Le stérilet au cuivre se distingue des autres moyens de contraception car il ne contient pas d’hormones. Comment fonctionne-t-il alors ? Est-il inoffensif ? Peut-il être abortif se demandent Hélène et Marionnette ? Les réponses à ces questions dans la vidéo !
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Version écrite :
Bonjour c’est Ludivine, du blog « l’ordonnance ou la vie ! ». Cette semaine je vais répondre à la question d’Hélène et de Marionnette, qui porte sur le stérilet au cuivre. Leur question : que sait-on actuellement du fonctionnement du stérilet au cuivre, comment ça marche ? Tout d’abord, ce moyen de contraception a été inventé au début du 20ème siècle. Au début, on ne savait pas très bien comment ça marchait, donc on a fait quelques recherches et ce qu’on sait actuellement, c’est qu’il y a plusieurs éléments qui entrent en jeu.
Le premier élément concerne les spermatozoïdes sur lesquels le cuivre qui se trouve sur le stérilet ; pour rappel le stérilet au cuivre est un petit dispositif en plastique sur lequel sont accrochés des fils de cuivre, avec des formes variables selon les marques.
Le cuivre qui est sur le stérilet, à l’intérieur de l’utérus, et qui ne bouge pas ; ce cuivre diffuse dans la glaire cervicale, qui est un mucus qui se trouve principalement à l’entrée de l’utérus. Ce mucus forme une sorte de trame comme une toile d’araignée. Dans cette toile d’araignée les spermatozoïdes vont migrer, ce qui va leur permettre de remonter jusqu’à rencontrer ou pas un ovule lors d’un rapport sexuel. Quand il y a du cuivre, le cuivre se mélange à la glaire cervicale. Le cuivre a une action toxique sur les spermatozoïdes, ce qui les tue ou les immobilise. Dans les deux cas l’issue est la même, les spermatozoïdes meurent avant d’avoir pu rencontrer un ovule. Ceci est la première action du stérilet au cuivre.
La seconde action se trouve sur la muqueuse utérine, c’est-à-dire dans l’utérus. Le cuivre qui diffuse dans l’utérus va toucher la muqueuse qui est sensée se préparer à chaque cycle pour une éventuelle grossesse. Mais avec le cuivre, les récepteurs hormonaux qui se trouvent sur la muqueuse sont beaucoup moins performants, et l’éventuelle grossesse aura beaucoup plus de mal à se fixer, voire elle ne se fixera pas du tout. Avec cela nous avons déjà deux actions.
Après, il y a effectivement la question que tout le monde se pose d’après ce que j’ai compris : est-ce que le stérilet a un effet abortif ou pas ? Cela signifie ; est-ce que le stérilet va être en mesure de stopper une grossesse qui débute ? C’est une partie de la question pour laquelle j’ai pas trouvé de réponse claire, pas d’étude qui reprenait exactement ces termes, pas de réponse tranchée, mais je pense que c’est parce qu’il n’y en a pas. Ce que j’ai compris, c’est qu’évidement ce n’est jamais une méthode à 100%. Dans quelques cas, il est possible que tous les spermatozoïdes ne soient pas tués par le cuivre. Il est possible qu’il y en ait un qui échappe au système et qui rencontre l’ovule. Mais à ce moment là le cuivre a aussi un effet et peut empêcher la fécondation. Mais là aussi il est possible qu’une fois cela ne marche pas et qu’il y ait fécondation. Là, on tombe dans une question de bioéthique qui est : « l’état de l’embryon non implanté ».
Du moment que l’on a eu une fécondation, on a un embryon qui vient de se former, mais cet embryon il n’est pas du tout accroché à la muqueuse. La rencontre entre le spermatozoïde et l’ovule se fait dans les trompes de Fallope et entre le moment où il y a eu la fécondation et l moment où l’embryon s’implante dans la muqueuse il se passe quasiment une semaine. Pendant tout ce temps, vous avez un embryon qui est en train de flotter dans le liquide à l’intérieur des trompes et qui se dirige vers l’utérus. Mais pour que cet embryon s’implante dans la paroi de l’utérus, il faut évidemment que la paroi soit apte à le recevoir. Avec le stérilet au cuivre, nous avons vu que les capacités de la paroi à recevoir un embryon étaient largement diminuées. Dans ce cas là, on va dire qu’il ne se fixe pas. A partir du moment où il ne se fixe pas, qu’est ce qui se passe ? Il est évacué par le corps, dans les sécrétions vaginales, mais il est invisible à l’œil nu.
Et cette question que vous vous posez à propos du fait que le stérilet au cuivre « est-il oui ou non abortif ? » c’est une question de bioéthique, ce n’est pas une question médicale. Évidemment la médecine et l’éthique sont reliées, mais à partir du moment où vous considérez que l’élimination par le corps d’un embryon qui n’est pas implanté et qui ne l’a jamais été et qui ne le sera pas, est un avortement, dans ce cas là, oui c’est abortif, mais en fait, ce dont on est en train de discuter, c’est ce qui se passe plusieurs fois dans la vie d’une femme sans qu’elle le sache, si elle ne prend pas de moyen de contraception. Tous les ovules qui sont fécondés, tous les embryons qui peuvent se créer dans le corps d’une femme au cours de sa vie, ne s’implantent pas forcément. Ils vont être eux aussi éliminés, qu’il y ait ou non un stérilet au cuivre. C’est ça la subtilité.
La conclusion c’est que le stérilet au cuivre n’est pas abortif. Oui, il bloque la migration des spermatozoïdes en les détruisant. Oui, il a une action sur l’endomètre en le rendant impropre à la nidation et à l’implantation de l’embryon, mais par contre l’embryon qui n’est pas implanté ne sera pas délogé ou quoi que soit par le stérilet au cuivre. Un embryon qui n’est pas implanté va s’éliminer par le corps et pour moi, en tout cas de mon point de vue, on ne peut pas parler d’avortement.
Voilà, sur ce je vous dis à très bientôt pour d’autres questions !
Quelques références :
Effets du cuivre sur les spermatozoïdes : http://www.contraceptionjournal.org/medline/record/MDLN.7439413 ; http://www.publish.csiro.au/?paper=RD9960871
Article bien fait sur le sujet : http://www.fhi.org/fr/rh/pubs/network/v16_2/nt1623.htm
Modification des sécrétions par le DIU au cuivre : http://humrep.oxfordjournals.org/content/11/6/1220.full.pdf
Pas de passage du cuivre dans le sang : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0010782472800040
Article en anglais sur pourquoi le stérilet n’est pas abortif : http://www.carraguard.net/pdfs/Sivin.pdf
Bioéthique : http://www.bioethique.net/modules.php?name=News&file=article&sid=156
Crédit photo : Ryan Somma
Bravo Ludivine pour cette réponse très claire.
Je comprends maintenant l’action stérilisante du cuivre.
Pour aller plus loin, je comprends aussi qu’un facteur d’échec du DIU peut être une (trop) grande richesse en zinc de l’environnement interne, puisque le zinc et le cuivre fonctionnent de pair et que le zinc est un co-enzyme important dans beaucoup de processus physiologiques.
Bref, déséquilibrer le rapport utérin cuivre-zinc au bénéfice du cuivre avec un stérilet va stériliser, sauf si l’alimentation apporte énormément de zinc…
Merci pour tes éclaircissements.
Fabienne
Une petite remarque au sujet de votre commentaire, Fabienne: le DIU n’a pas d’action « stérilisante », comme vous dites (et c’est d’ailleurs pourquoi le terme « stérilet » est tout à fait impropre et en grande partie à l’origine de la mauvaise réputation que se traine ce mode de contraception en France). Le DIU a, à la fois, une action contraceptive (due à l’effet spermicide du cuivre) et contragestif (en rendant l’utérus impropre à la nidation, si je suis les explications de Ludivine). Mais, encore une fois, il n’a rien de stérilisant.
Hélène
Bonjour Fabienne, merci pour ton commentaire. Effectivement comme le souligne Hélène, le stérilet porte mal son nom et peut prêter à confusion, en laissant supposer un effet irréversible sur la fertilité, ce qui n’est heureusement pas le cas.
Bonjour,
Je suis d’accord avec les effets du stérilets que vous décrivez.
Par contre il serait bien de préciser que pour les personnes qui croient que la vie d’une personne démarre au moment de la fécondation alors le stérilet est abortif!
Pour les personnes qui pensent que la vie démarre au moment où l’embryon se nide, ou plus tard, on peut dire que le stérilet n’est pas abortif.
Cette distinction manque vraiment dans votre vidéo et du coup vous ne donnez pas aux internautes les moyens de réfléchir en fonction de leurs valeurs, religion, etc.Cela ne les invitent pas à être responsables.
Agnès Corbet
Agnès, je ne suis absolument pas d’accord avec ce que vous dites. D’abord, je trouve que Ludivine apporte un éclairage vraiment intéressant sur cette question, tout en évitant l’écueil de la polémique stérile. D’autre part, il me semble que vous prenez les internautes pour plus bêtes qu’ils ne sont. Car, à partir de ses explications, très claires et assez exhaustives, chacun sera en mesure de tirer les conclusions qui correspondront au mieux à ses convictions ou ses « valeurs ». Et en précisant que cette question relevait de la bioéthique, et non du médical, Ludivine laisse à ses spectateurs/lecteurs la liberté de se faire leur propre opinion sur la question, ce qui me semble être une démarche on ne peut plus respectueuse. Peut-être auriez-vous préféré que son exposé aille davantage dans le sens de vos croyances. Mais pour ma part, je n’ai pas besoin que quiconque, médecin ou autre, vienne me dire ce que je dois croire ou penser: je préfère qu’on fasse confiance à mon intelligence et que l’on me laisse décider comme une grande fille, en mettant à ma disposition toutes les données existantes sur la question. Inviter à être « responsable », comme vous dites, c’est cela, et pas autre chose…
Ludivine, merci pour votre réponse. En posant cette question, je n’avais aucunement l’intention de lancer un débat sur un sujet ô combien sensible. J’aurais juste aimé avoir une petite précision supplémentaire quant au fonctionnement du DIU au cuivre: vous dites que la présence du DIU dans l’utérus provoque une « réaction hormonale » qui le rend impropre à la nidation d’un ovule fécondé. La plupart des gynécos évoque, eux, une micro-inflammation de l’utérus (due au cuivre ou à la présence d’un corps étranger?. Ces 2 explications sont-elles contradictoires ou complémentaires? Vous serait-il possible de détailler davantage ce mécanisme?
Merci beaucoup.
Hélène
Merci Hélène pour votre commentaire réponse. Comme vous l’avez compris, loin de moi l’idée de vouloir débattre du moment précis où l’on considère que l’ovule fécondé devient un être vivant. Je laisse le soin à chaque femme de décider d’utiliser ce moyen de contraception en fonction de ses convictions personnelles.
Pour répondre à votre complément de question, la présence du stérilet (au cuivre ou autre) est bien entendu remarquée par le corps, ce qui provoque une arrivée de cellules immunitaires du type macrophages et leucocytes, ce qui représente la « micro-inflammation » habituellement décrite. En plus, le cuivre va interagir avec les récepteurs hormonaux situés dans l’endomètre, qui sont alors eux-mêmes perturbés dans leur fonctionnement. En gros, on a une réaction du corps vers le stérilet et une action du stérilet sur le corps, ce qui fait que ces deux mécanismes sont à mon sens complémentaires voire synergiques vu que le résultat est le même : l’utérus n’est plus apte à laisser un potentiel embryon s’implanter. J’espère avoir été un peu plus claire dans mes explications
Un simple – mais triste- témoignage…
J’étais pour le stérilet, bien résolue a m’en faire poser un – pas envie d’hormone mais pas le moment de tomber enceinte… Je suis refroidie, hélas. La sage-femme qui a voulu me le poser a été une vraie brute (bien que très gentille, quel paradoxe): col de l’utérus « pincé »a outrance (je sentais encore la pince 10h après), elle a voulu mesurer la profondeur de mon utérus et a cogné dedans, a recommencé 2 fois, et a essayé de mettre deux fois le DIU, sans succès. Je suis nullipare et elle ne voulait pas commander de stérilet de petite taille. Je suis restée prostrée et tremblante pendant une demi-heure après ces tentatives infructueuses, je n’avais jamais perdu les pédales comme ça, du a la douleur. Pourtant, grâce a Winkler, je sais que ça peut se faire doucement et sans douleur. Mais très peu pour moi. Je ne veux plus revoir de médecin ou de sage-femme avant très très très longtemps (et cette triste histoire date de février 2011)…
Pour avoir lu – comme vous sans doute – Le Choeur des Femmes et tout le mal que Winckler pensait de la pince de Pozzi et de son utilisation systématique lors de la pose d’un DIU, je dois bien avouer que je n’en menais pas large le jour où je devais me faire poser le mien. D’autant plus que c’était 4 mois après la naissance de ma fille et que je n’avais toujours pas eu de retour de couches (donc col bien fermé, ce jour-là…). Et j’avais lu sur le net de nombreux témoignages semblables au vôtre… Et bien, je n’ai pratiquement rien senti (et elle a bien utilisé la fameuse pince…), juste un léger pincement au moment de la pose et de petites douleurs de règles pendant 1 ou 2 heures après, mais j’ai été très agréablement surprise.
Alors, certes, contrairement à vous, j’ai déjà un enfant et mon col a « travaillé », ce qui fait qu’il était sûrement moins sensible. Mais je crois aussi que le coup de main de ma gynéco y était pour beaucoup. J’ai énormément de respect pour les sage-femmes, pour leur travail, pour leurs compétences, mais je crois que vous avez eu la malchance de tomber sur une personne inexpérimentée. Ce n’est que depuis 2009 (Ludivine, corrigez-moi si je me trompe…) que les sages-femmes peuvent assurer le suivi gynécologique des femmes hors grossesse, prescrire les différents modes de contraception et poser les DIU et les implants contraceptifs. Et je trouve ça super: à mes yeux, les femmes ont tout à y gagner. Mais si les jeunes SF y sont formées pendant leurs études, les plus anciennes doivent suivre une formation pour acquérir cette nouvelle compétence (toutes ne le font pas d’ailleurs) et sans doute, toutes ne sont pas forcément très à l’aise avec cette pratique. Mais attention, des gynécologues brutaux, ça existent aussi…
Ce que je voulais dire, à l’intention d’autres femmes qui pourraient être tentées par ce mode de contraception mais qui hésitent en grande partie à cause de la peur de souffrir, c’est que la pose d’un DIU n’est pas forcément douloureuse. Cela dépend avant tout de la femme à qui on le pose tout autant que du praticien qui le pose…
Hélène
En effet, dans ces conditions, c’est plus traumatique qu’autre chose. Je ne sais pas quoi te dire d’intelligent. Manque d’expérience ou de formation, dommage qu’elle n’ait pas demandé d’aide devant son échec. J’espère que tu as pu trouver un autre moyen de contraception qui te convienne.
Helas je vis en Suede et la bas cela fait tres longtemps que les sage-femme font le suivit contraceptif… (on ne va pas voir de gyneco a moisn d’etre tres tres tres malade) et la sage-femme a qui j’ai eu a faire n’etait plus de premiere jeunesse ! Je ne pense pas qu’elle n’etait pas experimentee, elle a aussi demande de l’aide a une collegues, et elles etaient deux entre mes jambes…
bref.
A la sortie de la « sceance: elle m’a prescrit une « nouvelle pillule tres tres bien », mais dont je ne voulais pas parce qu’elle ne correspond pas du tout a mon mode de vie (avec nombreux voyages et decalages horaires)… mais elle ne voulait rien entendre.
Du coup je suis toujours avec l’anneau qui ne me plait pas vraiment, et que je mendie dans les pharmacies francaises… et que je ne peux emmener avec moi en Afrique car il faut les conserver au frais et que j’y travaille sans refrigerateur !
Situation casse-tete, en suspends….
Il me semble que on est loin d’un avortement ici et pour une femme qui ne veut pas prendre une pilule comme moyen de contraception,c’est bien.
Bonjour,
quelque soit les avis pour ou contre, je pense que cette vidéo est bien réalisé et m’a beaucoup éclairé sur la question (dans mon couple on va avoir notre troisième enfant et on pense aussi à l’après, et on se posait beaucoup de question quant aux méthodes de stérilisation). au moins j’ai des aprioris qui se sont envolés… il y a encore matière à réflexion toutefois.
bonne continuation à vous Ludivine et continuez avec les vidéo, c’est super!
Merci Daniel
Contente d’avoir pu vous éclairer !
Merci pour cette vidéo. Pour la petite histoire, ma mère s’était fait posé un stérilet lorsqu’elle est tombée enceinte de moi. Il aurait été mal posé.
Pour ma part, je recherche depuis un moment une solution contraceptive sûre autre que la pilule, une solution plus respectueuse du corps. La question principale que je me pose est donc quelles sont les conséquences à moyen et long terme de la présence d’un stérilet en plastique au cuivre dans l’utérus. Avons nous des connaissances sur le sujet?
Est-ce que tu as regardé du côté des méthodes de régulation naturelles des naissances : http://www.methodes-naturelles.fr/
Vécu en couple, c’est aussi une source de complicité renouvelée.
Très intéressant lien Jacques, merci. Évidemment, je ne connaissais pas du tout alors que j’ai déjà posé la question à des médecins, aucun n’a su me répondre autre chose que « c’est pas fiable ». Cet article est exactement le reflet de la formation que j’ai eue (ou plutôt pas eue). En même temps, cela ne m’étonne pas, tout ce qui ne se vend pas et ne génère pas de profit en médecine, n’est pas digne d’être inclut dans les objectifs pédagogiques.
Une amie a passe un an avec cette méthode et était très contente. Sauf qu’au moindre faux-pas elle est tombée enceinte, pour son plus grand plaisir !
Je suis dans le même cas que toi, avec le passage à une alimentation végétalienne, je me rapproche de plus en plus d’un mode de vie vegan, donc forcément, la pilule ne fait plus vraiment partie de mes choix personnels, et le stérilet au cuivre semble être la seule alternative. Je vais me renseigner sur les méthodes dont nous parle Jacques, cela m’intéresserait beaucoup d’être formée et de pouvoir partager tout cela.
mademoiselle,
c’est bien de vouloir éclairer les gens mais de grâce faites bien attention à ce que vous écrivez.
Dès la conception, la vie est présente, qu’on le veuille ou non. tanpis pour ceux qui ne sont pas d’accord avec ce principe, je n’ai pas peur de vous dire qu’il se mettent le doigt dans l’oeil. Tuer un enfant semble une chose abominable, et pourquoi empêcher volontairement des embryons de s’implanter l’est-elle moins? Le bébé n’est-il pas humain quand bien même il n’a que deux jours de conception? dès la fécondation la cellule entre en division, n’est-ce pas une preuve que le processus vitale commence son action??? Comprenez que vraiment rien ne justifie la légalisation de ces pratiques.
Si vous le souhaitez, il existe de nombreux témoignages qui concernent la vie après la mort. Si vous les lisez, vous comprendrez bien des choses qui sont invisibles à nos yeux.
Oui, lisez ce qui est écrits sur les NDE (Near dead experiences), expérimentées par des personnes comme vous et moi (+-3% de la population) et qui sont loin d’être illuminées ou sous l’emprise de Valium ou autre.
les deux plus grands principes de la vie sont de ne pas attenter à la vie d’autruis ni à notre propre vie.
je vous souhaite vraiment d’y réfléchir
Fort heureusement, nous vivons dans un pays dans lequel les femmes ont (encore) le choix en matière de contraception ainsi que le droit d’interrompre leur grossesse si elles ne la désirent pas. Un pays dans lequel chacun est libre de ses opinions et de ses croyances, à condition qu’elles ne portent pas atteinte à celles d’autrui. Un pays dans lequel le respect de la liberté d’expression vous permet de venir ici nous faire part de vos convictions personnelles, qui ne s’appuient en aucun cas sur une vérité scientifiquement prouvée mais sur une idéologie très…particulière. Vous devriez au contraire remercier Ludivine qui, avec ce blog, vous offre un espace pour les exprimer. Et vous n’êtes certainement pas plus intelligente, ni plus informée que n’importe qui ici. Quelle arrogance que de prétendre être la seule à détenir la vérité… En tout cas, pour ma part, la pauvreté de votre argumentation est loin de m’avoir convaincue : je vais donc continuer à me vautrer dans l’erreur…
Hélène
P.S.: Ludivine, il était inévitable qu’avec une telle « accroche », votre article finisse par attirer un troll bien velu…
comme vous voudrez. tout est une question de point de vue, mais même la science nous apprend que peu après la fécondation la cellule se divise déjà. je n’ai encore jamais vu de cellule « non vivante » se diviser…
pour le reste, je ne m’adressais pas à des gens sourds, mais à ceux qui se posent REELEMENT des questions « éthiques ». quant à se dire « la plus intelligente », je ne vois pas en quoi car tout ceci ne vient pas de moi, mais de personnes réellement compétentes et éclairées sur le sujet. ne s’improvise pas éthicien qui veut…
Amusant, votre réflexion à l’égard des « gens sourds »! Car je ne suis pas certaine que vous soyez vous-mêmes très à l’écoute…
En tout cas, pour clore cette discussion stérile en reprenant vos propres termes, c’est comme JE veux!
Merci pour la video, et pour ce blog en général. personellement, j’ai arrêté la pilule apres 4,5 ans pour un DIU au cuivre, et je suis HEU-REUSE. Bon, trouver un médecin qui accepte d’en poser est litéralement un parcours du combattant, surtout que y en a -je suis désolée mais c’est vrai – qui racontent n’importe quoi à son propos, particulièrement: « non, je ne pose pas aux nullipares » (femmes sans enfants).
Résultat: 250 euros pour la pose du stérilet, mais au moins, apparemment, bien faite… un peu dommage tout de même d’avoir à payer autant pour un service qui devrait etre banal!
A part ça, l’arret de la pilule a été fantastique: bon j’ai eu de gros problemes d’humeur a cause de l’arret d’hormones, mais je me sens libéree, je me suis rendue compte que la pilule cassait ma libido! Pour toutes celles qui se posent la question, le site de martin winckler est tres informatif
Et sinon, pour la question de l’avortement, martin winckler dit que si jamais il y avait fécondation, les regles des utilisatrices de DIU seraient en retard, or elles ne le sont pas car elles ne sont fécondées qu’extremement rarement. En plus, il décrit que si effectivement il y a fécondation, la grossesse peut tout à fait se faire!
Je pense que personellement le stérilet au cuivre est un moyen de contraception qui, comme tous les autres, n’est pas fiable à 100%: il y a toujours des risques, des accidents. De plus, comme c’est écrit sur le site de martin winckler, le DIU, on ne peut pas l’oublier! La pilule, elle, oui, et malheureusement, bcp d’IVG – pour le coup de véritables avortements – sont faits à cause d’accidents d’autres moyens de contraception, comme par exemple des oublis de pilule…
voilà, perso je suis tres contente de mon sterilet au cuivre
Merci pour cette vidéo informative!
Audrey, comme vous, j’avais été convaincue par les arguments de M. Winckler, qui nie l’existence de cet effet contragestif/abortif du DIU en cuivre, en constatant l’absence de retard de règles chez ses utilisatrices. Mais au regard des explications de Ludivine, je suis aujourd’hui un peu plus partagée. Car si l’ovule fécondé ne peut pas s’implanter dans la paroi utérine, il sera évacué avec le flux des règles et je ne vois pas pourquoi il devrait y avoir un retard dans ce cas-là (alors que si la nidation s’est bien faite et que l’embryon se « décroche » plus tard, il y aura bien retard de règles et saignements très abondants, comme on le constate dans le cas des fausses couches ou des interruptions volontaires de grossesse).
Je rappelle d’autre part que les pilules progestative et oestro-progestative ont également cet effet contragestif puisque l’un de leurs effets est de réduire l’épaisseur de la paroi utérine pour la rendre impropre à la nidation (voir ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pilule_combin%C3%A9e#Les_trois_m.C3.A9canismes_contraceptifs). Or je n’ai jamais entendu personne hurler pour dénoncer un prétendu effet « abortif » de la pilule… Par manque de connaissances sur son mode de fonctionnement, sans doute, mais aussi pour des raisons culturelles car, je le répète, le DIU au cuivre, traine en France une mauvaise réputation, en grande partie du fait de certains gynécologues, qui, comme vous le dites d’ailleurs très bien, ont tendance à véhiculer à son sujet des informations mensongères… Et NON, il n’est nullement contre-indiqué dans le cas d’une femme n’ayant encore jamais eu d’enfants, ou encore dans celui d’une femme ayant eu une césarienne et il n’est pas incompatible avec la prise d’anti-inflammatoires!
Hélène
je me suis penchée aussi sur le stérilet comme contraception. mais moi ca me gêne quand même l’idée qu’il y a peut-être avortement. il y a tant d’avis différents et je ne peux plus imaginer prendre de risque. je ne peux m’empêcher de me mettre à la place du petit ovule qui aurait peut être (?) rater « sa chance »? c’est juste une réflexion en passant et je ne critique pas ceux qui en mettent, mais j’ai mis largement de côté ce moyen là, il y en a d’autres, quitte à les cumuler
Je respecte tout à fait votre point de vue sur la question mais si vous avez déjà utilisé la pilule ou si vous l’envisagez comme moyen de contraception, sachez tout de même qu’un des 3 mécanismes de la pilule – outre le fait de bloquer l’ovulation et d’épaissir la glaire cervicale pour empêcher le passage des spermatozoïdes – c’est aussi d’empêcher la nidation d’un éventuel ovule fécondé. Il n’y pas donc que le stérilet au cuivre qui ait cet effet-là…
J’ai mis une page de wikipedia en lien pour appuyer mes dires un peu plus haut mais vous pouvez aussi aller voir ici ( http://contraception.comprendrechoisir.com/comprendre/pilule-contraceptive ) et là ( http://contraception.comprendrechoisir.com/comprendre/pilule-contraceptive ).
merci, j’étais déjà au courant pour cet effet de la pillule, c’est pour cette raison que je n’utilise que les préservatifs en temps normal et « l’abstinence » les jours où il y a gros risque de tomber enceinte, ainsi je suis « sûre ».
après tout, c’est pas si dur… lol
bonne continuation
Merci pour ces informations et la vidéo, tout est vraiment très clair. Je pense qu’il y aurait beaucoup à dire autour du stérilet car c’est un moyen de contraception qui a une très mauvaise image, notamment chez les plus jeunes d’entre nous. Et malgré cela son efficacité n’est plus à démontrer.
Laissez-moi reprendre un passage :
« tous les embryons qui peuvent se créer dans le corps d’une femme au cours de sa vie, ne s’implantent pas forcément. Ils vont être eux aussi éliminés, qu’il y ait ou non un stérilet au cuivre. »
ceci n’est pas un argument, non, pas du tout. Il y a une différence fondamentale entre le fait que parfois la nature, pour une raison quelconque, fasse qu’il n’y aie pas implentation et le fait de vouloir VOLONTAIREMENT empêcher cela.
Aussi, que faites-vous des bébés stérilets? Le cuivre ne tue pas tous les spermatozoïdes. Imaginez un peu ce que peuvent penser certaines personnes qui sont nées malgré ce moyen de contraception. Ces personnes ne doivent surement pas toutes êtres « fâchées » d’être en quelque sorte un « échec » de contraception…
J’ai quelque chose à vous proposer. Ceci n’est en rien pour faire peur, ceci est une part de la vérité.
je vous propose de vous pencher sur ce qu’a vécu une colombienne intellectuelle, saine d’esprit, madame Gloria Polo.
Elle témoigne et dit :
« Ce témoignage, mes frères et sœurs, n’est pas une menace. (…)C’est une chance qui se présente à vous, et Dieu merci, j’ai vécu ce qu’il m’a fallu vivre ! Lorsque chacun d’entre vous mourra et que son Livre de Vie s’ouvrira devant lui, vous verrez tout cela comme moi je l’ai vu. Et nous nous verrons tous comme nous sommes ».
lien : http://www.gesuacuoreaperto.net/article-23764356.html
Le plus beau, c’est que quoi qu’il arrive, madame, on peut changer de direction dans notre vie. Il y a toujours de l’espoir.