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Dimanche 23 mars 2014

A propos de l'auteur

Bonjour et bienvenue ! Je m’appelle Ludivine, je suis interne en médecine générale et future généraliste. A travers ce blog, j'aimerais à la fois vous transmettre l'essentiel des bases pour bien comprendre votre corps et vous aider à mieux apprivoiser la logique du monde médical.

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Syndrome du colon irritable : faut-il obligatoirement manger de la viande pour s’en sortir ?

“Je souffre du syndrome du côlon irritable et malheureusement, je suis obligé de suivre un régime spécifique, avec de la viande ou du poisson, une fois par jour. Je veux manger végétarien ou végétalien parce que j’aime cette cuisine et l’idée aussi de ne pas manger carnivore. Comment puis-je faire ?” P., 40 ans, Paris.

Cet article a été initialement publié dans la revue Alternatives Végétariennes, disponible sur abonnement sur le site l’Association Végétarienne de France.

Qu’est ce qu’un colon irritable ?

Le colon irritable, encore appelé colopathie fonctionnelle ou colite spasmodique est une perturbation du fonctionnement du colon ou gros intestin. Dans la vie quotidienne, cela se manifeste par des douleurs digestives accompagnées de flatulences et d’un inconfort intestinal. Le transit intestinal est très variable, on peut avoir des périodes de diarrhées alternées avec une constipation, des diarrhées persistantes ou une constipation chronique. Sur le plan anatomique (organique) il n’y a pas de lésion retrouvée, si l’on regarde les intestins avec une caméra, ils sont tout à fait normaux.
Il existe une prédisposition familiale et ce syndrome touche les deux sexes à raison de 2 femmes pour 1 homme. Les symptômes apparaissent généralement après l’âge de 20 ans chez entre 3 et 25% de la population générale [5].

S’accorder le temps de s’alimenter calmement est primordial

Une mauvaise mastication avec des repas pris trop vite ou dans des situations non propices à une bonne digestion déclenchent et accentuent les symptômes. Par exemple, un repas pris devant l’ordinateur ou au bureau, en regardant la télé ou en écoutant la radio. A ce moment là, notre cerveau n’intègre pas que nous sommes en train de manger ; pour lui l’activité principale est celle sur laquelle nous sommes concentrés, à savoir radio, TV, ordinateur. En temps normal, au cours d’un repas, les cellules de notre bouche envoient des informations à notre hypophyse (glande dans le cerveau) pour signaler que nous mangeons. Mais lorsque nous faisons une autre activité que manger, les données ne sont pas transmises. Résultat : notre intestin n’est pas prévenu de l’arrivée des aliments dans l’estomac et la digestion commence mal.
Il peut également exister une déficience enzymatique constitutionnelle de l’estomac, du foie ou du pancréas. Cela signifie que l’équipement de digestion, équivalent à de petits ciseaux qui vont découper les aliments est incomplet chez certaines personnes.
Dans ce cas de figure, les légumes ont déjà un intérêt supérieur aux  viandes animales pour leur teneur en enzymes, qui vont faciliter le travail digestif et économiser nos propres enzymes. Un mode de cuisson conservateur des enzymes est encore plus avantageux (cuisson basse température vapeur plutôt que poêle par exemple ou encore consommation crue des aliments qui peuvent l’être).
Les mêmes enzymes qui permettent la digestion, participent également à la régénération de nos cellules et il est important pour éviter un vieillissement accéléré d’économiser nos enzymes digestifs. Pour vous donner une illustration des conséquences de notre épuisement digestif, le diabète est dans la plupart des cas le résultat d’un épuisement de notre pancréas.

Les personnes nerveuses y sont plus sujettes

En l’état actuel des connaissances, nul ne sait ce qui se passe exactement dans le corps d’une personne développant un colon irritable. De plus, comme nous l’avons déjà vu plus haut, une personne ayant un colon irritable ne présente aucune anomalie de son intestin [3]. Les professionnels de santé s’accordent pour dire que l’état d’esprit de la personne influe grandement sur ce syndrome. En somme, le psychisme joue un rôle déterminant sur les mouvements de nos intestins : soit ils travaillent trop vite, soit ils sont comme paralysés. Ce changement de rythme digestif est corrélé avec le niveau de stress de la personne et les autres stimulants pris.
L’anxiété, la dépression, les soucis, les frustrations, le contrôle émotionnel (je souffre mais je m’interdis de le dire), les blessures émotionnelles agissent sur notre cerveau au niveau de l’hypothalamus, puis au niveau de l’hypophyse, entraînant alors la sécrétion d’hormones de stress : adrénaline pour les stress immédiats, cortisol pour les stress persistants. Ces hormones vont agir dans tout le corps, notamment sur notre système digestif, entrainant alors un inconfort intestinal.
Lorsque l’on interroge les personnes atteintes du syndrome de l’intestin irritable, celles-ci disent vivre une souffrance psychologique venant de pensées négatives, de leur anxiété, d’une grande fatigue, d’une dépression, ou autres facteurs psychiques auto-entretenant une détresse morale. Ces souffrances peuvent exister avant les  malaises intestinaux, les déclencher ou en être les conséquences [8].

Le colon n’est pas le seul à souffrir

En plus de mal digérer, les personnes développant le syndrome du colon irritable ont tendance à développer des maladies liées à un déséquilibre du système immunitaire telles que les allergies, les maladies auto-immunes etc. [9].

L’inflammation générée au départ par des mauvaises habitudes alimentaires : repas pris trop vite, abus de sucres rapides, abus de protéines animales, aliments trop cuits, menus déséquilibrés avec une carence en fibres, favorisent l’émergence de bactéries inadaptées à notre gros intestin, altèrent l’étanchéité des cellules qui composent les intestins. Ainsi, des fragments de protéines non ou mal digérés passent directement dans le sang et les cellules, mais aussi des bactéries et des virus indésirables. L’intestin devient poreux ou perméable [6,9]. Le corps s’affole devant la présence de ces molécules inhabituelles et pour se défendre entraine une stimulation du système immunitaire (notre armée), ce qui provoque des réactions d’hypersensibilité et de confusion de reconnaissance de ce qui est nous et ce qui n’est pas nous. La conséquence principale de cette confusion étant l’apparition d’allergies et de maladies auto-immunes (sortes d’allergies à une partie de soi-même que le corps confond avec un ennemi).

Retenez un point commun qui me semble important dans l’origine partiellement commune entre tous ces types de symptômes : la santé de votre intestin.

Végéta*isme et syndrome du colon irritable : une association impossible ?

L’idée que le végéta*isme soit impossible lorsque l’on est atteint du colon irritable part du postulat que pour éviter les douleurs abdominales liées aux flatulences, il faut éviter la fermentation des sucres dans les intestins. Les céréales et les légumineuses étant riches en sucres lents favorisant la fermentation, elles deviennent par raccourci à éviter. Les viandes et produits animaux étant riches en protéines et pauvres en sucres seraient plus en faveur d’une amélioration des symptômes.

A mon sens la première chose qu’il faut savoir est que pour le moment, quoi que l’on puisse en dire, nous n’avons AUCUN traitement médical efficace pour traiter le syndrome du colon irritable avec 100% de réussite. Sachant que toutes les études sont faites chez des omnivores, je ne vois pas comment, en l’état actuel des choses, il est possible de décréter que le végéta*isme n’est pas une solution envisageable pour ce problème de santé [4]. Au vu de l’alimentation actuelle des français, nous pouvons supposer que si les personnes atteintes du colon irritable guérissaient en ayant un régime carné, quasiment personne dans la population n’aurait de problème de colon irritable… Or, cette affection touche un nombre non négligeable d’individus. Il y a donc un paradoxe dans cette idée reçue qui imposerait de manger de la viande en cas de colon irritable.

Dans la réalité du corps les choses sont bien plus complexes que cela et à mon sens le premier point sur lequel il faut travailler est le psychisme. Les observations rapportent que notre état de stress, notre manière de voir et de ressentir notre environnement immédiat influe grandement sur le comportement de nos intestins [8]. Agir sur l’esprit c’est aussi agir sur notre corps.

Beaucoup de personnes n’osent pas passer à une alimentation végétale en raison de l’angoisse générée par cette prise de position jugée comme « extrême ». Bon nombre de ceux qui tentent tout de même alors qu’ils ne sont pas totalement convaincus du bien-fondé de leur décision se retrouvent avec des troubles digestifs à type de colon irritable. Ballonnements, diarrhées, flatulences qui persistent des semaines, voire des mois. Souvent la réintroduction de viande améliore les symptômes ce qui amène à penser que définitivement l’alimentation végétale n’était pas faite pour nous. C’est sous-estimer nos capacités d’auto-suggestion et négliger des causes plus évidentes de cette non-adaptation.

Le changement vers plus de végétal pourrait se passer autrement, car il n’y a à l’heure actuelle aucune étude qui montre que manger trop de végétaux est néfaste pour la santé. Dans toutes les maladies c’est l’excès de protéines animales qui est mis en interrogation.

En cas de diminution ou d’arrêt des produits animaux, n’oubliez pas que lors des dernières dizaines d’années précédant votre passage à une alimentation végétale, vos intestins n’ont connu que l’alimentation omnivore. Et vous voudriez que du jour au lendemain votre corps s’adapte sans transition ? C’est impossible et ce, pour une raison très simple.

Notre flore digestive se modifie selon notre alimentation [7,2]. En changeant d’alimentation, nous changeons notre panel d’enzymes, d’outils utiles pour la digestion. Cela se traduit par un changement des bactéries habitant nos intestins. Si nos intestins sont habitués à voir défiler principalement une alimentation carnée, passer à du tout végétal sera forcément brutal. Nos bactéries ne seront plus adaptées, elles ne sauront pas aider à la digestion. Cela va prendre plusieurs semaines voire plusieurs mois avant que les anciennes bactéries laissent place aux nouvelles. Ainsi, en adoptant une alimentation végétale nous passons d’une flore digestive de putréfaction à une flore de macération. Selon notre état psychique et la durée de la période de transition omnivore/vegéta*ien, le changement de flore peut se faire plus ou moins confortablement.

En cas de flexitarisme, à savoir manger végéta*ien mais pas tout le temps, en laissant une prédominance de produits animaux, il est possible que les repas végéta*iens créent une gêne digestive en raison d’une flore intestinale inadaptée à la bonne digestion des céréales complètes, fibres et légumineuses.

Conseils pratiques pour explorer sa fragilité intestinale

Pour palier à ce désagrément du changement d’alimentation, vous êtes la personne la mieux placée car vous êtes dans votre corps et ressentez ce qu’il s’y passe.

Lors du changement d’alimentation et par la suite :

  • Introduisez en petites quantités les céréales complètes, et surtout les légumineuses si vous n’en consommiez que très peu. Augmentez la dose sur au minimum 15 jours, voire bien plus en fonction de votre tolérance. Faites des pauses si vous sentez que vos intestins ne suivent pas. Les céréales posent moins de problème d’adaptation. Utilisez des formes intermédiaires pour apprivoiser vos intestins telles que des pâtes au quinoa ou au sarrasin (magasins « bio ») qui sont faciles à cuisiner et à digérer car la cuisson est plus facilement réussie.
  • Lors du changement d’alimentation, utilisez des probiotiques pour aider à rééquilibrer la flore digestive (lactobacillus référencé souche NCFM qui a démontré son efficacité sur les douleurs par son action sur les récepteurs aux opioïdes sur les intestins – équipe INSERM de Lyon) [5].
  • Soyez patient et tolérant avec vous-même, vous venez de décider de changer d’alimentation après avoir passé des années à consommer le même type de nourriture.
  • La menthe poivrée est un antispasmodique qui détend les fibres musculaires lisses des intestins. Son efficacité a été établie par une méta-analyse de cinq études cliniques à double insu contre placebo [1]. Notez tous vos repas au début et soyez attentifs à ceux qui provoquent inconfort et malaises digestifs. Retirez les aliments suspects remplacez les par ceux de valeur nutritive identique, puis réintroduisez-les progressivement.
  • Une autre aide est d’effectuer un jeûne hydrique de quelques jours avant de passer au végétal afin de mettre au repos ses cellules digestives et de leur permettre de faire un grand nettoyage (attention, cela doit se faire avec accompagnement d’un professionnel de santé, surtout si vous prenez des médicaments tous les jours) puis réintroduction progressive des légumes, fruits puis céréales, légumineuses.
  • Etre certain qu’il n’y a pas d’allergie alimentaire (gluten, lactose etc.) qui peut expliquer les symptômes. Une visite chez un médecin est conseillée en cas de doute.

Pour les végétariens : l’intolérance au lactose qui se trouve dans les produits laitiers animaux donne des symptômes similaires au colon irritable. Dans ce cas, remplacez les produits laitiers par une source de calcium végétal (ex amandes complètes nature ou en purée)

Éviter :

  • La caféine, la théine contenues dans le café, le thé, le chocolat qui stimule les mouvements de l’intestin et provoque des selles molles voire des diarrhées.
  • Les édulcorants artificiels contenus dans certaines boissons ou aliments, comme le sorbitol ou le mannitol, qui ont un effet type laxatif. Ils accélèrent le transit et peuvent provoquer des diarrhées car ils attirent l’eau dans les intestins (généralement il faut tout de même en consommer une certaine quantité).
  • Les boissons gazeuses irritantes pour les intestins, ainsi que les sodas qui contiennent des sucres raffinés et des édulcorants.
  • Les aliments à forte teneur en gras peuvent perturber les mouvements de l’intestin.
  • Les aliments raffinés comme le sucre, la farine blanche, pauvres en fibres sont responsables de constipation chez bon nombre de nos concitoyens. La nourriture industrielle en est envahie.
  • Les légumineuses et les choux et les oignons, doivent être consommés avec modération : à vous de faire des tests de consommation/arrêt. Certaines personnes ont un déficit en une enzyme, pour ceux qui souffrent de flatulences. Toutefois, une réintroduction douce et progressive, en mélangeant du riz ou quinoa, avec des légumineuses a l’avantage d’améliorer la tolérance et d’amener des protéines en quantité équilibrée et biodisponibles. Notez à ce sujet que les différentes cuisines autour du monde utilisent toujours un mélange céréales/légumineuses dans leurs plats traditionnels avec une prédominance des céréales.

A favoriser :

  • Préférer les aliments peu gras et riches en fibres : les céréales, pains de grains entiers, les fruits, les légumes améliorent le transit intestinal, en raison de leur teneur en fibres. Ces dernières aident les bactéries du colon à digérer les sucres, permettant ainsi de réguler à la fois les problèmes de constipation mais également de diarrhées en assainissant le colon.
  • Boire beaucoup d’eau ! La constipation vient également d’un dessèchement de nos cellules.
  • Prendre le temps de mastiquer, manger trop rapidement peut mener à de l’aérophagie. Les chewing-gum provoquent le même effet.
  • Adapter les portions, les repas trop copieux peuvent causer de la diarrhée et des crampes surtout si ils sont riches en graisses et sucres.
  • Manger à des heures régulières, permet de régulariser le transit intestinal, le corps aimant bien la routine.

L’intestin irritable n’est de loin pas une fatalité, et peut être amélioré voire guéri par une alimentation végétale bien conduite. Mais comme pour tout problème de santé persistant, seul un changement d’hygiène de vie peut donner des résultats durables.
L’intérêt des végétaux n’est plus à prouver dans les pathologies digestives. Les régimes d’éviction des fibres, de surconsommation de produits animaux ont depuis longtemps montré leur inefficacité et surtout l’augmentation du risque de carence et de maladies cardiovasculaires et cancéreuses (voir l’article d’Alternatives Végétariennes n°108).

Références et bibliographie :

1. American Journal of Gastroenterology – PEPPERMINT OIL AND IRRITABLE BOWEL SYNDROME [Internet]. 1998 [cité 2012 oct 24]. Available de: http://www.nature.com/ajg/journal/v93/n11/full/ajg1998536a.html

2. Peltonen R, Nenonen M, Helve T, Hänninen O, Toivanen P, Eerola E. Faecal microbial flora and disease activity in rheumatoid arthritis during a vegan diet. Rheumatology. 1997 janv 1;36(1):64-8.

3. Scalera A, Loguercio C. Focus on irritable bowel syndrome. Eur Rev Med Pharmacol Sci. 2012 sept;16(9):1155-71.

4. Chang L, Lacy BE, Spiegel BMR. An Evidence-based Approach to Therapy in IBS-D: A Case Study                    Compendium. Gastroenterol Hepatol (N Y). 2010 sept;6(9 Suppl 15):1-12.

5. McFarland LV, Dublin S. Meta-analysis of probiotics for the treatment of irritable bowel syndrome. World J Gastroenterol. 2008 mai 7;14(17):2650-61.

6. Natividad JMM, Verdu EF. Modulation of Intestinal Barrier by Intestinal Microbiota: Pathological and therapeutic implications. Pharmacol. Res. 2012 oct 19;

7. Peltonen R, Ling WH, Hänninen O, Eerola E. An uncooked vegan diet shifts the profile of human fecal microflora: computerized analysis of direct stool sample gas-liquid chromatography profiles of bacterial cellular fatty acids. Appl. Environ. Microbiol. 1992 janv 11;58(11):3660-6.

8. Psychosocial factors in the irritable bowel syndrome. A multivariate study of patients and… – Abstract – UK PubMed Central [Internet]. [cité 2012 oct 26]. Available de: http://ukpmc.ac.uk/abstract/MED/3396817/reload=0;jsessionid=xFsBjIze1lKf6MsMUqiV.4

9. Matricon J, Meleine M, Gelot A, Piche T, Dapoigny M, Muller E, et al. Review article: associations between immune activation, intestinal permeability and the irritable bowel syndrome. Aliment. Pharmacol. Ther. 2012 oct 15;



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23 Réponses de “Syndrome du colon irritable : faut-il obligatoirement manger de la viande pour s’en sortir ?”

  1. Martine dit :

    Article intéressant.
    Perso, mon colon irritable, je l’ai soigné en étant végétalienne crudivore et sans gluten.
    Cela n’a pas été plus compliqué que ça. Le tout, sans l’aide de mon médecin qui ne voyait qu’une amélioration par les médicaments. Quand je repense à toutes ces années à manger du Spasfon et autres cochonneries du même genre…

    Bravo pour votre blog !

  2. florence dit :

    conseis judicieux . souffrant de colopathie fonctionelle et problèmes associés , j’avais supprimé (avec succès) quasiment toute la viande qui me faisait trop mal, et était trop dur à digérer.
    c’est en commençant le yoga que j’ai réglé le problème (qui m’obligeait même à m’aliter, m’atteignait le moral, et devenait de plus en plus douloureux et handicapant). mon prof m’a appris le mouvement yogi appelé nauli, à effectuer à jeun tous les matins. j’y ai rajouté quelques gouttes d’huiles esssentielles de citron et de menthe quand je me sens un peu « barbouillée » et depuis plus rien. je n’ai plus mal au ventre, j’ai supprimé tous les médicaments que je prenais (gaviscon, innexium, mopral etc ).
    bravo pour ce décryptage que vous faites de l’info médicale et para médicale.

  3. Lorelei dit :

    Je pense avoir ce soucis, et dans ma famille c’est courant (du côté maternel, quasiment tous le monde).
    Depuis ado, c’est la diarrhée qui domine (avec des passages de constipation). A part le smecta, on ne m’a jamais rien proposé.

    En passant végétarienne à20ans, je n’ai plus connu d’épisodes de constipation.
    En arrêtant le lait, j’ai eu beaucoup moins de diarrhées aiguës(entre autres soucis -sinusites, migraines…-) et de ballonnements.
    En fait, j’étais intolérante au lactose, m’a dit le médecin devant le fait accompli .

    J’ai toujours quasiment en permanence des selles molles/liquides mais plus de flatulences.

    Par contre j’ai découvert que le calcium arrange mes soucis.Je me suis trompée la dernière fois : au lieu de prendre un tube de magnésium, j’ai pris du calcium. Du coup, je me suis dit que faire une cure de calcium ne pourrait pas me faire de mal et effectivement, c’est beaucoup mieux ! (je prend 500mg tous les deux jours).

    A voir une fois le tube terminé ce que ça donne, si c’est une coïncidence ou pas.

  4. Annie dit :

    J’ai certains des symptomes décrits, excepté la douleur. Concernant les flatulences (!), il y a quelque chose à savoir : ne pas manger d’agrumes pour finir un repas, éolisme garanti sinon ! Il faut les manger au moins 10 mn avant un repas ou bien une collation ou entre les repas.

    Concernant l’adaptation au régime végétarien/lien, je confirme que cela peut prendre du temps, d’après mon expérience personnelle. Il me semble voir un peu la fin du tunnel. Je confirme, toujours par expérience personnelle, également que le psychisme est un élément clé pour ces problèmes d’adaptation au végétarisme et par rapport aux phénomènes de colite fonctionnelle.

    Merci pour cet article clair et accessible au profane.

  5. cocolarico dit :

    Excellent article, quand je pense qu’on apprend toujours les mêmes inepties aux étudiants en médecine…la viande toujours la viande,et que personne ne s’interroge jamais sur les piètres résultats de ces régimes absurdes….pfff!!!
    Bravo pour toutes ces précieuses informations…le plus dur avant d’appliquer ces conseils…c’est de changer d’état d’esprit…
    Merci pour ce blog éclairé!.

  6. Séverine dit :

    Quelqu’un dans les commentaires a parlé de yoga…

    A juste titre, car la respiration joue un rôle essentiel sur le corps et l’esprit, et donc aussi le stress.
    Une respiration ample et calme favorise le « système nerveux parasympathique », donc favorise la digestion (qui est freinée, voire bloquée, par le « système orthosympathique » en cas de stress – aigu ou chronique).

    Et si nos émotions influencent notre façon de respirer, gérer consciemment notre respiration peut aussi nous aider à mieux traverser nos émotions (la respiration intervient pour 40% de l’intensité d’une émotion).

    Donc la respiration me semble un carrefour incontournable de l’équilibre corps/esprit !
    :-)

  7. Fifi dit :

    Mon mari était atteint par ce syndrome. Sous ma pression il a tenté un arrêt du gluten et en quelques jours il n’a plus eu aucune douleur ni gène, ni flatulences. Par contre si il mange trop d’olives, de lentilles, d’haricots blancs etc… il a quelques douleurs qui renviennent, mais ça n’est pas comparable à ce qu’il vivait auparavant.

  8. Rachid dit :

    Bonjour Ludivine, merci pour cet article, j’espère qu’il me sera utile à l’avenir, loin de moi de vous raconter ma vie, mais figurez-vous que j’ai exactement ces symptômes. Je vais suivre vos conseils et les conseils des commentateurs, en espérant la guérison.
    Merci pour votre travail

    PS : Si une généraliste comme vous pouvait venir s’installer dans notre ville, ici les médecins nous bourre de médocs, je crois qu’il y a actuellement qu’une seule généraliste qui m’aurait conseillé comme vous le faîtes ici (son installation est récente à peine quelques mois), seulement je ne lui en ai jamais parlé croyant que c’est un épisode de diarrhée comme un autre. Maintenant, je vais lui en toucher un mot…

  9. eira dit :

    « Dans la réalité du corps les choses sont bien plus complexes que cela et à mon sens le premier point sur lequel il faut travailler est le psychisme. [...]« 

    J’en ai fait, malheureusement l’amère expérience. Il m’a fallu 2 ans pour me tirer de là dont le pire a été les 6 premiers mois.

    Je voulais sauter le pas, je savais pourquoi je le faisais, mûre décision après un premier essai raté, quelques années plus tôt. Mais j’étais stressée par cette décision et je me suis mise d’un coup à manger de grandes quantités de crudités, fruits, légumes… 2 fois plus que ce que je faisais végétarienne. J’avais peur de manquer, malgré mes diverses lectures… Je n’étais pas épaulée non plus…

  10. Ann3lor3 dit :

    je ne crois pas avoir ce genre de soucis ni l avoir eut auparavant. quand j étais omni. vegetalienne depuis 1an et 1 mois je me porte à merveille! cette alimentation à vraiment améliorer mon transit…. j allais aux toilettes peut être 2 fois par semaines avant! maintenant c est tous les jours;) et c est super^^

    par contre je pete toujours autant (le pb c est pour les autres hihi^^)

    et voilà je ne cherche pas le sans gluten mais je suis moins fatiguée et pas « gonflée » quand je me passe de ce foutu blé!

    voilà voilà^^ merci pour cet article fort intéressant!

  11. PostEat dit :

    Cet article est très intéressant car quand on rencontre des difficultés de digestion, on n’est pas très bien conseillé pour y remédier. A croire que les médecins n’y connaissent vraiment pas grand-chose.
    J’ai moi aussi commencé à souffrir des intestins il y a quelques années, j’ai commencé par des épisodes de remontées acides pendant ma grossesse et ensuite, grosse période de stress avec mon père qui était très malade, mon mal au bide s’est installé.
    J’ai donc beaucoup réfléchi et tâtonné à ce sujet. Une endoscopie a enlevé tout doute sur l’état de mes boyaux : RAS. Donc on m’a donc donné des inhibiteurs de la pompe à proton et basta. De moi-même j’ai croqué pas mal de Gavisc*n quand j’avais trop mal mais surtout j’ai commencé par supprimer la majorité des laitages. Ca a

  12. PostEat dit :

    Cet article est très intéressant car quand on rencontre des difficultés de digestion, on n’est pas très bien conseillé pour y remédier. A croire que les médecins n’y connaissent vraiment pas grand-chose.

    J’ai moi aussi commencé à souffrir des intestins il y a quelques années, j’ai commencé par des épisodes de remontées acides pendant ma grossesse et ensuite, grosse période de stress avec mon père qui était très malade, mon mal au bide s’est installé.

    J’ai donc beaucoup réfléchi et tâtonné à ce sujet. Une endoscopie a enlevé tout doute sur l’état de mes boyaux : RAS. Donc on m’a donc donné des inhibiteurs de la pompe à proton et basta. De moi-même j’ai croqué pas mal de Gavisc*n quand j’avais trop mal mais surtout j’ai commencé par supprimer la majorité des laitages. Ca a allait déjà un peu mieux.

    Il y a un bon mois, un traitement antibio a laminé ma flore intestinale et j’ai recommencé à zéro. Pas le choix, j’avais trop mal tout le temps et plus rien ne passait !
    Prise de conscience par rapport à la cruauté animale etc, je reprends une alimentation végétarienne et ça va franchement mieux.
    Je ne peux plus boire de café et je suis surtout attirée par les crudités, j’ai l’impression que je me suis sevrée du sucre au passage (pas un mal).

    Tout ça pour dire que cet article va dans le sens de ce que j’ai ressenti. Comme mon père, je n’ai pas un métabolisme à absorber les produits laitiers et si j’avais continué à agresser mes intestins avec de la malbouffe, j’en serais tombée malade.

    Merci pour cette précieuse information.

  13. Violette dit :

    J’ai souffert de ce soi-disant « syndrôme du colon irritable » jusqu’à mes 35 ans (douleurs chroniques au ventre allant jusqu’à rester couchée plusieurs heures, avec constipation régulière, ballonnement, et parfois fièvre). J’ai vu beaucoup de médecin et AUCUN n’a réussi à me soulager. Tous m’ont parlé de « stress » et de « psychisme ».
    Depuis que je fais un régime SANS GLUTEN et SANS LACTOSE, mes douleurs ont totalement cessé.
    J’ai vécu 35 ans avec des douleurs au ventre… J’aurais aimé qu’un médecin me parle des intolérances alimentaires et de leurs effets sur l’organisme (plutôt que de me dire « vous n’avez rien, vous êtes sans doute stressée, regardez du côté de votre psychisme…)
    Je pense sincèremment que tous ceux qui souffrent de maux de ventre réguliers devraient essayer de supprimer laitages et gluten…
    Moi, je REVIS !!!

  14. Mars Caron dit :

    Comme Martine,j’ai changer mon alimentation végétalienne cuite à crue et je vais beaucoup mieux !!!

  15. Mimi dit :

    je ne peux que confirmer ce qui est dit dans l’article !
    et j’insiste (comme dit plus haut) sur les deux éléments à suspecter pour des cas de réeles intolérances ou alergies : le gluten et le lactose. éliminez l’un puis l’autre sur 3 semaines et voyez comment vous vous sentez… c’est peut être aussi simple que ça.

    comme souligné dans l’article le problème avec le syndrome du colon irritable c’est que c’est mal connu, et dans tous les cas les causes sont vagues et multifactorielles. on entend un peu de tout, éviter certains aliments (artichau… chou etc), essayer de se déstresser… j’ai fini par aller voir un gastro enterologue, normalement spécialiste donc ! qui m’a redonné ces mêmes conseils « super efficaces ».

    personellement j’avais des douleurs de ce type depuis l’adolescence, sans spécialement de « problèmes de transit » mais des ballonements affreusement douloureux. la seule chose qui me soulageait etait de m’alonger sur le dos, ce que j’ai parfois été contrainte de faire dans des endroits… pas faits pour ca.

    finalement, je suis devenue végétarienne pour des raisons etiques (donc avec une forte tendance vers le régime végétalien) et sans que je ne m’en rende compte, les épisodes douloureux se sont espacés… et ont quasiment disparu. je pense que je suis intolérante au lactose et j’en veux vraiment à mes médecins de ne jamais y avoir pensé bien que je m’en sois plainte chaque fois que je les voyais, en particulièrement à cet imbécile de gastro entérologue… tout ce qu’il a pu me dire c’est « ne buvez que du lait entier, dans le lait écremé il y a des agents de texture qui peuvent vous baloner, comme des extraits d’artichaut… » super conseil, merci vraiment…ça vallait vraiment le prix que je vous ai payé.

    en effet avant certains végétaux me ballonaient, mais ce n’est plus le cas maintenant. pour moi c’est la preuve qu’ils n’etaient pas mauvais en eux même.
    je le vois un peu comme ca : c’est comme faire courir un semi-marathon à une personne qui a des douleurs partout… il n’y arrivera pas, il aura mal, mais est ce la faute du sport ou de son corps en mauvais etat? pour moi, mon intestin etait malade, et donc n’arrivait pas a digérer ces aliments, qui sont intrinsequement bons.

    je crois que l’arrêt de la viande a aussi soulagé mon psychisme en résolvant quelques incohérences ethiques et en éliminant une bonne dose de culpabilité que je me trainais sans en avoir conscience depuis… toujours j’imagine. mais je suis toujours aussi stressée. donc je pense qu’en se concentrant sur coté le purement physique on peut déja faire de gros progrès !

    je conseille également à tous ceux qui ont des difficultés digestives la nourriture vivante (riche en enzymes) et la nourriture fermentée (riche en bonnes bactéries).

    pour manger vivant, on peut manger des graines germées, des légumes du jardin (ils « meurent » en 2h environ), ou ramener à la vie certains aliments comme les noix/amandes etc : elles se « réveillent » après quelques heures passées dans l’eau… donc faites tremper vos amandes, noix de cajou et compagnie, 2h minimum (toute la nuit c’est bien), ca les rend beaucoup plus digestes et bénéfiques !

    pour manger fermenté, le plus simple est le chou à choucroute (ca ne coute rien en plus !) qu’on peut manger en accompagnement chaud mais moi je l’adore juste comme ca, cru. à essayer en salade, mais moi je l’aime nature ^^.
    ensuite on peut penser au kéfir, version lait fermenté (mouais) ou bien mieux, le kéfir de fruits. il y a plein de recettes sur le blog « c fait maison » (qui contient aussi plein de bonnes astuces pour la nourriture végé et crue/vivante… blog fourre tout mais absolument génial ! une vraie mine !)
    j’aime bien aussi manger de temps en temps du kim chi, légumes fermentés à la coréenne. il ya des recettes fermentées dans pas mal de cultures, mais chez nous, à part la choucroute… ca a un peu disparu.

    un dernier conseil pour les problèmes de ballonements : muscler la sangle abdominale évite au ventre de pouvoir se dilater autant qu’avant et on a moins mal lors des crises. le seul bon conseil donné par le gastro enterologue que j’ai vu.

    voila, je suis désolée pour ce commentaire vraiment long mais les douleurs de ventre c’est vraiment affreux et tous ces conseils m’ont été utiles donc je preffère poster un long message avec des conseils spécifiques, si jamais ca peut un jour aider quelqu’un…

  16. Ludivine dit :

    Bonjour à tous les commentateurs :) , merci beaucoup pour ces retours d’expérience et ces conseils pratiques ; je vois que vos conclusions sont très similaires.
    J’ai bien aimé la métaphore sur le coureur du semi-marathon en mauvaise santé en regard de la santé de nos intestins et de nos choix alimentaires (commentaire de Mimi). Rien ne sert de manger des aliments sains si nos organes ne sont pas en bonne forme, ils ne les assimileront pas. C’est tellement vrai, empreint de bon sens et pourtant, la nutrition faisant défaut dans la formation médicale, nous n’y pensons pas face à un patient… c’est tellement dommage. Mais je suis optimiste, je rencontre tout de même de plus en plus de médecins qui repartent des fondamentaux et s’intéressent au rôle de l’alimentation sur la santé!
    Merci encore pour les contributions, qui je l’espère finiront de motiver un changement alimentaire chez les lecteurs qui en ont besoin.
    Ludivine Dernier article…Cancer : guérir TOUS les malades – interview du docteur Laurent Schwartz

  17. Gaëtan Klein dit :

    Merci pour cet article. C’est intéressant de constater ce qu’on apprend actuellement sur cette maladie méconnue. Malheureusement, même si je suis globalement partisan de l’ascendant de l’esprit sur le corps, je trouve que c’est un peu facile aussi de dire « c’est psychosomatique ».

    A mon humble avis, c’est aussi un réductionnisme, même si c’est une piste très intéressante (et pas facile à traiter). L’hypnose peut probablement avoir un impact à ce niveau.

    Si l’on traite de problème multifactoriel d’une manière systémique, on a plus de chance de trouver une solution en fin de compte.

    Déjà, il faut vérifier les intolérances alimentaires. A paris, il y a le laboratoire Zamaria qui propose un test. Malheureusement, je crois bien que c’est le seul (?) !! Or, il y a tout un tas d’aliments auxquels on peut être intolérants, pas seulement le lactose et le gluten. Et c’est difficile à repérer tout seul, surtout s’il y a beaucoup d’intolérances.

    Un cofacteur aussi qui semble très très souvent corrélé, c’est le problème de la candidose : infection par candida albican dans un forme aggressive. Ce champignon infecte tout l’intestin et le tractus digestif. C’est une véritable plaie. Je vous recommande la lecture de « Comment guérir de Candida Albican » de Valerio pignatta, même si ca commence à dater un tantinet.

    Je suis tout à fait d’accord concernant les produits fermentés qui apportent des probiotiques. Mais attention à ne pas prendre des produits fermentés par levure (champignon) car s’il y a infection de candida, cela aggrave le problème.

    Bref, c’est encore difficile de s’y repérer. Courage !

  18. J’ai été très intéressée par cet article car clair et concis avec des informations très utiles notamment sur la flore intestinale qui s’adapte au type de régime alimentaire. Je suis devenue vegetalenne depuis janvier 2013 et les lentilles me font un effet assez terrible !!
    Je vais y aller doucement . Il faut dire que j’adore en salade avec des oignons rouges donc voilà une combinaison détonnante ! Je vais augmenter la part de riz par rapport aux lentilles !
    Ludivine, que penses tu des bienfaits du Kombucha pour aider la digestion ?
    Merci de ta réponse car je m’interroge sur ce produit.
    Peut-être que autres lecteurs l’utilise ?
    Merci a tous pour vos avis !

  19. lecuyer dit :

    merci pour tous les conseils
    On peut y ajoute le livres de Jacques Martel
    Il y a une nouvelle parution
    le grand dictionnaire des malaises et des maladies
    qui parle de la relation entre le corps et l’esprit
    Vraiment trés pertinent

  20. Sylvain dit :

    Bonjour, j’ai longtemps souffert du syndrome du côlon irritable: mon généraliste était impuissant ainsi que le gastro-hépato-entérologue que j’ai consulté. Tous me disaient que c’était nerveux…Les médicaments prescrits étaient inefficaces.
    Alors?. Comment fait-on pour se soigner?. Si c’était lié au stress, comment se fait-il que l’on continue à en souffrir pendant les vacances par exemple?.
    Naturellement curieux, j’ai décidé de me documenter…j’ai rapidement trouvé.
    Ce syndrome n’est plus ni moins qu’une dysbiose càd un dysfonctionnement de la flore intestinale. L’esprit ou le stress n’ont rien à voir sauf à mieux vivre avec cette pathologie.
    Comment la traiter?. Des symbiotiques càd l’association entre des probiotiques (des bactéries qui ne veulent du bien si j’ose dire) conjugués à des prébiotiques, nécessaires au dévloppement des premiers.
    De nombreux compléments alimentaires sont des symbiotiques de qualité. J’en ai trouvé qui me convenait parfaitement. En 10 jours, plus rien. Je ne souffre plus du syndrome de l’intestin irritable.
    Le lien entre cette maladie et la flore intestinale est largement documenté; pourtant, aucun médecin ne le savait… Quand j’ai fait part de ces quelques faits à mon généraliste, il m’a sourit mais n’a formulé aucune rémarque particulière…
    Tout est simple nous enseigne le Dr Schwartz, c’est aussi le cas ici.
    Et, j’ai -encore- nettement amélioré ma santé digestive en supprimant le gluten (même si je ne suis pas intolérant).

  21. Uriel dit :

    Je suis convaincu que l’anxiété joue un rôle dans les symptômes en effet… Je suis un anxieux chronique (aucun rapport avec mon végétarisme ^^;), et chaque moment d’anxiété me procure de sérieuses crises.
    Par contre à mon grand dam, après avoir viré en test laitages et gluten, je dois bien reconnaître que les légumineuses (à l’exception du tofu, qui n’est pas de la légumineuse pure non plus) accentuent le phénomène… :( Je suis végétarien depuis 5 ans, pas question d’arrêter pour autant. J’ai essayé probiotiques, kéfir, charbon, anis… Sans succès. :( Puisque je mange quand même des légumineuses, je les fais germer, ça apaise pas mal le phénomène. Et je tente de soigner mon anxiété, ça améliore vraiment les choses. :)

  22. duci@Maladie de Vaquez dit :

    je conseille également à tous ceux qui ont des difficultés digestives la nourriture vivante (riche en enzymes) et la nourriture fermentée (riche en bonnes bactéries).

  23. Bonjour Ludivine,

    Merci pour cet article bien détaillé.

    Ceci dit, je suis content de voir qu’il y a de plus en plus de jeunes médecins qui s’intéressent à la nutrition, ce qui est loin d’être le cas avec les anciennes générations. A part quelques pointures comme le Professeur Henri Joyeux, ou le docteur Jean Pierre Willem, il n’y en a pas des centaines.

    Il est vrai que la cause psychologique peut avoir une relation avec ce genre de problème, mais d’après les cas que j’ai connu, les souffrances psychologiques étaient toujours la résultante directe des douleurs endurées.

    Bien sûr je n’en ai pas rencontré des dizaines, peut-être 7 ou 8 cas, et j’ai toujours obtenu d’excellents résultats en leur conseillant de supprimer tous les produits laitiers de vache sans exception, les glutens, ainsi que les viandes grillées, frites, ou rôties, et de boire deux litres d’une eau très faiblement minéralisée tous les jours.

    Si le besoin de manger de la viande est très fort et que la personne ne pense pas pouvoir s’en passer, je lui conseille d’éviter les viandes rouges, le gibier, et de se contenter de viandes blanches ou poissons gras cuits à la vapeur.

    Tous ceux que j’ai revu quelques années après pour autre chose, m’ont avoués qu’ils n’ont même plus envie de revenir à leur ancienne alimentation.

    Bon courage à tous,

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