, plus vous conserverez les propriétés enzymatiques et vitaminiques des fruits) jusqu’à ce qu’un « cuir » se forme, que vous décollez, puis roulez, puis dégustez. Et là, c’est une sorte de révélation pour votre palais. J’avais lu beaucoup de louanges sur cette préparation sur internet, mais sincèrement, c’est dé-li-cieux. La déshydratation entraîne une concentration des arômes du fruit qui lui donne réellement le goût d’un bonbon. La conséquence est la même, vous avez envie de tout manger en une fois, sauf que cette fois ci, ce n’est absolument pas néfaste pour votre corps, car le seul ingrédient est le fruit lui-même, sans sucre ajouté, sans aucune molécule chimique. En somme, un bonbon, bon pour la santé.
Les cuirs de fruits se réalisent idéalement dans un déshydrateur. C’est une sorte de four à basse température, qui propose plusieurs grilles afin de déshydrater de nombreux fruits, légumes ou ce que vous voulez en même temps. Pour un essai, un four avec un thermostat réglable en deçà de 60°C peut faire l’affaire, mais si vous comptez augmenter la production, le déshydrateur est un bon investissement (sinon, les rayons du soleil fonctionnent également).
Dans quelques jours, j’aborderai la seconde partie de cette question, à savoir, comment réussir à maintenir le régime végétalien lorsque l’on est à l’extérieur, en déplacement ou au restaurant. C’est loin d’être facile, mais avec un peu de pratique et quelques trucs à savoir, c’est parfaitement jouable.
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Crédit photo : Sandra Mora
Merci pour le lien !
Moi-même, je prône plutôt du 90% de végétal. Notamment sur les oméga-3, les végétaux n’apportent pas la même qualité que les poissons gras.
Par contre sur les desserts et pâtisseries, l’étendue des possibilités est tellement vaste avec le végétal (lait de riz, purée d’amande, etc.) par rapport aux simples beurre et crème…
De rien
Ces cookies étaient vraiment très bons ! Le fait que la recette n’ai besoin que de très peu d’adaptation était très appréciable. 90% de végétal, ça ne fait tout de même pas beaucoup de protéines animales… L’autre problème étant la qualité des poissons, car leur environnement est loin d’être idéal ce qui ne leur garantit pas un bon état de santé. As-tu lu « faut-il manger les animaux » de Jonathan Safran Foer ? Si non, je te le conseille.
Malheureusement rien n’est jamais parfait. Mais sur les petits poissons gras, sardines et maquereaux, les quantités de métaux lourds sont assez négligeables.
Oui, j’ai lu « Faut-il… », c’est intéressant (j’essaie de lire tous ce qui sort sur le sujet, par soucis professionnel). J’avais moi-même enquêté sur les modes d’élevage, et notamment sur les poules, l’Europe ne vaut pas mieux que les USA…
Pour ma part je tente de suivre le régime de Seignalet mais je ne parviens pas à gérer les occasions sociales. Aussi, j’attends avec impatience la suite de tes aventures.
Cela dit, tu ne comptes pas aborder si tu as ressenti des bienfaits ? Parce qu’à la lecture de tant de contraintes, j’espère que peu ou prou on accède à un mieux-être !
Décidément, tu es plein de surprises ! Peux-tu nous dire pour quelle raison tu suis le régime Seignalet ? Si c’est pour raison médicale ou par « conviction » ? Aborder mon ressenti n’était pas initialement prévu, mais cela peut se faire
A la base j’étais surtout à la recherche d’une approche nutritionnelle me permettant de me sentir réellement en forme physiquement et psychologiquement. J’avais en effet constaté qu’après un repas bien arrosé genre soirée entre amis j’avais un coup de déprime deux jours après.
Ensuite, parmi tous les régimes que j’ai pu essayer (y compris végétarien), c’est celui qui semble le mieux me réussir.
D’accord, merci pour les informations complémentaires. Ton observation sur l’association entre déprime et surcharge des organes est intéressante. Organes surchargés, moral abaissé
C’est un raccourci rapide, mais pourquoi pas. Pour le régime végétarien, son principal défaut par rapport au régime Seignalet est d’inclure la consommation de produits laitiers. D’où mon passage vers le végétaLisme.
Bonjour Ludivine,
J’ai lu avec intérêt ton article ainsi que tout l’apprentissage que tu relates pour changer tes habitudes alimentaires …
Il y a plusieurs années que j’ai fait ce choix, et je trouve que ce serait très intéressant pour les non végétariens que tu commentes ce que tu ressens: comment tu te sens au niveau énergétique, fatigabilité, concentration, mobilité, sensibilité, etc., etc. perçois-tu des changements, sont ils favorables? … ton point de vue objectif de novice en la matière devrait pouvoir aider les personnes indécises dans leurs choix …
Très bien tes détails pour les achats!
Cordialement!
Très bien, j’aborderai la question du ressenti, je vois que cela questionne
Bonjour Ludivine,
J’ai lu avec grand intérêt ton article car je suis convaincue que le régime végétarien est un bénéfice pour la santé. Malgré ça, j’aime la viande et le poisson et je n’arrive pas à me passer d’en manger. Est-ce que cela te manque ?
J’attends ton retour d’expérience avec impatience !
Judith
PS: pour des desserts sympas végétariens, tu trouveras qq recettes sur le site de femininbio.
Si la viande me manque ? Non, pas vraiment, c’est plus subtil que le manque ! Je vais structurer ma pensée en mots pour la suite de l’article
Je suis moi-même plutôt végétarienne mais il m’arrive lorsque je suis invitée de manger de la viande et du poisson.
Par goût je préfère les végétaux mais je n’ai pas renoncé aux œufs de mes poules.
J’attends avec impatience la suite de ton aventure et surtout ce que cela t’apporte.
Je vais essayer les cuirs de fruits pour mes petits enfants.
Suivre le régime végétarien chez soi, c’est déjà très bien je trouve !
Attention, pour les cuirs de fruits, une fois que l’on a goûté, on est accroc, et d’après les retours que j’ai lus, les enfants également
Hello Ludivine,
Intéressant cet article.
A titre personnel, je suis un carnivore (bouh je sais c’est nul… mais je suis accroc au goût de la viande). Néanmoins, je pense effectivement qu’à défaut de devenir végétarien, ton expérience m’apportera des éléments utiles pour une restructuration nécessaire de mon équilibre alimentaire.
Le souci souvent dans ce type d’expérience ou lorsque la nécessité médicale se fait sentir, c’est à la fois de bien savoir ce que l’on mange et de s’astreindre à bien suivre le régime, ce qui demane beaucoup de temps et de volonté.
Me concernant je suis intolérant au lactose et probablement (je vais me faire prescrire le test adapté) au fructose… pas glop car déjà le lactose implique un suivi alimentaire pénible lorsqu’on fair les courses car il y en a partout alors le fructose… (il découle de la digestion du sucre classique, on en trouve dans les jus de fruits, les fruits, les boissons gazeuses, les sirops de fruits…)
Bref, j’admire le double challenge : végétarisme + gestion d’une alimentation sans gluten.
Pour cette dernière, je signale tout de même que nombreux thés et tisanes sont à proscrire! En effet, j’ai une amie qui à la maladie coeliaque et qui pioche sa nourriture dans une liste établie par une association. dans cette liste, il y a certains thés et tisanes autorisés car le gluten peut se retrouver dans les arômes utilisés.Pas simple, non plus…donc il va falloir que tu sois encore plus vigilante ;o)
Par contre, j’ai 2 questions :
- Pourquoi retirer le lait de vache?
- « le gluten ayant été mis en cause dans diverses affections, type migraines, troubles digestifs »
Es tu sûre qu’il ne s’agit pas plutôt des symptômes liés à la maladie coeliaque parce que ça colle bien?
Voilà pour mon commentaire un peu long! désolé.
Bonjour Eric, pour le lait de vache je ne reviens pas dessus, Esty et Phy ont traduit ma pensée en mots. Pour ta question concernant le gluten, c’est surtout le blé qui a été mis en cause dans ces divers troubles. Certes, les symptômes sont ceux de la maladie coeliaque mais pas seulement. En cas de doute sur l’origine d’une migraine, un arrêt temporaire du blé (et souvent du lait) peuvent faire disparaître les migraines ; la réintroduction les redéclenchant. C’est un test que toute personne peut faire sans danger et si l’origine est alimentaire, on tient un traitement sans effet secondaires : l’éviction des aliments incriminés.
D’autre part, pour ton intolérance au lactose, as-tu essayé toi-même de faire des évictions alimentaires ? Les personnes intolérantes au lactose sont souvent intolérantes aux produits laitiers, et non pas au lactose en lui-même, qui est un sucre inoffensif (galactose+glucose). Essaie de passer une semaine à deux semaines sans aucun produit laitier (ni beurre, ni lait, yaourts, fromages etc.).
Hello Ludivine,
Pour l’éviction des produits laitiers, oui je l’ai déjà réalisée sans véritable succès mais je suis sur une nouvelle piste à explorer avec mon médecin traitant: celle du fructose!
par ailleurs j’ai une colite lymphocytaire pouvant expliquer les symptômes également mais je suis sûr que celle ci est secondaire au reste.
Par contre, l’intolérance est bien une intolérance au lactose et non au lait (différent par exemple d’une allergie aux proteines de lait)
le lactose effectivement sera découpé en glucose et galactose et cela peut paraître inoffensif dit comme cela sauf que le souci justement c’est de ne plus avoir de lactases permettant cette découpe (ou plus assez).
Ces enzymes disparaissent avec l’âge et sont produites au niveau des villosités duodénales.
sans ces lactases, le lactose continue sont chemin et atterri dans le côlon où il est alors fermenté par la flore et crée ainsi les troubles associés. Ceci produit d’ailleurs de l’hydrogène qui est expiré et qu’on peut ainsi mesurer dans le test respiratoire que j’ai réalisé et qui a été diagnostique dans mon cas.
Par contre, ce que j’ai découvert récemment c’est que 50% des intolerants marqués au lactose le son aussi au fructose qui lui est un sucre simple et donc qui ne serait pas transporté de la lumière intestinale vers le sang par manque de recepteurs. Je dois donc pratiquer un test respiratoire egalement pour le fructose afin de vérifier cette hypothèse qui serait vraiment gênante car le fructose se trouve dans les fruits certains légumes, les sirops, les boissons gazeuses, la digestion du sucre blanc… bref un bonheur!
Ton histoire personnelle est à la fois très intéressante et pas très rassurante pour l’aspect pratique dans la vie quotidienne. J’avais déjà entendu parler de l’intolérance au fructose mais sans vraiment chercher plus loin. Si l’hypothèse se confirme il va effectivement falloir changer ton alimentation pour éviter les sources de fructose et de lactose. En même temps, hormis le problème des légumes qui en contiennent, les autres aliments que tu cites boissons gazeuses, sucre blanc etc. ne sont pas très « vitales » pour la santé voire l’inverse, donc bon, on peut dire que cela te rendra service pour essayer de voir les choses sous un angle positif. Si jamais les médecins qui te prennent en charge te transmettent une liste des aliments à consommer et à éviter, je veux bien que tu nous en fasse profiter, car pour ma part, je suis pour l’heure incapable de citer les sources de fructose et de lactose au sein des aliments. Merci encore pour ta contribution au blog
Eric, êtes-vous un vrai carnivore, c’est à dire capable de vivre en ne mangeant que de la viande (et du poisson si vous faites la distinction) ? J’en doute.
Pourquoi retirer le lait de vache, tout d’abord parce que le lait de vache est un produit issu de l’exploitation des animaux, c’est un produit de souffrance (combien de vaches ont des mammites et combien sont-elles à souffrir des inséminations répétées pour avoir un veau et donc produire du lait), et parce qu’on peut s’en passer. En effet, pour la plupart des gens, calcium = lait de vache. Or le calcium, il y en a dans les amandes, les noisettes, les noix, le sésame, et plein d’autres aliments végétaux.
Alors effectivement, si on parle de taux, il y en a sans doute bien plus dans le lait et ses dérivés, yaourts, fromages,… néanmoins le lait de vache est fait pour le veau, pas pour l’être humain. Nous avons un seul lait et c’est le lait maternel, il contient tous les nutriments nécessaires à la croissance du bébé, c’est pour cela qu’il est recommandé d’allaiter le plus longtemps possible. Le lait de vache est inadapté à l’être humain, pourquoi pensez-vous que tant de gens y soient intolérants ?
Par ailleurs j’ai lu, vu et entendu que le lait de vache, contrairement à ce que l’on nous fait croire, serait responsable de problèmes articulaires et serait une des causes de l’ostéoporose, car il me semble que l’acidité du lait provoque un relâchement du calcium des os, ce qui induit leur fragilité (si Ludivine peut nous éclairer là-dessus). Une de mes connaissances s’est fracturée l’épaule au ski, depuis son épaule et l’articulation concernée sont fragiles et il a interdiction de toucher aux produits laitiers.
Tiens d’ailleurs, les premiers consommateurs de lait de vache sont les américains. C’est aussi eux qui ont le plus de cas d’ostéoporose. Paradoxal.
Pour en revenir à l’article, je constate Ludivine que ton alimentation est carrément végétalienne. C’est super. Mais comme l’a suggéré quelqu’un ci-dessus, ce serait encore plus super si tu pouvais donner ton ressenti, les changements qui se sont opérés.
Comme l’a dit Dr. House dans l’épisode de cette semaine, quand on mange végétarien, on mange moins de trucs inutiles ^^
Bonsoir,
Vous avez tout bon concernant le lait de vache
Petite explication sur le fait que les os sont plus fragiles à cause de cela :
Les protéines animales rendent le sang de notre corps trop acide, de ce fait, il est obligé de trouver un moyen de revenir à la normale, et il n’y a qu’un seul moyen afin qu’il neutralise cette acidité : libérer du phosphate. Cependant, il n’y a qu’une seule source de phosphate dans le corps humain : les os (qui sont composés de phosphate et calcium. De plus ces deux éléments sont liés).
Donc, lorsque le corps neutralise l’acidité, du calcium est aussi libéré, rendant les os plus fragile
Pour finir, un point que je n’ai pas cet article ni dans les commentaires, et qui me parait assez important : la caso-morphine.
Je n’explique pas son rôle etc, mais avec un peu de recherche, vous allez découvrir quelque chose que vous ne savez surement pas :p (et que vous pourrez vérifier dans la vie courante
)
(petite précision : le phosphate neutralise l’acidité et le calcium est rejeté via les urines)
Merci Phy pour cette explication magistrale ! On sent que vous maîtrisez bien le sujet. Je ne connaissais pas la caso-morphine, mais je vais de ce pas me renseigner.
Héhé
En tant que Vegan, j’ai déjà potassé pas mal de sujet comme cela. J’ai ainsi découvert pas mal de chose concernant la nourriture (surtout celle qu’on veut nous faire manger
)
J’ai une vidéo qui devrait vous intéresser : http://video.google.com/videoplay?docid=-2348910096409126100#docid=-3214100593069532942
C’est une conférence de 40 minutes d’un médecin sur les effets addictifs de la nourriture, il explique simplement et scientifiquement ce qu’il a découvert et termine sur le végétalisme. C’est en anglais mais pas vraiment compliqué à comprendre, et très très intéressant
Merci pour ce lien
Je programme le visionnage pour ce week-end !
Bonjour Phy,
Ne voyez aucune animosité à votre égard par cette réponse et là encore je ne remets absolument pas en cause votyre choix végan! Mais ce que vous dites en l’ayant sûrement lu sur des sites végans est tout simplement inexact!
Effectivement, les proteines enclenchent une acidification sanguine au cours de leur métabolisme amsi fort heureusement nous n’avons pas que les phosphates issus des os pour rééquilibrer cette acidification.
D’ailleurs, le système phosphate est loin d’être le premier régulateur acido-basique du corps.
Le premier systeme est celui du CO2 et des ions Hco3- qui entre en jeu dans l’équilibre permanent de l’acidité ou de l’alcalinité du sang. Et puis quand bien même, vous acidifiez temporairement votre sang, bien heureusement la machine à équilibrer se met en route de suite et vous ne perdez bien evidemment pas votre calcium comme ça. Le corps réagit autrement via tout un système d’hormone pour équilibrer la calcémie (quantité de calcium dans le sang) également.
Voici d’ailleurs un lien très bien expliqué sur le sujet:
http://www.arnobio2.com/clinique/exploration-de-l27equilibre-acido-basique-et-des-gaz-du-sang.pdf
Bref, mangez végan si cela vous convient mais gardez un recul sur les informations qu’on vous donne.
Enfin, pour l’histoire de la caso-morphine c’est encore une histoire dérivée du fait qu’il y ait le mot « morphine » dans ce nom de proteine un peu comme si je vous disais de ne plus respirer car le CO2 se transforme en acide carbonique dans le corps et que vous risquez d’être brûlé parce que c’est un acide….
un dernier lien : http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/cerin/articles.asp?id=354
l’etude est faite en collaboration avec le CERIN (centre de recherche et d’etudes nutritionnelles) qui presente d’ailleurs au moment où j’ecris un article en première page sur le calcium du lait comparé aux amandes.
Bonjour Esty,
Bien évidemment, je ne suis pas un carnivore strict ça tombe sous le sens et le mot que j’ai utilisé est celui généralement utilisé en « opposition » (bien que je ne sois pas opposé au végétarisme) aux végétariens ou végétaliens
Par contre, tout comme vous je suis né et je reste omnivore (on parle de nourriture bien sûr car j’ai lu des articles disant remmetatnt en cause ceci en disant que dans ce cas nous devrions manger du bois, de l’alu etc… pas très malin!).
C’est le régime de base de l’être humain et bien qu’on voit de nombreuses contre vérités là dessus un peu partout sur les sites végans, ni vous ni moi ne changerons pas cette donnée.
Par contre, et avant de voir se ruer sur moi des hordes de fanatiques outrés qui passeraient par là, je précise que chacun du coup est libre de choisir son régime et qu’ à titre personnel, que pierre paul jacques nadine ou tartiflette soient végans ou mange de la viande, ça ne me gêne pas le moins du monde tant qu’on ne juge pas ma façon de vivre et qu’on ne m’impose pas un choix (ce que je ne fais pas avec les autres)
Puisqu’on est ici pour discuter et que je disais justement dans un mail à Ludivine que je trouvais le ton du sujet jusqu’à présent différent de celui habituellement rencontré sur le net, je vais donner mon avis sur votre réponse en espérant que vous n’y trouverez rien d’autre qu’une réponse non agressive.
Pour moi, il est évident que le régime omnivore est le régime naturel de l’homme ce qui n’empêche personne de devenir végétarien ou (végétalien) et ce pour 1 raison principale: la vitamine B12 (cyanocobalamine) dont l’origine (à moins de manipulation génétique) ne peut provenir des végétaux.
Cette vitamine essentielle intervient dans notre système digestif, dans notre système nerveux (formation de la myéline), dans notre moëlle osseuse, dans la formation de l’ADN, dans la formation des nos globules rouges > d’où les risques d’anémies sans complémentation.
Cependant les choses évoluant et la technique aussi, il est aujourd’hui plus facile pour vous d’être végan car cette enzyme peut être synthétisée et donc des supplémentations sont possibles pour palier à son absence des végétaux.
Pour ce qui est de la cause animale, j’ai conscience que l’élevage industriel, l’abattage (en particulier rituel), l’usage des antibiotiques à la pelle, des anabolisants dans certains pays etc etc… n’a rien d’un idéal commun et pour cela je comprends votre engagement dans cette voie!
Cependant, je pense (déformation de ma formation scientifique, médicale qui plus est!) qu’il faut aussi voir tous les côtés de ce qui semble être une solution (les bons et les mauvais)
Les bons côtés de votre choix alimentaire on les connaît et on les reconnaît.
Par contre, je pense qu’aujourd’hui il est totalement impossible d’appliquer ce modèle à tout le monde. Nous sommes plus de 6 milliards dans pas si longtemps que ça nous serons 9 milliards et déjà une bonne partie de la population mondiale crève de faim. Par ailleurs, il faudrait des surfaces agricoles monstrueusement plus importantes qu’aujourd’hui, ce qui impliquerait des destruction de forêts et d’écosystèmes animaux par la même occasion (alors qu’on voulait éviter la souffrance animale au départ on en vient à exterminer des populations animales ce qui est tout aussi inacceptable).
On ne peut pas tous manger non plus de la viande car cela impliquerait un nombre de soucis tout aussi importants.
Les recherches tendent à creuser du côté de la mer et des algues par exemple sans constituer un régime suffisant mais aussi et plutôt vers les insectes. Cependant accepterez vous des élevages de « milliards de milliards » d’insectes qui sont eux aussi des animaux?
En fait, je comprends bien vos motivations par rapport à la cause animale mais ceci dit, il est facile aujourd’hui de dire, en France, mangeons des végétaux et surtout des bios quand on en a les moyens (j’entends suffisamment de ressource et suffisamment d’argent pour s’acheter le bio et les compléments que nombreux végans doivent prendre et qui coûtent les yeux de la tête et pour lesquels soit dit en pasant je ne suis pas sûr que les usines pharmaceutiques ne rejettent pas des polluants dans les sols et eaux avoisinantes où la faune y meurt à bon compte!)
Enfin pour le lait, evidemment qu’un bébé doit boire du lait maternel qui a tous les atouts propres à notre espèce que n’a pas le lait de vache. Mais par la suite la notion d’intolérance au lait est belle et bien lié au lactose que notre corps ne digère plus ou peu en grandissant faute de lactases produites par notre intestin qui perd progressivement cette capacité.
Il existe des allergies au lait oui, mais il y en a tout autant au gluten, à l’arachide, au colza etc etc
Pour l’histoire de l’ostéoporose et du lait si vous faites une recherche sur le net, on ne voit cela que sur les site végétariens extrême et repris sur tous les autres de bonne foi cependant je vous invite à parcourir ce lien édité par l’INRA (institut de recherche agronomique publique) sur le lait et ensuite de creuser le sujet de façon objective pour voir que les histoires de phosphates et d’osteoporose c’est tout simplement inexact :
http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:55u_Jm6NoOoJ:w3.jouy.inra.fr/actualites/documents/inralait.pdf+lait+osteoporose&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESgAOIlcJ2foM1hZZqpT4u9ZdxYhgKJfbPKdhmRpBmTjrOjgUPRJWDuQOQ3DEnbAT97kB4dfiUMpVIoXsyMVnIjk1irfYkrET9pm0wolUoW-nRKpYHvXtDvSUOViZ_7A9owKmVFa&sig=AHIEtbTAZD9vfK8m7fbGiS2S2Mc0ftcqrw
On y trouve aussi une comparaison de ce qu’il faut manger en nombre de noix pour équilibreer la quantité de calcium du lait, très instructif.
désolé pour ce post long et ne vous emballez pas, je ne remets pas en cause vos choix, simplement je ne peux pas adhérer en totalité.
Bonjour Eric, quelle inspiration ! Je vois que le sujet te fait réfléchir, ça fait plaisir à voir
Sans reprendre en détails tous les points de cette magnifique dissertations, je voudrais juste revenir sur la vitamine B12. Mes connaissances en ce qui la concerne sont encore loin d’être parfaite, mais pour ce que j’en sais, cette vitamine est d’origine bactérienne. Elle est produite par certaines bactéries qui se trouvent dans le sol, mais aussi dans le premier estomac de la vache ainsi que dans certains cas (c’est là qu’il faudrait que nous ayons plus de données fiables) dans le colon humain (infos issues d’un des médecins participant à l’AVF). Certains végétaliens stricts qui ne se supplémentent pas ne souffrent pas d’anémie de Biermer (liée à la carence en B12). Cependant, les apports étant jugés insuffisants par l’alimentation végétalienne, il est de bon ton pour le moment de se supplémenter en cas de régime alimentaire végétalien strict de longue durée.
?) ainsi que cet article plus « médical ».
Pour l’ostéoporose et le lait, je suis moyennement à pas du tout d’accord avec le livret fourni par l’INRA qui ne donne pas tellement de références d’études. Pour faire un peu de contre-argumentaire, je te propose de lire la position de l’AVF sur la question (l’association végétarienne de France est-elle un site végétarien extrême de ton point de vue
En faisant d’autre part abstraction des choix alimentaires, j’ai toutefois noté que notre programme officiel de faculté recommande un apport de 1g/kg de protéines (sans spécifier lesquelles) par JOUR pour un individu afin de préserver ses reins. Si pour donner un exemple une tranche de jambon contient 20g de protéines, avec 3 tranches par jour vous avez votre ration si vous êtes à 60 kg. Ce qui élimine tous les apports autres de protéines (telles que lait, produits laitiers, etc.). Cela ne fait pas beaucoup par rapport à ce que la plupart mangent…
Bonjour Eric. J’ai eu la foi de lire votre commentaire en entier mais je n’ai pas la foi de répondre à chaque point et linéairement, car il me faudrait relire, donc je vais vous dire principalement, eh bien, ce que j’ai envie de vous dire.
Comme vous l’avez sans doute compris, j’ai revu mon alimentation et je l’ai changée, pour des raisons de santé, des raisons écologiques et des raisons éthiques. Quand je dis aux gens que je ne mange pas de viande, ils mettent tout de suite dans une case en me disant « Tu es végétarienne ? ». Eh bien, si tu veux mon coco, si ça te fait plaisir de faire des catégories (l’être humain se sent bien quand il classe). En ce qui me concerne je ne me présente pas comme végétarienne, et je ne considère pas non plus que les êtres humains sont omnivores. Nous sommes plutôt… frugivores, en parallèle aux chimpanzés, qui de temps en temps se nourrissent d’insectes et de petits mammifères.
Contrairement à d’autres, je n’ai pas une pensée très extrême, ni même extrême du tout, pour moi être végétalien n’est pas particulièrement normal ni propre à l’homme, et à cause comme vous le citez de la vitamine B12. Pour moi une alimentation « normale » c’est une alimentation qui apporte tous les nutriments nécessaires, or on le sait, les végétaliens doivent se supplémenter en B12. Mais c’est pas grave, car là aussi comme vous dites, on peut la fabriquer de façon artificielle, donc les végétaliens ont tout bon.
Concernant le lait, oui effectivement, plus on grandit, plus notre capacité à digérer le lactose s’amenuise (c’est pour cela qu’il faut profiter de donner le sein au bébé le plus longtemps possible pour ensuite le sevrer). Comment se fait-il donc que l’Homme soit le seul animal à ne pas être sevré ? Mince alors, peut-être faudrait-il regarder au niveau des lobbies ?
Quoi qu’il en soit, pour ce qui est de la production, je vous conseille de jeter un coup d’oeil ici http://www.viande.info/
Et le calcium, il y en a aussi dans l’eau, hein ^^
En tout cas, il me semble évident qu’aujourd’hui, il faut que chacun fasse un gros effort, réduise sa consommation de viande voire l’arrête (mais je suis comme vous, je n’ai jamais obligé qui que ce soit à faire comme moi), on a tout à y gagner, une meilleure santé, un meilleur environnement, moins d’animaux élevés et tués pour rien (y’a pas que leur viande dans l’histoire, on prend leur peau et leur fourrure aussi). Après si on a aucune empathie, qu’on se fiche de vivre mieux et que la Terre se meurt, évidemment, une telle alimentation ne marche pas sur tout le monde.
Bonjour Esty,
Je partage beaucoup votre point de vue sur les classifications hâtives que j’ai et d’autres ont trop vite tendance à faire. C’est difficile de s’en défaire.
Je ne m’insère pas ici pour parler du choix végétalien / omnivore / frugivore / etc. que chacun d’entre nous peut choisir.
Je voulais juste préciser un point par rapport au fait que nos plus proches cousins, souvent appeler grands singes, sont frugivores. C’est assez vrai. Et les tous premiers hominidés devaient l’être aussi. Mais cela à vite changé. Les premières espèces du genre homo mangeaient déjà de la viande. Des os d’animaux découvert dans des strates proche de ces premiers « hommes » ont des marques de dépeçage.
Le problème qu’à rencontré « homo » est que son cerveau était plus gros. Un cerveau a besoin de beaucoup d’énergie et de graisses. Afin de fournir l’énergie et la matière première à cet instrument plus prohéminent, les premiers êtres du genre homos ont dû manger de la viande. L’apport des fruits et légumes (récoltés, il n’y avait pas d’agriculture) n’étant pas suffisant.
A cette époque, et jusqu’à l’avènement de l’agriculutre (donc pendant plus de 2 millions d’années) les différentes espèces du genre homo dont la dernière l’homo sapiens sapiens ont dû manger de la viande. Etre charognard au début, puis chasseur/pêcheur ensuite.
Puis, l’homme moderne inventa l’agriculture, et notre alimentation n’a plus eu le même besoin d’apport de graisse animale. Mais c’est un changement tellement récent, qu’il est « normal » que notre corps naturellement salive devant une belle viande, ou même un hamburger : un beau concentré de graisses et de sucre rapide, ça aurait été un parfait casse-croute pour nos hommes préhistoriques
Devenir végétarien, c’est peut-être l’avenir de notre espèce, qui effectivement n’est plus aussi contrainte de manger de la viande que par le passé. Mais un changement alimentaire ne s’opère pas aussi vite, nous sommes ce que notre genre est.
Bânir la viande et le poisson de son alimentation est donc encore un choix. D’instinct, nous salivons à la vue de ces aliments. C’est naturel, ça fait (malheureusement?) plus de 2 millions d’années que c’est le cas. Bravo à ceux qui peuvent faire ce choix, ne blamons pas les autres.
PS: pour ma part j’ai fait le choix de réduire mon alimentation en viande et poisson pour des raisons similaires à celles exprimés ici (mais pas toutes), mais pas de l’arrêter car j’aime ça. Je me donne aussi les moyens (au détriment d’autres « budgets ») pour acheter ces produits d’élevage plus respectable. Tout comme des fruits et légumes issus d’une agriculture plus respectable. Et aussi, j’essaye au mieux de prendre des produits locaux. Donc de respecter les saisons.
Éric vos arguments sur le lait et la viandes sont véhiculés par l IRA ET LE CERIN ( c est vous qui le dites) hors peut on espéré un point de vue objectif de la part d organismes mandatés, subventionnés, soutenus et embauchés par l état? Puisque c est à l état que rapporte cette industrie…. ceci n engage que moi.
Je vous invite à lire si ce n est pas déjà fait « bidoche l industrie de la viande menace le monde » pour comprendre le déroulement, la place et … j ai mangé le mot de l industrie de la viande dans les gouvernement. livre de fabrice nicolino
Vous ne mentionnez nulle part la vitamine B12. C’est quand même la seule vitamine qu’on ne trouve pas dans les végétaux et qui oblige les végétaliens (et même végétariens) à se supplémenter. Je suis végétarienne (à tendance végétalienne) et je trouve curieux que vous ne mentionniez pas cette fameuse vitamine dans votre article!
Bonjour Nadège, vous avez raison, j’ai totalement oublié d’en parler ! Effectivement, la vitamine B12 n’a pour l’heure pas trouvé de source végétale fiable et suffisante. La supplémentation est nécessaire sous diverses formes pour les végétaliens stricts depuis plus de 4 ans (selon le Vidal). Lors du changement de régime alimentaire, nous avons théoriquement une réserve de B12 qui va nous tenir un certain temps, donc la supplémentation peut être temporisée. La supplémentation se fait soit par des aliments déjà supplémentés tels que certains yaourts, certaines céréales de petit-déjeuner (comme c’est le cas dans l’alimentation omnivore, les poulets sont par exemple supplémentés en B12), soit directement par ampoule buvable de vitamine B12. L’AVF recommande 1 ampoule de B12 par semaine (2,5€ la boîte de 6 ampoules Gerda).
Merci pour cette remarque
Très bien
Je me disais que c’était quand même important de le mentionner pour les gens qui ne connaissent pas. Sinon pour les plats rapides, on peut trouver des mélanges céréales/légumineuses ou quinoa tout prêt au rayon bio des hypermarchés. C’est quand mm bien pratique pour gagner du temps.
Aussi l’idée de cuire ts les légumes le week end me paraît bien mais le temps de tout éplucher/découper est quand même majeur! Les légumes surgelés c’est un bon compromis je pense pour quand on a pas le temps, pas aussi bien que le frais mais un gain de temps considérable!
Sinon je vais essayer le cuir de fruits, ça m’a l’air super! je n’en avais jamais entendu parler.
Merci de nous tenir au courant de la suite en tout cas, c’est toujours source d’inspiration!
Bonjour Nadège,
J’ai toujours du mal avec cette pub pour les plats tout faits qui coûtent plus cher. En bio, pas mal de légumes ont juste besoin d’être brossé. Si l’on a pas le temps de cuisiner tous les jours il y a la possibilité de préparer le week-end et effectivement de congeler.
Bonsoir Ludivine,
Je suis végétarienne depuis novembre et aussi à l’extérieur. J’attends avec impatience la suite. Je trouve que vous ne mettez pas assez l’accent sur le plaisir de votre nouvelle alimentation. Peut-être que cela viendra dans la suite. Effectivement vous ne parlez pas de la v B12 mais peut-être que cela ne fait pas partie de votre sujet.
Bonsoir Ludivine, je l’avais dit dans un autre post, je ne suis pas végétarien. Mais je connais des sources d’infos qui pourront vous intéresser, notamment les livres de François Couplan (plantes sauvages comestibles), où il détaille souvent la teneur en différentes vitamines, minéraux, protéines, etc.
Pour la Vit B12 il cite la Consoude qui contient un analogue de la cobalamine (vitB12), ainsi que les légumes lactofermentés.
Pour la Consoude : ne pas en abuser par prudence (produit nocif pour le foie à très très hautes doses) et faire appel à un botaniste si vous ne connaissez pas, pour ne pas confondre avec d’autres plantes non comestibles
Bonjour,merci pour cet article intéressant (et bravo pour votre blog en général)
Je suis moi même dans une démarche globale de « gestion et préservation » de mon capital santé.
Le premier aspect (primordial à mes yeux) pour moi est la pratique régulière du sport (course à pied, vélo), aussi bon pour le physique que pour le mental.
La diététique est venue ensuite naturellement, et à ce titre je m’intéresse au régime végétarien et à la suppression du lait de mon alimentation. Si je mange très peu de viande, par goût et surtout dégoût au regard des conditions d’élevage, je m’interdis d’avoir une démarche absolutiste parce que je ne veux rien m’interdire et que ce ne soit trop contraignant, aussi parce que je suis un grand gourmand de desserts notamment. N’oublions surtout pas le plaisir.
Bonjour Michel et merci pour ce commentaire très juste. La pratique du sport est en effet une base à associer à l’alimentation de manière quotidienne. Les bénéfices en terme santé sont indéniables et protègent également contre les maladies pour peu que la « définition » du sport corresponde à une activité physique d’au moins une vingtaine de minutes et qui permette d’accélérer la fréquence cardiaque et par conséquent la respiration. Il me semble d’ailleurs que de récentes études ont montré qu’une activité physique quotidienne permettait de stimuler le système immunitaire et de le rendre plus réactif. Pour ma part, je cours 30 minutes 5 jours/semaines depuis octobre 2010 et depuis cette date, je n’ai plus été malade. C’est la première année que cela m’arrive.
Clairement, pour l’alimentation n’oublions pas le plaisir, mais n’oublions pas non plus, que le choix de son alimentation doit se faire par plaisir de pouvoir la pratiquer. L’alimentation végétarienne ou végétalienne est tout aussi savoureuse que l’alimentation omnivore. Les goûts sont simplement différents, un peu comme ceux des différentes cuisines du monde.
J’avoue que je me suis posé moi-même pas mal de questions sur l’alimentation. Car en matière d’alimentation on lit tout et son contraire donc il est difficile de se faire une idée.
Si on remonte dans le temps, on se souvient des ouvrages du Dr Carton qui pointait les 3 ennemis de l’alimentation humaine : l’alcool, le sucre, la viande (rouge surtout).
Sommes nous génétiquement plus adapté à une nourriture variée comportant de la viande ou à une nourriture végétarienne c’est dur à dire, il faudrait faire une étude clinique sur la durée !
Il faudrait faire une prise de sang avant le régime végétarien et une après pour voir s’il y a eu des changements ?
La prise de sang peut être un bon moyen d’évaluer les changements. Je pense qu’elle a surtout un intérêt pour rassurer les médecins et les personnes désireuses de se lancer dans l’aventure, sur l’absence de risque pour la santé. L’essentiel pour le « pratiquant » étant de pouvoir constater quotidiennement la conservation de son état de santé ainsi que l’amélioration de son bien-être
[...] Régime végétarien 1/2 : bilan après deux mois [...]
Ludivine,
Merci pour ton blog trsè intéressant et je suis avide de connaître ton expérience sociale, car c’est aussi là que ça se corse pour moi.
As-tu songé à te documenter sur la spiruline, une algue bleu-vert? C’est le super aliment médiatisé depuis 2004 en Occident. Il est à l’origine développé pour répondre à la malnutrition en Afrique mais convient comme supplément de toutes sortes de régime. A noter que la B12 contenue dans la spiruline n’est pas assimilable par le corps humain.
- l’étude a été réalisée sur des végétaliens israéliens).
Tu rappelles que certains végétaliens ne consommant aucun supplément de B12 ne sont pourtant pas carencés. C’est exact, et c’est parce qu’ils cultivent leurs végétaux avec des engrais naturels (bouse de vache par ex qui donc contient la B12
Certaines études, dont celle du Chinois Duo Li, mettent en évidence le risque accru d’athérosclérose et d’AVC pour les végétaliens. Les protéines animales et végétales sont de même qualité, mais pas égales en proportion d’acides aminés. Un végétalien consomme plus d’homocystéine et n’a souvent pas suffisamment de B12 pour la détruire. D’où l’importance d’une supplémentation correcte en B12 pour les végétaliens. A noter que les omnivores souffrent aussi de toutes sortes de carences, y compris en fer et B12.
J’ai également lu avec intérêt le livre de J. Sfoer.
Je comprends bien l’intérêt de la nutrition et je trouve assez drôle que l’on consomme des animaux ou des poissons pour leur nutriments alors que ces animaux et poissons sont eux-mêmes végétariens! Pourquoi ne pas se nourrir à la source comme eux?
C’est ainsi que j’ai découvert la spiruline, notamment pour être suffisamment supplémentée en omega-3/-6. La spiruline offre aussi l’extraordinaire avantage de ne pas être contaminée en toxines et métaux lourds comme d’autres algues.
Ce n’est pas la santé qui a guidé mon choix d’être végétalienne mais bien le développement durable et le respect des animaux. Ceci dit, je suis maintenant bien plus documentée sur la santé que lorsque j’étais omnivore
Quel que soit votre régime, vivez heureux et en bonne santé.
Info: ne manquez pas la Paris Vegan Day, les 1-2 octobre 2011.
Bonjour Ludivine,
J’admets ne pas avoir lu TOUS les nombreux commentaires qui précèdent le mien mais je voulais juste te remercier de ce partage. Vu l’évolution des choses et de ce qui se passe avec l’industrie agro alimentaire – devenir végétarien est quelquechose que je considère de plus en plus.
Mon obstacle principale : ne pas savoir comment m’y prendre et rester en bonne santé.
En tout cas merci pour ton partager et ton blog bien écrit et très informatif !
Cédric
Super expérience ! Je suis contente de voir que certains médecins se préoccupent de la nutrition au point de tester par eux même (pas le cas de tous les étudiants en médecine, et les médecins en poste).
Je suis végétarienne depuis 3ans maintenant, et quasi végétalienne depuis plusieurs mois. Ma santé est bien meilleurs. J’ai découvert qu’en me passant de lait je n’avais plus besoin de prendre mes traitements contre la migraine, je ne souffrais quasiment plus de sinusites chroniques et j’ai moins de soucis gastriques…
Je ne suis pas un cas isolé dans la famille, mais malgré tout le médecin de famille continue de vouloir nous faire consommer plusieurs laitages par jour « pour les os ». Et même si je l’aime beaucoup et que je vis maintenant à 900km de chez moi, depuis qu’il sait que je suis végé, dès qu’il voir ma maman il lui répète de me dire de bien manger mes trois laitages ! (c’est chou mais vain).
Bref, ca fait plaisir de lire ça !
Bonjour Ludivine,
J’ai une alimentation à base de plante depuis 4 ans, et c’est donc avec grand plaisir que j’ai découvert cet article et votre blog! (ça m’a d’ailleurs donné envie d’essayer de faire mon propre pain ce week-end)
- Connaissez-vous le site http://www.veganhealth.org (réalisé par un diététicien végétarien)? Si tel est le cas, qu’en pensez-vous? Est-il fiable?
Et enfin, à propos de la déshydratation:
- A-t-on une idée de la proportion de nutriments restant dans des aliments végétariens déshydratés?
Bravo, et bonne continuation!!
la qualité des oméga-3 dans les végétaux (ALA) n’est pas la même que dans les poissons gras (EPA/DHA) et l’organisme transforme difficilement l’ALA en EPA/DHA
j’ai pas mal parcouru votre blog et je trouve votre posture médicale curieuse et inhabituelle…
Les poissons en contiennent par leur consommation de microalgues (ils n’en fabriquent pas).
Il existe des alternatives commerciales d’EPA et de DHA qui ne proviennent pas d’animaux marins. Par exemple la marque « V-Pure » pour ne citer que celle-là.
quantité homéopathique d’EPA dans les gélules VPure pour un prix exorbitant…
« Quantité homéopathique d’EPA »… sachant que la conversion d’ALA en EPA est suffisamment efficace, non. Et il existe d’autres produits.
De plus, tout dépend du contexte, les végétaliens n’ont pas (forcément) un ratio oméga-3/oméga-6 tellement déséquilibré qu’ils doivent prendre des méga-doses d’oméga-3.
Il y a un article intéressant sur la question des acides gras chez les végétariens, qui adresse aussi des recommandations pour les véganes sur ce lien: http://veganhealth.org/articles/omega3
Quel site intéressant! Le fil est un peu ancien, mais je voulais demander la recette du pain à la cocotte! Je suis végétarienne + intolérante au gluten depuis 4 ans environ, et je cuisine tous les jours pour 5 personnes (impossible de faire en une fois pour la semaine). Autant dire que je passe du temps en cuisine!
Quant à être végétalienne, je suis tentée, mais le frigo est plein de laitages et d’excellents fromages!
Au oui: la quinoa n’est pas une céréale.
Et il faudrait parler des graines germées…
Bravo! Qu’en est-il de ce régime aujourd’hui? (Je vous ai trouvée dans le dernier numéro d’Alternatives végétariennes)
Bonjour et merci pour votre blog !
Je suis moi-même végétarienne depuis maintenant un peu plus de deux mois. Cette décision a été prise après la lecture du livre de Jonathan Safran Foe : peut-on manger les animaux ?
Auparavant, comme vous, j’avais tenté plusieurs fois de supprimer la viande et le poisson pour adopter un régime de santé. Sans succès à chaque fois et à mon grand désespoir, la reprise de la viande me faisait retrouver ma forme – relative – normale.
Mais cette fois, je ne peux moralement plus revenir au régime carné après avoir lu les horreurs décrites dans ce livre sur l’élevage intensif et celles dans les abattoirs, quel que soit le type d’abattage, rituel ou conventionnel pratiqué. C’est trop cruel et je n’aurais plus l’excuse de l’ignorance.
Donc, depuis mon changement de régime, je vais plus ou moins bien selon les jours et ce, malgré une alimentation équilibrée : le site, logidiet donne pour chaque quantité d’aliments consommés la quantité et la proportion des différents acides aminés indispensables pour l’organisme humain comme vous savez.
Je me sens lessivée donc ces jours derniers au point que j’ai attrapé un gros rhume ce qui ne m’était jamais arrivé depuis plusieurs années ! C’est vous dire !
Je ne digère pas depuis longtemps certaines légumineuses telles que les haricots secs; chaque fois, j’avais ce que l’on appelle communément une crise de foie, c’est-à-dire des nausées et vomissements survenant au milieu de la nuit suivant leur ingestion.
Les autres légumineuses semblaient mieux tolérées car elles ne me provoquaient pas d’indigestion, dans l’alimentation carnée, il est vrai, j’avais peu d’occasion d’en consommer.
Ce qui n’est plus le cas avec mon passage au végétarisme. Par exemple, même une quantité aussi modique que 25 g de lentilles crues (mises à tremper une nuit, rincées et mises à cuire à petit feu avec du kombu, censé favoriser une meilleure digestibilité), je sens que j’ai du mal à les digérer, (le lendemain je suis constipée toute la journée !) Si j’en mangeais ne serait-ce que 10 g de plus, ce serait la nécessité de la diète pour le jour suivant, ce qui est arrivé une fois.
Quand je mange du tofu, j’ai l’impression que j’absorbe du carton, quelque chose que mon corps semble ressentir comme un non aliment en quelque sorte, il s’agit là d’une sorte d’intuition, ou de ressenti, subjectif ou pas.
Il reste les autres légumineuses, pois chiches et pois cassés, qui ne suscitent pas la même réaction de rejet pour le moment.
J’ai pris la peine de vous donner ces détails pour vous permettre peut-être d’avoir une idée de ce qui dysfonctionne dans mon cas, ce qui m’ennuie beaucoup car à présent, j’ai une véritable aversion pour tout ce qui est chair et poisson. Si je mange des laitages, c’est que j’ai toujours aimé ça et que je pense que leurs protéines équilibrées permettent de rattraper les difficultés d’assimilation des protéines végétales qui pourraient expliquer mon cas.
Ceci est un contre-témoignage à mon grand regret à l’égard des avantages du végétarisme, qui étymologiquement est l’alimentation pour la santé optimale. Je précise que j’ai 60 ans, que j’ai une activité physique modérée (marche quotidienne d’au moins 40 mn à la campagne, gym d’entretien une fois par semaine, séance personnelle quasi-quotidienne de stretching très soft avant le coucher, ce qui me détend et me permet de bien dormir)..
Néanmoins, j’ai constaté une partie des avantages que vous avez listé : sensation de légéreté après les repas, bien-être (qui ne dure pas hélas), plus de constipation, etc.
Mes sensations de fatigue se traduisent par de la faiblesse, des sueurs quand je dois faire un effort (je randonne une fois par semaine durant 3h environ).
Je vous prie de m’excuser d’avoir été aussi longue mais il me semblait nécessaire de vous donner ces détails pour vous permettre un avis.
Merci pour votre blog que j’ai découvert en faisant une recherche « fatigue » et « végétarisme ».
Bonne journée à vous.
(re)bonjour Annie, il va m’être difficile de répondre à votre problématique concernant votre alimentation par le biais d’internet. Tant de choses peuvent entrer en jeu et il me faudrait le temps d’une consultation pour pouvoir faire le point et quelques examens de base afin de voir si votre fatigue n’est pas liée à un problème autre qui aurait été déséquilibré par le changement d’alimentation. Pourquoi n’iriez-vous pas voir votre médecin traitant afin de lui demander un bilan sanguin nutritionnel ? Cela permettra de voir les grandes lignes de vos réserves au niveau du corps et de détecter d’éventuelles carences ou déséquilibres hormonaux.
Les sueurs par rapport à l’effort me font me demander si il n’y a pas un dérèglement par rapport au coeur ou aux vaisseaux ou à la composition du sang qui pourrait expliquer la fatigue.
Le logiciel logidiet que vous citez m’est inconnu. J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’un logiciel de régime ; je rappelle à ce sujet que l’alimentation végéta*ienne n’est pas dans mon esprit « un régime » mais une alimentation à par entière, même si je me doute que le côté régime n’était pas ce que vous vouliez faire passer comme message.
Concernant les légumineuses, il y a en effet un nombre non négligeable de personnes qui ne les supportent pas ou mal. Toutes les fois où j’ai lu des recommandations sur les légumineuses il me semblait que l’insistance portait sur le fait de les introduire très progressivement sur plusieurs semaines, en petite quantités etc. A mon sens il n’est pas nécessaire de se faire une obsession de l’apport en protéines. Manger des céréales si possible complètes (riz complet, quinoa par exemple) apporte également des protéines. Après il y a la gamme des « galettes de céréales » toutes prêtes « soy » et compagnie qui sont des alternatives à la viande et qui apportent également de quoi renouveler ses cellules. Elles n’ont pas la texture ni le goût du tofu !
Pour le sport, c’est super, continuez ! Il n’y a rien de mieux que de bouger pour faire du bien à son corps
En espérant avoir pu vous aider…
Bonjour Ludivine,
Merci pour votre réponse. J’ai anticipé votre conseil de bon sens en allant voir mon médecin traitant qui m’a prescrit des analyses de sang pour rechercher d’éventuelles carences en protides (protides totaux), ferritine, NFS, certaines vitamines : B9 (je cite de mémoire).
Mais il semble que ma santé s’améliore car depuis cette visite médicale, je me sens mieux : sensation de légèreté sans fatigue ni sensation de faiblesse. Cette crise – j’ai failli renoncer de façon au moins partielle à mon régime végétarien – m’a amené à examiner mon état d’esprit à l’égard de l’alimentation végétarienne et je me suis rendue compte qu’une partie du problème au moins pouvait être en relation avec la peur profonde de « manquer » et que mon corps ne soit pas apte à se débrouiller. Cette explication peut paraître farfelue à des esprits rationalistes. Pourtant, j’ai l’intuition que cette prise de conscience sous forme d’hypothèse semble fonctionner positivement, peut-être comme un placebo !
Seuls les résultats que j’aurais jeudi prochain permettront de trancher.
Le site logidiet est en effet un site pour les personnes qui veulent suivre des régimes mais à ma connaissance, il est le seul qui fournisse ce type de renseignements et donc précieux pour les personnes qui ne savent pas équilibrer leur nouvelle alimentation et dont l’anxiété les portent à exagérer la moindre sensation de faiblesse. Il semblerait que tel soit mon cas. Dans mes premiers pas, j’avais tendance à ingérer des rations de céréales trop importantes pour remplacer les protéines de la viande tout en ignorant que les protéines ingérées étaient incomplètes si elles n’étaient pas complémentées par la quantité suffisante de légumineuses ou de laitages ou oeufs. J’étais dans l’anxiété permanente de « manquer », dans tous les sens de ce terme et de façon aiguë.
J’ai lu les interventions précédentes sous les deux parties de votre témoignage, l’un des commentateurs dit que le végétarisme ne pourrait être généralisé car cela impliquerait une plus grande extension des terres agricoles pour cultiver toutes les céréales et légumineuses nécessaires.
Or, j’ai lu récemment un livre intitulé : Faut-il être végétarien ? de Claude Imbert (ingénieur agronome) et Nicolas Le Berre (médecin) édition Terre vivante, qui prouve au contraire qu’une proportion plus grande de protéines végétales dans l’alimentation est la condition sine qua non pour qu’à terme l’humanité puisse vivre en bonne harmonie avec sa planète Terre. L’élevage intensif est une véritable gabegie des énergies disponibles et des ressources naturelles. Les auteurs proposent aux occidentaux, non pas un végétarisme strict, car ils démontrent que l’élevage extensif est nécessaire pour par exemple entretenir les sols là où aucune culture est possible en dehors de l’élevage – en montagne par exemple, ou bien pour enrichir la terre avec le fumier produit par les animaux. Ces auteurs n’envisagent pas du tout l’aspect éthique de l’élevage intensif actuel à la différence de Jonathan Safran Foe.
Ce petit livre offre une bonne synthèse pour les personnes qui s’intéressent à l’avenir de l’humanité et de la planète.
Je tiens à vous remercier pour votre petit guide à l’usage des patients, très clair et synthétique, qui est bien dans la ligne de votre blog. Il est tout à fait opportun car bien des gens tendent à penser que le médecin est une sorte d’extra-voyant qui peut deviner ou bien qu’il est un parent qui prend en charge le patient que la maladie fait régresser subsconsciemment à l’état infantile. Il y a tout un non-dit dans les relations entre patient et médecin, souvent morbide et d’où dérive bien des déceptions.
Bonjour Ludivine,
J’ai reçu mes résultats, il semble que mon assimilation des protéines ne soit pas aussi catastrophique que je l’avais craint car mon taux de protides totaux est dans les normes. De fait, ma sensation de fatigue a disparu. Je m’explique donc ces problèmes rencontrés suffisamment sérieux pour m’avoir fait envisager la mort dans l’âme à l’idée du calvaire des animaux, l’abandon du végétarisme.
Peut-être pourrais-je vous suggérer, à l’intention des grands anxieux comme moi, d’informer les apprentis végétariens qu’il existe un moyen de vérifier que l’organisme reçoit (ou ne reçoit pas) la quantité de protéines nécessaires avec le nouveau régime suivi. Car cette inquiétude fondamentale n’a cessé de me tenailler en permanence au point de m’obséder et guetter la moindre sensation de faiblesse, de fatigue en les provoquant suite à l’hypervigilance induite qui suspendait ma respiration. J’en ai pris conscience après « ma crise ».
Je dois vous paraître terriblement hypocondriaque à friser le ridicule et l’égoïsme. Je ne suis qu’une nature très anxieuse doutant d’elle-même et des facultés de son corps à se maintenir par lui-même. Mais je crois bon de donner ces informations à l’usage de lecteurs qui comme moi seraient tombés sur votre blog suite à des problèmes liés à leur passage au végétarisme. Qu’ils sachent que pour tout le monde ce n’est pas toujours aussi facile que pour la majorité et que malgré tout, le végétarisme peut être poursuivi.
Bonne journée à vous.
Bonjour,
J’ai décidé de tenter l’expérience du végétarisme pendant au moins un an (pour voir où en sera ma santé), mais ma famille s’inquiète par moments (surtout ma mère, pour le fer).
Je suis majeur, donc pas de soucis de ce côté là, mais je me pose pas mal de questions sur la vitamine B12 dans la mesure où je consomme peu de produits laitiers (intolérance au lactose) et entre 3 et 5 œufs par semaine.
Je pense aussi ajouter des corn flakes à mon alimentation (fortifiées en B12) et trouver un moyen de rendre cette abomination britannique qu’est la Marmite comestible, mais j’ai peur de faire une carence car j’ai déjà du prendre des vitamines dans le passé.
Mon but étant de montrer qu’on peut être végétarien et en bonne santé.
J’ai mis la main sur la veg1 de la société végane qui propose également de la vitamine D (je vis dans le Nord et suis du genre geek d’intérieur), je ne vois pas, personnellement, où serait le problème à se supplémenter sur le long terme puisque la majorité des gens prennent occasionnellement des vitamines.
Je sais cependant qu’on a, en général, des ressources, mais j’ai toujours été une petite mangeuse de viande donc je doute que les miennes soient grandes.
Pour le moment, en dehors de l’avantage écologique, j’ai « soigné » mon colon irritable donc je ne vois que des bénéfices, mais mon but serait de le faire accepter au mieux à ma famille (j’ai mentionné les antécédents familiaux de diabète de type 2, hypertension et cancers pour rassurer un peu, mais je ne leur ai pas menti sur la b12 car je n’en vois pas l’intérêt).
Je suis soutenue par mon frère et son amie diététicienne, mais ils ne connaissent pas vraiment la question de la B12, pensez-vous qu’il est préférable pour les végétariens de se supplémenter également ?
Merci.
Toujours difficile au début car c’est toute son alimentation qu’il faut revoir pour ne manquer de rien. Bravo à tous ceux qui ont se courage. Moi je me contente de manger le moins possible de viande.
Merci Ludivine pour ce blog très intéressant!
Je suis végétarienne depuis le mois de Février et c’est vrai que je me sens beaucoup mieux physiquement et moralement.
J’initie doucement ma maman diabétique (de type gras) et les résultats se sont montrés incroyable dès sa première prise de sang suivant le début du régime.
Malheureusement depuis que je ne vis plus chez elle à temps plein je vois ses mauvaises habitudes reprendre le dessus! (consommation de plats tout préparé etc..).
Continue comme ça! Encore merci!
Excellent blog sur le végétarisme et végétalisme.
J’ai très envie de suivre cette voie.
Cordialement.
Merci pour ce partage !
Végétarienne depuis plusieurs années, aucune carence à signaler et malade seulement une fois par an (grippe cette année). A l’heure actuelle, j’envisage moi aussi de m’adapter encore en limitant (supprimant ?) le gluten.
« Certes, je n’ai pas cette maladie, mais… » Un de plus qui se laisse tenter par la mode, tant que les vrais malades eux souffrent réellement.
Stupide
Hello,
Je fais exactement comme vous à part manger du poisson quand je suis invité chez des amis.
J’ai commencé il y a environ 14 ans (j’ai 42 ans).
« Pour les modes de cuisson, n’étant pas non plus disposée à passer des jours aux fourneaux, j’utilise pour les légumes le cuit-vapeur.(…) Je les cuis une fois pour toute la semaine »
En ce qui me concerne je fais la même chose mais en cocotte minute et mes légumes sont beaucoup plus cuits, il va falloir que je pratique des temps de cuissons plus courts. Je me fais des salades tous les jours avec environ 7 à 10 légumes différents à chaque fois !
Chaque midi je consomme une portions de lentilles corail que je peux cuisiner en 15 minutes très facilement ou bien des haricots cuisinés pour environ 10 jours et congelés en portions réparables en 5 à 10 minutes. J’y associe, nouilles et riz. Avec le temps ma recette de mojetes est tout simplement divine (sans vouloir me vanter).
Yaourts au soja + chocolat noir 85% commerce équitable (bien meilleur) + fruits secs + miel …
Enfin malgré un salaire pas très lourd de prof de musique en école associative, j’achète tout en magasin bio.
En bonnes périodes pas trop relâchée comme en ce moment de vacances, je pratique environ 30 minutes d’exercices physiques et assouplissements tous le matin, comprenant entre autre 100 pompes et ensuite un peu de méditation.
En fait je ne me suis jamais aussi bien porté et je ne suis très rarement malade. Avant j’avais tout un tas de tracas régulièrement comme des angines, des rhumes ou autres et là plus jamais rien. Pour mes otites je n’en fais plus jamais non plus car au moindre signe je rince avec du vinaigre de cidre bio dilué. (Idem en cas hémorroïdes et petites gènes causées par trop d’épices. Pour le papier hygiénique j’ai pris l’habitude de l’imbiber avec un vaporisateur d’eau pour plus d’hygiène en douceur sans frotter, la dernière feuille pour juste sécher, là encore plus jamais aucun problème d’irritations).
Enfin depuis environ 7 ans, pour ma chatte j’ai éliminé les anti-puces chimiques. En effet j’utilise un mélange d’hydrolats de lavande + menthe + eucalyptus + vinaigre bio de pomme + eau et je vaporise en massant sur tout le poil. Utiliser les hydrolat car les huiles essentielles sont toxiques pour les chats. Résultat en 7 ans, alors qu’avant même malgré le frontline j’étais envahit par les puces dans la maison, je n’ai vu qu’une seule puce que j’ai pu chasser. Depuis je n’en vois jamais plus et pas le moindre signe.
Pour finir je nourri ma chatte avec des croquettes bio, moins chères au final que celles que j’avais avant et son poil n’a jamais été aussi doux et sain.
Très intéressant mais il manque des infos intéressantes. Votre poids de départ ( masse grasse, masse musculaire ) et le poids après 2 mois pour voir si il a eu catabolisation. Mais aussi le nombre de lipides de glucide et de proteine par jour. Ça permettrait d’avoir une vue un peu plus globale. Et sinon j’ai eu des retours assez mitijés sur le soja qui n’est pas forcement « clean » surtout quand on en consomme beaucoup.
J’ai essayé ne fois de réaliser un tel régime, mais je suis tombé malade faute de carences. Etant un grand sportif, mon corps a du mal à suivre lorsque je lui retire certains nutriments essentiels. Quoi qu’il en soit, je trouve que c’est un choix courageux et qui demande d’être murement réfléchi et pensé ! Bravo !