“Messieurs Dames, qu’est ce que je vous sers ?”, “un soda et un soda zéro”. “Et vous madame ?”, “une bouteille d’eau s’il vous plaît”. Si la personne qui commande de l’eau vous semble plus étrange que celle qui commande un soda, cet article est fait pour vous
Les sodas sont rentrés dans les mœurs, qu’ils soient avec sucre, light ou “zéro” sucre, ils sont pris aux repas, en dehors, lors d’une soif, bref, cela ne choque personne. Pourtant, tous ont un impact négatif sur notre santé, contrairement aux images positives que tentent de véhiculer leur publicité. Alors, quels risques prenons-nous à en consommer ?
1. Les risques liés aux sodas
Le risque principal de ces boissons vient du sucre qu’elles contiennent. Le sucre étant présent en grande quantité dans les sodas, il va faire augmenter rapidement le taux de sucre dans le sang, ce qui a pour effet d’entrainer un pic de sécrétion d’insuline (une hormone). L’insuline permet d’ouvrir les portes des cellules afin d’y faire entrer le sucre également appelé glucose. Seulement, la quantité de sucre étant élevée, les cellules de stockage, dont les cellules graisseuses ou adipocytes vont également s’ouvrir. De là, on stocke le sucre et inévitablement, on prend du poids, car les cellules graisseuses se remplissent et se multiplient du fait de la demande de stockage.
D’où l’équation : sodas = stockage du sucre surnuméraire = prise de poids = obésité = diabète = maladies cardio-vasculaires telles que crise cardiaque, AVC… = diminution de la qualité de vie et de la durée de vie.
Ces observations étant confirmées par de nombreuses études [1], [2], [3] qui ont noté que plus les gens consomment de sodas, plus leur poids augmente et les maladies-conséquences avec. De fil en aiguille, la démocratisation des sodas dans la population et surtout chez les enfants, étant en partie responsable de l’obésité croissante.
Si vous avez des kilos à perdre, arrêtez les sodas quels qu’ils soient et privilégiez l’eau.
2. Les risques liés aux sodas lights ou zéro
Ici les choses sont quelque peu plus compliquées. Les boissons sont vendues comme “sans sucre” mais comme vous l’avez constaté en les buvant : leur goût est toujours sucré. Cela vient du fait que le sucre raffiné classique a été remplacé par une substance qui n’est pas officiellement classée comme du sucre mais qui a également un goût sucré. On appelle ces substances des édulcorants et le plus souvent il s’agit d’aspartame (phénylalanine + acide aspartique). Le principe de ces molécules “sucrantes” est très intéressant pour les industriels puisque les édulcorants ne sont pas reconnus comme sucres et permettent donc d’apposer la mention “sans sucre”, déculpabilisant alors les consommateurs de leur consommations excessives.
Malheureusement, plusieurs études menées chez des rongeurs et des femmes enceintes ont semé le trouble chez certains chercheurs quant au caractère inoffensif de l’aspartame pour le corps. Ces études polémiques [1] [2] [3] ont montré que l’administration d’aspartame provoquait une augmentation des cancers chez les animaux ainsi que des risques d’accouchement prématuré. Les animaux sont loin d’être le meilleur modèle pour extrapoler les résultats chez l’homme ; pour autant, dans le doute, il est selon moi préférable d’appliquer le principe de précaution en évitant l’aspartame, surtout que celui-ci n’est pas indispensable à notre alimentation ni à notre bien-être !
J’ai tenté de faire le tri du vrai et du faux au niveau des études sur l’aspartame, mais très honnêtement je n’y suis pas arrivée. Les financements des études ne sont pas indiqués et je n’ai à l’heure actuelle pas les compétences suffisantes pour les mettre en évidence. Je ne peux donc pas être affirmative, je ne peux que supposer. En revanche, je peux vous affirmer, qu’il est possible de vivre bien sans boire de sodas
3. Boissons gazeuses
Parmi les autres inconvénients liés aux sodas, ceux qui sont gazeux ont également pour conséquence de créer des ballonnements, à l’origine de remontées acides dans l’œsophage (pyrosis) qui vont accentuer les symptômes des personnes ayant des problèmes de reflux gastro-oesophagien (contenu de l’estomac qui remonte).
Les boissons gazeuses sont donc à éviter si vous avez des problèmes de remontées acides ou de ballonnements.
4. Conclusion
Quel est finalement l’intérêt de consommer des sodas ? Le rôle premier d’une boisson est a priori d’hydrater. Si l’on a soif, il faut penser à boire de l’eau avant tout, car toute substance “active” mélangée à l’eau devient une information transmise au cerveau puis à nos organes. Si nous buvons de l’eau sucrée, le corps s’occupe également de gérer le sucre contenu dans l’eau, ce qui détourne notre corps de son objectif premier d’hydratation.
Que l’on se penche sur les sodas ou les sodas light, le problème est le même, ils apportent des informations inutiles au corps, un travail supplémentaire. Faut-il culpabiliser lorsqu’on en boit ? Dans ce cas autant s’en passer. Faut-il se priver d’en boire par peur ? Non plus car la psychose n’aide pas à mieux vivre. En revanche, prendre le temps de réévaluer son rapport à ce que l’on met dans notre corps est primordial.
D’ailleurs cet article est l’illustration du fait qu’à un moment je me suis moi-même questionnée sur ce problème. Je n’avais que très peu bu de sodas durant l’enfance, puis sous l’influence des autres je me suis laissée aller à en consommer, avant de revenir après réflexion à mon traditionnel “un verre d’eau ce sera parfait, merci”.
Et vous, où en êtes-vous dans votre consommation de sodas ? Aviez-vous déjà pris conscience des risques pour la santé qu’ils représentent ? Laissez-moi un commentaire pour partager votre avis !
Pour en savoir plus contre l’aspartame : http://dorway.com/
Crédit photo : Fimoculous
Je ne bois des sodas qu’occasionnellement à l’exérieur et je n’en achète jamais en magasin, mais c’est vrai qu’à l’adolescence je me laissais facilement tenter. Maintenant que je réfléchis plus à mon alimentation je refuse les édulcorants et si j’ai vraiment envie d’un soda c’est avec sucre (je n’ai pas de pb de poids).
Pour une boisson plaisir je privilégie un jus de fruit, pressé si possible et je m’en porte très bien
Il ne faut pas non plus oublier qu’outre le sucre ou les édulcorants, un soda contient un tas d’autres substances douteuses.
De mon côté, 0 soda à la maison et donc 0 soda pour les filles. Rarissime à l’extérieur ou je préfère un jus de fruit (100%).
Et sinon, toujours l’original et pas l’édulcoré.
Pour les dangers de l’aspartame (entre autres), un excellent ouvrage : Notre poison quotidien
Merci pour cet excellent blog très instructif (j’essaie la conversion au végétarisme et suis bien contente d’avoir trouvé des arguments médicaux)
Un bon constat concernant sucre et aspartame (bien que le côté cancérigène ne soit pas établi, probablement pour des raisons commerciale).
On peut se faire plaisir, tant qu’on boit beaucoup d’eau pour évacuer les toxines.
Les sodas contiennent très souvent du sirop de maïs à haut fructose (HFCS, acronyme anglais), dont les effets hyperglycémiques et lipogéniques sont bien pires que ceux du sucre (saccarose).
En ce qui concerne les édulcorants, on commence à voir (mais pas dans les sodas) l’utilisation du stevia. Comme édulcorant de table, on peut utiliser justement le stevia ou du xylitole.
Bonsoir,
Je ne bois jamais d e sodas sinon c’est jus de fruits 100% et bio. A mon boulot il y a les vraies addicts et en boivent tout au long de la journée. Elles devraient lire ton article.
Très convaincant cet article…
J’avais rédigé il y a quelque temps un article sur le coca cola… car malgré ses tords, il est très présent en ravitaillement sur les courses à pied (et autres compétition sportive)….
J’avais mentionné son acidité et ses conséquences sur les problèmes tendineux, articulaires et musculaires.
J’ai beaucoup aimé cet article..notamment le titre ! je le clique sur ma page de facebook…
A bientôt
karine
http://ecole-du-bien-etre.net/
J’avais justement fait une vidéo sur le sujet il y a quelques semaines que j’ai voulue comme une réponse définitive : http://www.naturacoach.com/blog-nutrition/dangers-aspartame/
Sinon je conseille le livre « Notre Poison Quotidien » avec tout un chapitre sur l’aspartame.