Vous aider à comprendre votre médecin et mieux vivre vos problèmes de santé
Jeudi 17 juillet 2014

A propos de l'auteur

Bonjour et bienvenue ! Je m’appelle Ludivine, je suis interne en médecine générale et future généraliste. A travers ce blog, j'aimerais à la fois vous transmettre l'essentiel des bases pour bien comprendre votre corps et vous aider à mieux apprivoiser la logique du monde médical.

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Soigner les humains sans soigner la planète, un non-sens ?

Pour ce carnaval d’articles sur la santé du mois d’août, j’avais envie de vous parler d’écologie, car j’ai récemment pris conscience d’un problème qui m’a laissée songeuse : sans planète, pas d’humains. En d’autres termes, si nous ne prenons pas soin de notre planète, nous sommes nécessairement voués à disparaître. L’homme et la planète étant indissociables : quel est l’intérêt pour un médecin à passer sa vie à soigner les humains, s’il ne s’attache pas à prendre également soin de la planète ?

1. Que faire ?

Cet apparent non-sens m’a frappée alors que j’effectuais mes recherches sur l’alimentation végétalienne. Je me suis rendue compte, que végétalisme et écologie étaient deux mots souvent reliés. La question de l’écologie, je me la posais un peu comme tout le monde. Je prends mon vélo, j’évite la voiture, j’éteins la lumière quand je quitte une pièce etc. Cela s’arrêtait là. En somme, toutes les mesures qui sous-tendaient une attitude écologique, étaient plutôt des attitudes économiques, afin de diminuer les consommations pour le bien-être de son porte-monnaie plutôt que pour veiller à la biodiversité. Soit, cela me convenait car je ne m’étais jamais demandée sérieusement ce que je pouvais y faire de plus pertinent. Puis, j’ai découvert deux mouvements qui m’ont questionnée au point de changer mon comportement.

2. Décroissons simplement !

En découvrant les mouvements de la « simplicité volontaire » et de « la décroissance », j’ai vu les objets de mon appartement sous un autre angle. Ces deux mouvements, bien que différents dans leurs définitions s’attachent à ne conserver que l’essentiel matériel (simplicité volontaire) et à effectuer une sorte de boycott face à la surproduction d’objets (décroissance) en refusant d’acheter des biens matériels neufs. Tout objet acquis provenant alors du don, du troc ou des achats d’occasion.

Ces mesures pouvaient-elles avoir un impact ? Je me suis dit que le seul moyen de le savoir était de tester par soi-même !

3. Une étrange surprise

Ayant passé tous les pans de ma vie au peigne fin pour savoir où je pouvais agir, j’ai donc mis en place plusieurs actions pour appliquer ces principes :

Sur le plan matériel :

- tri des objets et don d’objets dont je ne me servais plus (donnons.org). Quelques exemples : TV, micro-ondes, vêtements, objets en double.

- augmenter ma réflexion avant un achat : « en ai-je vraiment besoin ? » Résultat : hormis des livres je n’ai rien acheté de neuf en 4 mois (vêtements inclus).

- récupération/recyclage d’objets plutôt que achat : exemple des pots en verre récupérés chez mes grands-parents pour stocker les aliments déshydratés plutôt que d’en acheter etc.

Avantages : les objets que l’on récupère ont d’autant plus de valeur qu’ils ont déjà une histoire.

Inconvénients : il faut être patient ! Trouver les objets dont on a besoin nécessite un peu de recherche, mais notre besoin de ces objets est-il si urgent ? Nous ne les avions pas jusqu’à présent, nous pouvons encore attendre quelques jours voire semaines !

Sur le plan santé :

Je pars du principe que préserver la planète côté santé, c’est essayer de ne pas tomber malade pour ne pas consommer de médicaments ni d’autres biens et soins médicaux. De plus, ce qui est mauvais pour la planète est souvent – pour ne pas dire toujours – mauvais pour la santé de l’homme. Dans cette optique, j’ai choisi (et cela n’engage que moi) :

- d’adopter une alimentation végétalienne : ce qui a nécessairement entraîné une diminution des achats de produits industriels et manufacturés. L’impact carbone selon alternatives végétariennes (étude Credoc) serait de l’ordre de 966 kg de CO² par an pour une alimentation végétarienne (versus 1524 kg de CO²/an pour une alimentation omnivore et 3537 kg de CO²/an pour un régime hyperprotéiné). Un de mes autres objectifs à moyen terme serait de tester les techniques d’agriculture biologique au sein d’un potager.

- d’éliminer les produits issus des industries pétrolières, soit : cosmétiques et de préférence maison avec maintien du strict minimum en sélectionnant des produits aussi bio que possible (sachant que ce n’est pas parce qu’il y a écrit bio, que ça l’est ; il faut apprendre à lire les compositions). Exemple : déodorant remplacé par du bicarbonate alimentaire. Démaquillant remplacé par de l’eau de rose.

- éviter de rester trop collée à l’ordinateur et bouger, soit une activité physique un peu plus intense 30 minutes par jour afin d’augmenter la fréquence cardiaque. Pas d’alcool, pas de tabac.

- même directives pour la santé de l’habitat que pour le corps, soit pas de produits ménagers du commerce, fabrication maison à partir de matières premières simples (vinaigre, bicarbonate, citron etc.). La plupart des produits ménagés du commerce étant un savant mélange d’inconnues en termes d’effets sur la santé au long cours, j’estime que si je peux m’en passer, je ne pourrai que mieux m’en porter.

Sur le plan énergétique :

- eau : j’ai testé la méthode remplacer la douche quotidienne, par un lavage « à l’ancienne », avec bassine d’eau + gant de toilette. J’ai également installé quelques seaux pour récupérer l’eau de la douche ce qui n’a pas été très compliqué et s’est révélé utile pour de nombreuses tâches qui ne nécessitent pas d’eau potable (ex : arrosage des plantes, décoller les saletés sur la vaisselle etc.).

- électricité : concernant l’électricité difficile de s’en passer en appartement. Pour autant, j’ai reconvertit mes nombreux stocks de bougies reçues en une source d’éclairage plutôt qu’en une simple décoration « ce soir, c’est soirée éclairage à la bougie ». Dans un premier temps, l’idée était plutôt une exception, mais finalement, je me suis rendue compte qu’une bougie, cela éclairait plutôt bien. Depuis lorsque j’allume des bougies, j’éteins la lumière. Évidemment, attention à la manipulation, se mouvoir avec une bougie, cela demande un autre rythme de vie.

4. Tu crois vraiment que ça sert à quelque chose ?

« de toute façon la planète est déjà condamnée », « je ne crois pas que ça change grand-chose ce que tu fais », « on ne va quand même pas revenir en arrière ! », « c’est quoi la prochaine étape ? Tu vas vivre dans une yourte ? ». Une yourte ? Tiens, c’est une idée.

En attendant, après 4 bons mois de changement de style de vie, j’en ai conclu quelque chose qui m’a plu : échapper au diktat de la société de consommation c’est ludique. On se rend compte que contrairement à ce dont on s’était persuadé (certes avec l’aide du marketing) on peut vivre avec peu et comme l’indique le slogan de la décroissance « moins de biens pour plus de liens ». Cela m’a également permis de découvrir des trésors insoupçonnés dans les caves et greniers familiaux, ce qui a été le point de départ de grandes discussions avec mes proches, très enrichissantes. « Comment vous faisiez avant ? » avant, on faisait autrement, et c’était pas si mal que ça. De plus, cela force l’inventivité, la créativité et de fil en aiguille, cela augmente la confiance en soi, cela nous rassure de voir que l’on peut recouvrer un certain niveau de maîtrise sur son environnement personnel.

La technologie dans tout ça ? Décroissance ne signifie pas pour moi régression. Comme vous pouvez le constater je suis loin de m’être séparée de mon ordinateur. Mais, par certains aspects, sommes-nous bien sûrs d’utiliser la technique au mieux ? Sommes-nous bien sûrs que de pouvoir opérer par le biais de robots soit mieux que de prévenir la maladie et donc d’éviter l’opération ? Sommes-nous bien certains que la surproduction soit vraiment utile ? Que la croissance puisse être infinie ? Moi je ne le pense plus. J’ai durant ces quelques mois fait mon deuil d’une planète aux ressources infinies, d’une planète qui pourrait permettre à chacun de posséder tous les objets qui lui font envie. Tout simplement, je ne crois pas que nous ayons réellement envie de tant d’objets, de tant de biens et ce d’autant plus que les industries s’orientent sans cesse vers le jetable, vers l’obsolescence programmée (durée de vie volontairement limitée) afin de nous pousser à la consommation… sans prendre le soin de recycler, de récupérer, de dépolluer.

En tant qu’être humain, que médecin, est-ce vraiment responsable de ma part de prétendre veiller à la santé de mes semblables tout en participant à cette mascarade qu’est la société de consommation ? Tout en participant à la pollution irréfléchie de la planète ? Certes, je ne vais pas sauver la planète, comme on me l’a assez répété, mais je refuse de me laisser gagner par ce laxisme ambiant qui consiste à dire « c’est foutu, on ne peut rien faire ». Penser de la sorte, c’est ne pas essayer pour ne pas se confronter à son propre échec, à sa propre faillibilité. Essayer et échouer semble pire que de ne pas essayer et avoir la satisfaction de constater l’échec des autres. Mais je ne suis pas d’accord avec ce raisonnement, car agir au quotidien c’est forcément sensibiliser ceux qui nous côtoient. Je crois tout au contraire que nous avons beaucoup plus de pouvoirs que nous le pensons. La société ne joue pas sur nos capacités de responsabilisation, car le socle de notre société est l’économie, donc la consommation, donc la croissance. La croissance étant actuellement tout l’inverse de la préservation de la planète, je ne vois d’autre choix que de ne pas favoriser la croissance ; le boycott étant le pouvoir ultime face à l’industrie de l’inutile : plus de demande, plus de recettes.

Alors, soigner les humains sans soigner la planète, un non-sens ? De mon point de vue, oui. Prendre tous les droits sur la planète en s’appropriant ses richesses pour faire du profit, sans prendre le soin de lui laisser le temps de se régénérer ; sans prendre le soin de lui laisser une part de liberté, c’est un non-sens pour qui pense à sa santé, à celle des êtres vivants. Commercialiser des produits sensés améliorer le quotidien mais qui nous empoisonnent à plus ou moins long terme, encore un non-sens pour qui veut pouvoir profiter de son corps longtemps.

Santé et écologie sont inévitablement liés. Nous pouvons tous agir et faire bouger les mentalités. Je le constate chaque jour. Les personnes que je côtoie sont intéressées par les solutions alternatives, elles manquent juste d’informations, d’exemples à suivre. C’est peut-être votre cas, alors renseignez-vous, soyez curieux et faites vos propres recherches !

Et vous, pensez-vous que les êtres humains doivent “prendre soin de leur corps autant que de la planète” ? Faites-moi partager votre avis dans les commentaires !

Crédit photo : snre



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31 Réponses de “Soigner les humains sans soigner la planète, un non-sens ?”

  1. tamh dit :

    Mille mercis pour cet article. On sent qu’il est écrit avec ferveur et c’est communicatif. Tu es aux antipodes des médecins que je connais (grosses voitures, obnubilés par le compte en banque, etc.) enfin ce ne sont pas des références :s.

    Trève de compliments, si le coeur t’en dit voilà un article qui pourrait t’intéresser (encore de la lecture!). Ce n’est pas en rapport avec ton article du jour mais avec ceux que tu as écris sur la relation medecin-patient. C’est un psychiatre qui parle mais mon petit doigt me dit que ces propos ne touchent pas que la psychiatrie, et peut-être même qu’on peut quand même faire un rapprochement avec ton article du jour :) . Ca s’appelle « le médecin est le malade » et c’est de Jean-Marc Mantel.
    http://jmmantel.net/textes/archives/rectoverseau-012011.pdf

    Bonne journée et encore merci,
    Mathieu.

    • Ludivine dit :

      Merci Mathieu pour le lien vers ce texte extrêmement intéressant. J’ai bien aimé l’allégorie de la levure « La société n’est que le reflet des individualités qui la composent. Elle n’a pas d’existence en soi. Dès lors qu’un nombre suffisant d’êtres quitte la vision fragmentaire pour s’orienter vers la
      globalité, la société ne manque pas de se transformer. Une pincée de levure suffit à faire monter la pâte. » Je rejoins tout à fait les propos de ce psychiatre que je ne connaissais pas. Voilà encore ma liste de lectures à venir allongée… ;) Merci

  2. nfkb dit :

    moi je n’apprécie pas le discours « lavage de cerveau » de l’écologie que vous revendiquez et je me fais l’écho de Iegor Gran dans ce sens.

    http://www.nfkb0.com/2011/08/07/l%E2%80%99ecologie-en-bas-de-chez-moi-de-iegor-gran/

  3. Benjamin dit :

    Bonjour Ludivine,

    Je suis heureux de voir que nous sommes sur la même longueur d’onde. Et l’alimentation a un rôle absolument central à jouer. Surtout que les aliments mauvais pour la planète sont aussi ceux mauvais pour notre santé. De l’huile de palme pour laquelle on rase la forêt en Indonésie jusqu’aux élevages industriels nourris au maïs et au soja OGM du Brésil… Sans aller jusqu’au végétalisme, si tout le monde mangeait moins de viande et issue d’animaux ayant mangé de l’herbe, ça serait déjà un grand pas.
    Et tous les végétaux ne se valent pas non plus. Par exemple en France, il y a trop de céréaliers (qui sont les plus gros utilisateurs de pesticides) et trop peu de maraîchers. Nous sommes la 1re puissance agricole en Europe mais seulement le 3e producteur de fruits et légumes…

    • Ludivine dit :

      Intéressantes précisions Benjamin sur les producteurs français. Pour ce qui est de la longueur d’onde, je crois que la remise en question sur notre rapport au monde est inévitable du moment que l’on va au bout de ses réflexions.

  4. gahu dit :

    Prendre une douche ne consomme pas tant d’eau que cela ?

    Sinon certains compostent eux même certains déchets alimentaires en appartement. Du moins ils se font aider par des lombrics. Je suis preneur d’une solution pour composter mes restes de Thé qui passe à la poubelle chaque jour.
    Un autre axe sont les toilettes sèches : difficile à mettre en œuvre en appartement

    • Ludivine dit :

      Mieux vaut prendre une douche qu’un bain, c’est certain. Après, concernant la douche ou la bassine, c’est à chacun de voir. Personnellement l’idée m’est venue en constatant qu’à l’hôpital les patients dans l’impossibilité de se lever étaient lavés avec une bassine. Je me suis dit que s’ils le faisaient à l’hôpital, cela ne devait pas être si mal que cela… !
      Pour le lombricompostage, j’y ai déjà songé, mais pour le moment je n’ai pas encore franchi le cap du recyclage des déchets alimentaires. Par contre, j’ai bien diminué le volume de mes déchets en traquant tout ce qui pouvait passer de jetable à lavable, par exemple dans la salle de bain les cotons démaquillants en tissu, les mouchoirs en tissu etc.
      Enfin, il y a de quoi faire du moment que l’on se pose les vraies questions…

  5. Mélodie dit :

    Décidément, j’aimerais vraiment t’avoir comme médecin. Ce que j’aime beaucoup chez toi c’est ta façon de ne pas faire les choses à moitié ;)
    Je me permets de te conseiller un livre que tu devrais adorer si tu ne l’as pas déjà lu : No Impact Man, de Colin Beavan, un Américain qui a essayé de réduire au maximum l’empreinte environnementale de sa famille pendant 1 an. Il tient aussi un blog très intéressant et facile à trouver (du même nom).
    Et bien entendu le blog de Raffa est un incontournable !

    • Ludivine dit :

      Bonjour Mélodie et merci :) . Pas mal ce livre à première vue « Peut-on sauver la planète sans rendre dingue sa famille ? » effectivement après ses propres peurs, la résistance de l’entourage est l’obstacle majeur à tout changement !

  6. [...] Soigner les humains sans soigner la planète, un non-sens ? [...]

  7. Je suis bien d’accord avec toi, Ludivine : on ne peut penser soigner qui que ce soit sans intégrer l’idée de soin de notre planète… Et effectivement, la médecine moderne s’en préoccupe bien peu.
    J’espère que tu sauras rester à la hauteur de tes belles et nobles valeurs sur le sujet et que cette énorme mâchoire qu’est le monde médical, cette machine à abêtir la population qu’elle a rendue dépendante de lui ne te dévorera pas un jour ou l’autre ! Tu sembles bien partie pour résister…

    • Ludivine dit :

      Merci Bernadette :) . Je compte bien rester fidèle à mon ressenti et j’espère que mes collègues sauront faire preuve de respect à mon égard. En tout cas, merci pour la clairvoyance de ton commentaire.

  8. Danièle dit :

    Effectivement j’aurais aimé t’avoir comme médecin.
    Pour me consoler je lis tes articles qui reflètent ton adhésion complète à la qualité de la relation entre les êtres humains.
    Aucun des médecins que je connais ne s’intéresse à la planète et ce qui est plus grave à peine à leurs patients.
    Bon courage pour la lutte que tu vas devoir mener pour imposer ta façon de voir.

    • Ludivine dit :

      Merci pour ton soutien Danièle :) . Je prends toujours soin de conserver dans un coin de mémoire les commentaires encourageants comme le tien afin de pouvoir me les rappeler dans les moments difficiles où je doute du bien-fondé de mes actions. Cela aide beaucoup je trouve..

  9. C’est vrai que nous soigner commence par soigner notre environnement : d’ailleurs, les premiers médicaments sont toujours des plantes, même si la chimie les copie !

    Le blog de Raffa sur le « grand ménage » est effectivement une référence incontournable d’une richesse toujours renouvelée…

    Et pour toi, as-tu déjà envisagé de te « spécialiser » en homéopathie ? Tu t’y éclaterais ! Tu as déjà la mentalité et les expériences qu’il faut pour faire un super génial homéopathe :-) Je te verrai bien uniciste…

    J’aime beaucoup ce que nous avons fait du thème que tu nous as proposé.

    A bientôt,
    Fabienne

    • Ludivine dit :

      Merci Fabienne pour ton commentaire :) . Je dois dire que non, je n’ai jamais songé à me spécialiser dans l’homéopathie ; j’avoue ne pas être spontanément convaincue par ses principes, mais j’avoue également ne pas avoir lu beaucoup sur le sujet, donc je me garderai bien de tout jugement hâtif.
      Je suis spontanément plus attirée par tout ce qui touche au pouvoir de guérison de la qualité de la relation ‘médecin-malade’ plutôt qu’aux thérapeutiques en elles-mêmes, mais tout ceci fonctionne ensemble. J’ai donc encore de nombreuses lectures qui m’attendent sur le sujet ;)

  10. martin dit :

    Bonjour Ludivine,
    Ton article est comme toujours très détaillé et ton enthousiasme très communicatif. Je suis tout à fait dans ce même état d’esprit.J’aime beaucoup, ton slogan « Moins de biens pour plus de liens ». J’applique déjà beaucoup de tes suggestions comme: Récupérer les conditionnements en verre,donner toutes les choses que je n’utilise pas,réduire mes consommations. Je ne vais pas jusqu’à m’éclairer à la bougie!!!!malgré que ce soit très romantique. C’est vrai nous sommes nous humains et la nature un tout indissociable.
    cordialement.
    martin

    Je suis heureux de voir que nous sommes sur la même longueur d’onde. Et l’alimentation a un rôle absolument central à jouer. Surtout que les aliments mauvais pour la planète sont aussi ceux mauvais pour notre santé

  11. martin dit :

    Posté parmartinBonjour Ludivine,
    Ton article est comme toujours très détaillé et ton enthousiasme très communicatif. Je suis tout à fait dans ce même état d’esprit.J’aime beaucoup, ton slogan « Moins de biens pour plus de liens ». J’applique déjà beaucoup de tes suggestions comme: Récupérer les conditionnements en verre,donner toutes les choses que je n’utilise pas,réduire mes consommations. Je ne vais pas jusqu’à m’éclairer à la bougie!!!!malgré que ce soit très romantique. C’est vrai nous sommes nous humains et la nature un tout indissociable.
    cordialement.
    martin

  12. martin dit :

    Suite,

    j’ai cité ce passage de Benjamin:
    « Je suis heureux de voir que nous sommes sur la même longueur d’onde. Et l’alimentation a un rôle absolument central à jouer. Surtout que les aliments mauvais pour la planète sont aussi ceux mauvais pour notre santé »

    parce que je le partage complètement.

    martin

  13. Cheveux gras dit :

    Bonjour,

    Je trouve certaine de vos conclusions un peu faciles. C’est dommage mais l’article intéressant dans l’ensemble.
    Au final tous tes exemple mais à une chose : l’argent.
    Si les hommes ne prennent pas soin de la planète c’est qu’il y a sans cesse une course à la rentabilité…

    Néanmoins votre vision diffère des autres médecins, et c’est une chose qu’il faut vraiment saluer !

    Pauline.

  14. Paul dit :

    Bonjour Ludivine,

    Très bon article, même si je ne vais aussi loin que toi dans le changement de mode de vie. Ce qui est certain, chaque petit geste compte. L’océan est fait de gouttes d’eau. Chaque petite goutte compte pour permettre d’améliorer la planète.

    Merci

  15. Maigrir dit :

    Les humains se comportent comme un virus sur Terre, consommant sans limites les réserves, polluant à souhait. SIl faudrait soigner l’être humain moralement d’abord.

  16. CA dit :

    Bonjour Ludivine,
    Je suis désolée de mettre un bémol à cet article qui malheureusement reprend plein d’idées reçues. Il ne fait que remplacer des conditionnements par d’autres plus « politiquement correct » pour au final ne rien faire d’autre que la même chose.
    1. Le corps humain est constitué des composantes de la planète ! La logique est que lorsqu’on soigne le corps humain CORRECTEMENT alors on soigne AUSSI CORRECTEMENT la planète.
    2. La planète était là AVANT nous ! Elle n’a pas besoin de nous, NOUS avons besoin d’ELLE ! Il faut cesser cette vanité, qu’à l’être humain de vouloir porter secours à la planète, qui SAIT parfaitement comment s’occuper d’elle, AVANT de se porter secours à lui-même. Des civilisations entières ont disparu… la terre est toujours là ! Mais non les êtres humains n’ont toujorus pas compris ! C’est de l’être humain qu’il faut s’occuper en priorité c’est LUI qui souffre et qui fait souffrir la planète en conséquence mais qui elle par contre sait comment faire pour que cela s’arrête pour elle…. Elle est en train de se nettoyer toute seule…
    3. Effectivement nous n’avons pas besoin de tant de « choses » mais le jour où un médecin donnera des vraies consultations à ses patients, des consultations qui dépasseront les 15 minutes réglementaires légales. Quand il ne prendra plus des patients à la chaîne, LA, OUI, je dirais que ce médecin est sorti de la société de consommation. Parce que manger des racines ou du poisson, se laver avec des bassines au lieu de prendre un bain, la planète s’en fout complètement !! Ecrire un article qui dit : « Medecins devenez écologiques en faisant votre métier comme des médecins et non des marchands à la solde de l’industrie pharmaceutique, en augmentant le temps de consultation pour en faire quelque chose d’humain, en prenant moins de patients par jour pour mieux les comprendre et les soigner, quitte à gagner moins d’argent » Alors LA, OUI, C’EST ECOLOGIQUE ! LA, C’EST un VRAI CHANGEMENT
    4. Et pour finir cet article entretient l’idée de manque ! Ce qui est la pire des choses puisque la quasi majorité des problèmes des humains si ce n’est tous y compris les guerres reposent sur l’IDEE de manque. Les gens se battent pour TOUT parce qu’ils CROIENT qu’il n’y a pas assez pour tout le monde. IL Y A ASSEZ pour tout le monde ! Il faut arrêter de propager l’IDEE de manque en prétendant faire de l’écologie, du « poliquement correcte ». C’est une société JUSTE qu’il nous faut. Que les gens mangent ce qu’ils veulent, qu’ils prennent des bains ou des douches ce qui changera vraiment les choses pour tout le monde tient en un seul mot : RESPECT.

  17. nativi dit :

    Bonjour,

    petite remarque à mon tour : remplacer l’éclairage électrique par des bougies n’est pas forcément « écolo ».

    En effet – a moins d’utiliser des bougies en cire d’abeille (mais je pense que la production actuelle ne couvre pas nos besoins) – la cire des bougies est un produit pétrolier qui dégage de nombreux composés toxiques lors de sa combustion (incomplète). C’est le fameux « noir de fumée ». D’un autre côté, on peut s’interroger s’il vaut mieux mourrir d’une pollution d’origine pétrolière (mauvaise combustion de la bougie) ou d’un accident nucléaire (éclairage électrique)…

    En fait, l’éclairage resprésente une faible part de nos besoins énergétiques.

    Pour une réduction efficace des besoins d’électricité, ce sont tous les USAGES THERMIQUES de l’électricité qui sont à PROSCRIRE : CHAUFFAGE, PLAQUES DE CUISSON, FOUR, CLIMATISATION, POMPE A CHALEUR, GRILLE-PAIN,BOUILLOIRE, APPAREIL A RACLETTE, CAFETIERE…
    En effet, il faut 4 kW d’énergie primaire (chaleur/énergie nucléaire) pour produire 1 kW d’énergie électrique qui arrive chez vous et que vous allez retransformer en chaleur. C’est du gros gaspillage. Même les vieilles chaufières fioul ont largment un meilleur rendement (au pire 2 kW de combustible pour 1 kW de chaleur).
    Alors, préférez la gazinière (ou mieux le cuiseur solaire, pour les intégristes), le chauffage au bois (énergie renouvelable) et surtout ISOLEZ VOS LOGEMENTS. Chaque kW de gagné, c’est 4 kW d’énergie primaire d’économisée !

  18. Bonjour Ludivine,
    Il est évident qu’il faut prendre soin de notre planète et que chacun peut y participer ! Mais il faut avant tout que les états, les pays, les politiciens et autres gouvernement, industriels et hommes de pouvoir changent radicalement leur vision et montre l’exemple, sinon cela ne servira à pas grand chose.
    Tant qu’il y aura cette notion d’argent=pouvoir le monde ne changera pas de si tôt malheureusement.
    Aussi pour rejoindre « CA » la planète survivra avec ou sans nous, si nous devons prendre soins de la planète c’est avant tout pour nous et nos enfants et petits enfants … La planète s’adaptera aux changements, nous : pas si sûr !
    Sinon excellent article qui a le mérite de nous faire réfléchir et de nous remette en question.

  19. Le commentaire n°9 de Fabienne m’a devancée : tu ne devrais pas t’arrêter là dans tes études, et moi aussi je te verrais bien devenir homéopathe. Ou bien naturopathe. Bref, un soignant qui prend le temps de prendre en compte la globalité de la personne.

  20. Talis dit :

    Nous suivons quasiment le même chemin toi et moi, et quasiment en même temps (végétarisme, mode de consommation…).
    Je parle de mes découvertes autour de moi pour combler le manque d’informations de ma famille, de mes collègues…

    Pour l’électricité, tu peux quitter EDF : tous les autres fournisseurs d’électricité proposent une offre 100 % énergies renouvelables. ‘Enercoop’ est le plus sérieux car il achète directement l’énergie à des producteurs français alors que les autres achètent des certificats verts (tout en produisant parfois aussi un peu).
    Les contraintes qui existaient dans le choix de son fournisseur ont été abolies : on peut aller de l’un à l’autre comme on veut.

  21. Meris Michaels dit :

    Je vous signale le cours en médecine environnementale, organisé par ARTAC (www.artac.info) en novembre 2011. Il faut éduquer les professionnels de santé à mieux comprendre les liens entre environnement / santé, et de reconnaître les maladies causées par la toxicité de l’environnement et comment soigner ces maladies.

  22. Chacun de nos gestes quotidiens est important pour préserver notre planète

  23. Robin dit :

    Le progrès scientifique et la technique qui en résulte est très loin d’être l’ennemi de l’écologie. En fait, la technologie n’est qu’un outil, qui peut être utilisé à bon ou à mauvais escient. Bien utilisée, elle peut même nous permettre de sortir de l’impasse écologique à laquelle nous sommes confrontés actuellement, en organisant une gestion viable et durable des ressources de la planète. Mais cela nécessite de changer radicalement notre modèle socio-économique et notre système de valeurs, en passant d’une économie capitaliste basée sur le profit à une « Economie Basée sur les Ressources ».

    Ce documentaire (à voir et à partager) parle très bien des défauts du système actuel, tout en proposant une alternative convaincante : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=pj3Q9H6c44w

    • Ludivine dit :

      Merci pour ce lien Robin, je partage tout à fait les concepts avancés dans Moving Forward et j’ai bien conscience que la technologie n’est pas l’ennemie du mieux… ;) Pour autant, le modèle économique actuel ne répondant pas aux principes de l’EBR, et cela ne me convenant plus, ce que je décris dans mon article est l’illustration de mes méthodes de « rebellion » en vue de ne pas encourager indirectement le système monétaire..
      Dans tous les cas, ce fil!m est à voir et à revoir de toute urgence.

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